Le mercredi 11 octobre 2006, lors du Conseil d’Administration, nous avons assisté aux derniers soubresauts de Christian Jolivière.

Il a lu une lettre de 7 pages, adressée au Conseil d’Administration où il confirmait aux signataires (ARH, Président du Conseil d’Administration et UTS-UGTG) qu’il n’appliquera pas l’accord du 22 août, ni dans son esprit, ni dans ses dispositions.

Mieux, il a décidé de recommencer la négociation sur nos 58 points de revendications sous la direction d’un médiateur.

Et, il précise que de toute façon il refuse le départ en congé de Roselyne jusqu’à sa nomination, il refuse de discuter de la situation des Borgia-Couriol, Alexandre et Figaro, il refuse d’arrêter les poursuites judiciaires contre nos militants, il interdit aux suppléants de participer au CTE, ….ect.

TIMAL-LA PALÉ

Ainsi, près de 2 mois après la signature d’un Accord de Fin de Conflit avec sa hiérarchie, Jolivière veut signer, à tout prix, et bien évidemment, il faut qu’il signe ce que, lui, aura décidé…. ridicule….affligeant. Certains lui ont conseillé de faire son protocole et de le signer tout seul ….IL NE VEUT PAS !!

OU VWÈ BAB ?!

Comment Jolivière peut-il penser que 3 signataires d’un accord satisfaisant, accord qu’il n’a pas été en mesure de négocier puissent, aujourd’hui, nier leurs engagements et signature, pour lui redonner son autorité et ses prérogatives, autorité et prérogatives qu’il a lui-même souillés dans des rapports mesquins tant avec les instances qu’avec les syndicats et la réglementation ?

Comment Jolivière peut-il penser que la DHOS lui confiera la reconstruction d’un CHU de plus de 500 millions d’euros, alors qu’elle était opposée à sa nomination en qualité de Directeur Général du CHU, qu’il a en 3 ans conduit le CHU dans le mur avec 3 millions d’euros de déficit en 2004, 8 en 2005 et plus de 19, prévus pour 2006, et qu’il persiste à entretenir un conflit social réglé à sa place ?

Comment l’équipe de direction peut-elle penser qu’il soit encore possible de négocier avec un individu qui vit toute confrontation comme une agression, au point de le soutenir dans sa folie et dans ses élucubrations de Super Directeur Général ?

Comment des syndicalistes, comme ceux de la CGTG-Santé ou des AGENTS SIWOTÈ comme les Simon COURTOIS ou Franck DENDELE, peuvent-ils porter « fos é kouraj pou direktè la » dans une pétition, directeur qui les méprise ouvertement, plutôt que de soutenir leurs camarades travailleurs en lutte contre l’arbitraire.

LANTÈWMAN SÉ POU 4 TRÈ !!

Les orphelins de Kowalsky portent toujours le deuil… ceux de Jolivière devraient commencer à machandé twèl !!

Quant à nous, UTS-UGTG, et la large majorité des agents du CHU, nous sommes fiers d’avoir osé dénoncer le système et les pratiques de Christian Jolivière.

Alors, maintenant que la DHOS s’est engagée à financer, et à appuyer la reconstruction du CHU, la reconstruction des rapports sociaux, la rénovation des conditions de travail, nous poursuivrons la lutte pour détiké le CHU et, obtenir que dans toutes ses structures, ses organisations et projets qu’il soit au niveau d’un Etablissement Public de Santé de Référence, accessible à tous.

C’est notre engagement dans l’accord du 22 août 2006…..

A la DHOS, à l’ARH et au Conseil d’Administration du CHU de confirmer les leurs, quelques soient les conséquences que leur décision pourrait avoir sur le parcours d’un homme, fut-il guadeloupéen !!

La lutte continue pour l’application immédiate de notre accord du 22 août 2006 !

Bay la vwa….Bay Balan… !!!

PAP, le 12/10/06

Section UTS-UGTG du CHU