Les derniers chiffres de la mortalité liés au Covid viennent d’être divulgués par l’ARS
lors d’une conférence de presse :

• 15 morts de plus la semaine dernière soit 31 morts sur 2 semaines. Ce
  chiffre catastrophique, rapporté à la population française correspond à 6000
  morts.

Et pourtant lors de l’audience de ce Mercredi 30 Septembre 2020 devant le Tribunal
Administratif, l’ARS et le CHU nous assuraient que tout était sous contrôle et que tout avait été mis en œuvre pour la santé des Guadeloupéens comme dans tous les CHU de France.
Dans ce point presse, l’ARS a rappelé que ce sont les personnes atteintes de maladies chroniques qui sont les plus vulnérables, soit plus d’un quart de la population Guadeloupéenne (100 000 personnes).

Et quelle réponse hospitalière face à cette réalité connue de 100 000
Guadeloupéens en santé précaire, en sursis ?

Ce matin, nous avons même entendu à l’audience que l’UGTG engageait des
procédures inutiles et dangereuses car cela abîme l’image de l’hôpital. Désolé pour
l’image du CHU,… mais ce qui nous intéresse, c’est la santé des Guadeloupéens.
On nous dit « les mêmes droits pour tous », mais avec 6000 morts en 15 jours, le
gouvernement français aurait sauté. Depuis 1635, on nous demande d’accepter ce qui n’est pas acceptable. Pour rappel, 95% des guadeloupéens sont aujourd’hui
empoisonnés au chloredécone dans le cadre d’un énième mensonge d’Etat.
Alors que tout le monde l’entende bien : nous ne l’accepterons jamais.

A cet instant, nous revient en mémoire le refrain de la chanson de Tonton David « Car je suis sûr, sûr qu’on nous prend pour des cons, mais j’en suis certain quelque
chose ne tourne pas rond ».

PON DISOU PA PÈD, tôt ou tard, les faits parleront et chacun devra répondre de ses actes. NOU PÈKÈ FÈ DÈYÈ !!

Le Secrétaire Général
Elie DOMOTA
Pointe-à-Pitre, le 30 Septembre 2020