Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
Pour le MRAP ces propos ne relèvent donc pas de " l’incitation à la haine raciale " mais de la dénonciation d’une politique sociale aux relents colonialistes contre laquelle le peuple guadeloupéen s’est dressé. L’enquête judiciaire et la publicité qui en a été faite constituent une provocation à l’encontre du mouvement social tout entier qui s’est déroulé dans la dignité.
Nous sommes face à un patronat particulièrement réactionnaire. Je l’ai dit au préfet : soit ils appliquent l’accord, soit ils quittent la Guadeloupe. Et nous sommes très fermes là dessus. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage. Il y a une volonté manifeste de certains grands patrons de rester campés sur les positions qui ont été celles de leurs parents au seizième et dix septième siècles.
Chirac Jacques, Sarkozy Nicolas, Vannier Sophie, Lefebvre Frédéric, Guaino Henri, Boulogne Edouard, Jego Yves, Prêtre Jean-Michel, Finkielkraut Alain, Barbier Christophe... La France : terre d’asile du racisme d’Etat et terre d’élection de la négrophobie ? Des centaines de prison ne suffiraient pas à accueillir tous ces racistes...
Un racisme biologique, social et viscéral c’est ça la réalité triste mais incontournable des békés que votre Etat cautionne et entretient depuis plus de 4 siècles nonobstant les récentes poursuites que vous exercez contre le sieur HUYGUES DESPOINTES et qui ne sont que poudre aux yeux dans la mesure les effets se voient d’emblée annulées par les poursuites que vous exercez contre Elie DOMOTA lequel ne fait pourtant que dénoncer ce racisme.
L’Etat français, avec sa justice aux ordres, poursuit ce qu’il a toujours fait depuis 400 ans : apporter son soutien, en toutes circonstances, à la caste Béké qui détient les rênes de l’économie le Guadeloupe. Mais qu’ils le veuillent ou non, plus rien ne sera comme avant, c’est qu’affirme le peuple de Guadeloupe.
L’annonce de représailles par la justice française en Guadeloupe à l’encontre d’un militant qui a su incarner les valeurs et revendications du peuple guadeloupéen face à la « pwofitasyon » des gros patrons au premier rang desquels se trouvent les békés alliés séculaires de l’Etat français, n’a donc rien de surprenant.