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« On appelle l’ensemble des travailleurs du pays à participer à notre traditionnelle marche du 1er mai », a lancé André Forest, 2ème vice-président de notre organisation syndicale. " Il y aura aussi une animation festive autour du siège avec notamment la présence de la troupe du Wetr et vingt groupes feront une prestation musicale après le défilé des manifestants ", a ajouté notre responsable syndical. Cet appel est lancé à tous les travailleurs de Kanaky, un rassemblement qui se veut festif mais aussi politique.
Après le premier tour de la présidentielle, cette grande marche aura un " parfum électoral ". " Le seul que l’on puisse soutenir est le candidat de gauche ", a affirmé l’USTKE. Mise à part l’actualité politique française, les membres du bureau confédéral sont revenus sur des problématiques qui nous concernent.
" On parle aujourd’hui à deux ans de 2014 des échéances de l’Accord de Nouméa avec notamment la notion du rééquilibrage. Une thématique essentielle qui pose l’accès des kanak aux postes à responsabilité ", a-t-il rappelé. « Le principe de l’émancipation du pays ne pourra se faire sans les kanak », a conclu notre porte-parole. " Sur 96 postes de chefs d’établissements scolaires sur l’ensemble du pays, il n’y a qu’un seul kanak " , une situation très inégale selon Jacques Wabete, secrétaire général adjoint de la Fédération Enseignement USTKE.
La conférence de presse s’est poursuivie avec l’état des discussions en cours au CDS et autres commissions en lien avec notre organisation syndicale.
Le « Fond d’Assurance pour la Formation - FAF » : les négociations sont en cours sur ce point avec les partenaires sociaux. Un accord interprofessionnel devrait aboutir d’ici fin mai. Un autre dispositif est aussi en cours de discussion : la partie sur la productivité et la compétitivité. " Comment améliorer la productivité des salariés afin que les entreprises soient compétitives ? Alors que le SMIG est à 150 000 francs CFP ? Aujourd’hui le salarié génère de la productivité au niveau de son travail et les employeurs obtiennent des gains. La valeur ajoutée doit être partagée. Comment va-t-on partager le fruit de la croissance ? "
L’USTKE affirme qu’il faut « une réelle volonté politique tant de l’Etat que des institutions locales » pour changer la donne au niveau économique et sociale. Autre point de discussion avec les partenaires sociaux : la représentativité syndicale à l’intérieur des entreprises.
Rendez-vous à 8 heures devant le siège de l’USTKE à la Vallée-du-Tir.
Après-midi festive autour d’un plateau musical et restauration sur place jusqu’à 18 heures.