Travayè komès lévé doubout !

Le Commerce est l’une des plus anciennes activités qui existe dans le monde, dont les règles sont imposées par les pays les plus riches.

Hier, c’était l’esclavage, aujourd’hui les hommes vendent leur force de travail mais c’est toujours l’exploitation, puisqu’on nous donne les miettes et encore.

Nos ancêtres se sont battus pour la liberté, nous avons le devoir de continuer ce combat pour améliorer nos conditions de vie et gagner encore plus de liberté.

En Guadeloupe, le Secteur du Commerce rapporte énormément de bénéfices pour les patrons.
Nous les salariés subissons leur domination depuis tantôt, leur dynastie continue à régner. Ils ne partagent pas les richesses que nous avons produites par notre travail.

Salariés du Commerce, mettons-nous en ordre de bataille pour une meilleure répartition de ces richesses.

An péyi Gwadloup, le Commerce est contrôlé par des grandes familles békés (HAYOT, DESPOINTES, VIVIES, BLANDIN, LEMETAYER, BOURRIEZ, etc…) ils dirigent toute l’activité commerciale de la Guadeloupe avec la complicité des politiciens assoiffés de pouvoir.

Travayè komès an nou mèt nou an balan pour fè vansé dé konvansyon la.

Kanmarad, cela fait 4 ans que nous avons commencé la négociation des deux Conventions Collectives avec la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi, le patronat et les autres syndicats ouvriers, nou toujou bloké sur les grilles de salaire dont les patrons refusent arbitrairement de discuter.

Ka nou dwèt fè ?

Répondè réponn… !

Nous devons nous organiser pour faire accepter nos légitimes revendications. Cela passe d’abord par la mobilisation du 29 novembre 2005, que nous Travailleurs du Commerce, avons le devoir de réussir cette journée par notre présence en masse (militants, syndiqués et sympathisants).

Notre revendication principale est l’aboutissement et la signature des Conventions relatives au Secteur du Commerce et au Secteur de l’Automobile.

Quand on sait que la mise en application d’une Convention Collective règle 80% des revendications posées dans son secteur ; on comprend très bien que les syndicats souhaitent et militent pour le dialogue.

Travailleurs du Commerce, faisons de cette journée du MARDI 29 NOVEMBRE 2005 un premier avertissement aux patrons et à l’Etat.

Travayè Komès nou tout an larila MARDI 29 NOVEMBRE 2005 à Pointe-à-Pitre

Rassemblement 8 h devant le local de l’UGTG

P-à-P, le 21/11/05

UEC-UGTG