Depuis le 12 février, un agent du CHU, suspendu depuis le 27 octobre 2021, parce que non vacciné, a entamé une grève de la faim. Il proteste contre l’iniquité de la décision qui le prive de son salaire, des moyens de subvenir aux besoins de ses enfants et de sa famille, alors qu’il n’a commis aucune faute professionnelle. Il dit défendre la dignité de TOUS ceux qui sont frappés par cette loi contestée par la majorité des GUADELOUPÉENS et pour sa dignité d’homme. Il s’appelle Denis DELOUMEAUX  !

PEUPLE DE GUADELOUPE… OSONS … !!!

Quelle que soit notre situation actuelle, dans notre famille, dans notre entreprise, dans notre quartier, dans notre commune, nous avons un GESTE à faire, nous devons montrer que nous sommes SOLIDAIRES de l’engagement de cet homme qui se bat pour la DIGNITÉ de TOUS.

Nous devons par une forme ou une autre manifester notre mécontentement face à une mesure excessive, voire totalement arbitraire.

Entre le mois de Juillet 2021 et le mois de Février 2022, le gouvernement français a géré la pandémie de Covid-19 d’une manière absolument partisane. Entre une loi que le législateur a imposée à TOUS, sans prise en compte des situations particulières et la défense des sociétés pharmaceutiques productrices de traitements inappropriés, bien souvent, la France est confrontée aujourd’hui à la décélération du développement viral. Faut-il continuer à injecter un produit « non homologué et controversé »  ? Telle est la question qui se pose, alors que de nombreuses personnes sont privées de salaires depuis Octobre 2021, pour non injection. Ce n’est pas une blague. Cela s’appelle de l’assassinat social  ! Il faut mettre fin à ce crime ! Piki la paka maché !!

NOUS DEVONS STOPPER CETTE MACHINERIE SCÉLÉRATE  !!!
TRAVAYÈ GWADLOUP, TOU A TOU MILÉ AN BRANKA…  !!!

Camarades Travailleurs, aujourd’hui ce sont les salariés du CHU, de l’Action sociale, les pompiers qui sont directement touchés par l’application intempestive de ces mesures, mais ne vous méprenez pas, d’une manière ou d’une autre TOU A NOU TOUT DÈYÈ  !

Les actions qui ont été jusqu’à maintenant mises en œuvre dans le cadre la gestion de la pandémie de Covid-19 ont démontré principalement une chose  : le «  bon citoyen  » est celui qui obéit aveuglement au diktat au Gouvernement.

Dans les entreprises, publiques et privées, il s’agit de démontrer, de la même façon, qu’il y a le «  bon  » et le «  mauvais  » salarié. Aussi, Camarades Travailleurs de tous les secteurs économiques, vous êtes confrontés à un changement dans les rapports sociaux qui vise à remettre en cause notre liberté de revendication, notre liberté d’expression, de conscience, de déplacement, notre liberté de choisir…etc.

Les élus se taisent et sont donc complices de cet assassinat.

Dans le cadre des suspensions prononcées par la direction du CHU, par d’autres établissements publics, par des entreprises associatives ou privées, il y a lieu de se demander ce qu’a déjà fait notamment le Conseil Départemental chargé de l’action sociale ?

Le Collectif des Organisations a essuyé un refus de négociation de la part du gouvernement et des assemblées locales. Aussi, la réduction à l’état d’épaves sociales de plusieurs centaines de salariés Guadeloupéens devrait devenir une «  situation urgente  » et ainsi être inscrite comme priorité de l’intervention immédiate des élus et Assemblées de Guadeloupe. Rien n’y fait. Au contraire, le président du Conseil Départemental s’est empressé de faire un tour des institutions françaises à Paris et est revenu avec un catalogue de mesures pour « entendre, comprendre et co-construire l’avenir de la Guadeloupe  ». Concernant la situation immédiate en Guadeloupe, il n’a pas de réponses, mais au sujet de la Guadeloupe de demain, Guy LOSBAR est porteur d’un rapport des «  élus Guadeloupéens mobilisés pour une sortie de crise  ». On se demande, de quelle Guadeloupe parle-t-il.

 Où est passé la Guadeloupe des suspendus  ?

 Où est la Guadeloupe de Denis DELOUMEAUX  ?

 Quelle considération pour la Guadeloupe qui, depuis Juillet 2021, manifeste tous les samedis dans les rues  ?

Nous devons convenir que nous n’avons pas d’élus Guadeloupéens, mais des représentants du système colonial français qui ne se préoccupent que du sort de leur mandat et de leur casier judiciaire, ainsi va « l’avenir de la Guadeloupe  ».

Face à un tel défi, il n’y a pas d’autres alternatives que LALIT, LALIT, LALIT  !!! Le Collectif des Organisations, depuis 34 semaines se préoccupe d’informer, de conscientiser notre Peuple et l’ensemble des Travailleurs. Voilà pourquoi aujourd’hui nous demandons à TOUS, face à la situation particulière de Denis DELOUMEAUX, face à la situation générale de la pandémie Covid-19, d’oser un geste de dignité, pour soi d’abord, mais ensuite pour l’HOMME tout court, qui dit NON  ! Qui dit AWA  ! AN VÉ PA PIKI A YO  !

MAIS, GUADELOUPÉENS, QUE TU SOIS POUR OU CONTRE CETTE INJECTION RASSEMBLONS-NOUS LES  :

• Samedi 5 Mars 2022 : “DELOUMEAUX pou la vi” “KARAVANN Solidarité” an Tout Gwadloup

• Mardi 8 Mars 2022 à 18 H 30– MEETING Place de la Mairie au Moule

• Jeudi 10 Mars 2022 à 18h30 : MEETING Rond-Point des Chevaux, Basse-Terre

• Samedi 12 Mars 2022 à 9h : SANBLÉ Palais de la Mutualité

ANSANM NOU KA LITÉ…  !!!

Lapwent 03.03.2022

Collectif des Organisations en Lutte