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Ce mercredi 30 septembre 2015 un demandeur d’emploi s’en est pris à des agents et à l’agent de sécurité de l’agence Pôle emploi de Bergevin à Pointe à Pitre.
L’agent de sécurité qui s’est alors interposé pour protéger les collègues a à son tour été physiquement pris à partie. Lui aussi a reçu des menaces de mort.
L’UGTG considère que cet énième agression est le résultat est, comme celles qui ont précédé, aussi le fruit des choix faits par la direction : dématérialisation des services (les téléphones des usagers sont supprimés des agences ; sous-effectif ; absence politique pour l’emploi et la formation des chômeurs de Guadeloupe.
L’usager de Guadeloupe comme d’ailleurs n’est ni un délinquant ni un ennemi des agents du Pôle emploi quand il demande simplement à pouvoir utiliser un téléphone dans un service public de l’emploi !
La direction doit s’expliquer sur le choix fait de supprimer des téléphones dans les agences au profit du 100% WEB et du tout Internet : en dépit du bon sens ; sans information des représentants du personnel ; malgré les alertes et interpellations :
• Des représentants UGTG lors du Comité d’établissement du jeudi 24 septembre 2015.
• Des représentants UGTG lors de la rencontre avec le directeur régional adjoint lundi 28 septembre 2015 à Jarry en présence du directeur territorial.
• Des représentants UGTG lors de la réunion de la délégation du personnel De ce 29 septembre. La direction doit s’expliquer aussi sur l’attitude IRRESPONSABLE (méprisante et rigolarde) du directeur régional tout au long de cette séance du CE où cette question a été évoquée. La direction doit s’expliquer sur le mail IRRESPONSABLE du directeur régional adjoint (M. Stephan JULES) qui nie l’agression envers les agents pour la réduire à une altercation usager-vigile !
La direction doit enfin s’expliquer sur les raisons pour lesquelles elle a tenté de saboter le vote du CHSCT du Pôle emploi de Guadeloupe pour une expertise sur les conditions de travail (dont la violence au travail), la santé et les risques psycho sociaux. En :
• Trainant au tribunal le secrétaire du CHSCT dans des conditions infâmes ;
• Envoyant une cadre mépriser sur les ondes d’une radio privée la secrétaire du CE ;
• En soumettant au CHSCT une lettre de mission pour l’expertise qui s’apparente à un faux.
Pour continuer à masquer une des conséquences de sa politique : les violences des usagers exaspérés par l’absence de perspectives et d’emploi contre des agents que la direction utilise comme bouc-émissaires !
UGTG Pôle emploi Mercredi 30 septembre 2015