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Le 16 et 17 Décembre n’étaient qu’un avertissement à tous ceux qui, à divers titres, ont une parcelle de pouvoir dans notre pays. Malgré la désinformation et les manipulations, d’autres Travailleurs viennent nous rejoindre dans un konvwa puissant, massif et déterminé.
Plus que jamais nous affirmons à tous les exploiteurs et à tous les profiteurs (État, Capitalistes, Collectivités majeures...) : La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo ! Yo pé ké fè sa yo vlé an péyi an nou !
Le coût élevé de la vie dans notre pays est dû essentiellement à une taxation abusive (Etat et Collectivités) et à des marges bénéficiaires exorbitantes faites par les gros importateurs qui réduisent la Guadeloupe à une colonie de consommation avec la complicité de l’Etat.
Les banques et établissements financiers en Guadeloupe, outre le fait qu’ils n’accompagnent pas les projets portés par des Guadeloupéens, font payer trop cher leurs services et pratiquent les taux d’intérêt les plus élevés.
Dans notre situation, marquée par un chômage massif, l’emploi précaire et les licenciements dont les femmes sont particulièrement victimes, la hausse du coût de la vie touche toutes les catégories sociales et plus durement encore ceux qui ont peu de ressources financières. Les conséquences aujourd’hui sont un appauvrissement et un surendettement entraînant l’impossibilité de payer les loyers, les charges, les impôts et de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille (se nourrir, se loger, se soigner, se former...).
Cette misère sociale est propice à toutes les déviances (drogue, alcoolisme, violence...).
Toutes les activités devant soi-disant assurer le développement de la Guadeloupe s’écroulent (canne, banane, ananas, melon, hôtellerie et tourisme...).
La production Guadeloupéenne est marginalisée et mise en difficulté.
Les agriculteurs, les artisans, les marins pécheurs ont les pires difficultés pour produire et commercialiser à un prix concurrentiel leur permettant de vivre. Ils sont écrasés par les taxes et impôts. Les aides et subventions sont inadaptées, voire inexistantes.
Le droit à l’éducation et à la formation, essentiel au développement des jeunes et des travailleurs de notre pays, est bafoué.
L’École qui chaque année rejette à la rue 850 à 1000 jeunes sans diplôme et sans formation est en échec dans ses missions essentielles. La formation professionnelle est sacrifiée (fermeture de l’AFPA, faiblesse des budgets qui lui sont consacrés...) et laissée à des affairistes plus enclins à se remplir les poches qu’à assurer une formation de qualité.
En définitive le Guadeloupéen, diplômé ou pas, est exclu du marché du travail an péyi-ay.
Face à l’incapacité de ceux qui ont un pouvoir et des responsabilités à poser ces problèmes et à y porter des solutions, des organisations syndicales, des associations et mouvements culturels, des partis et organisations politiques ont décidé à travers un vaste mouvement populaire de les poser, de proposer des alternatives et d’exiger des négociations pour les faire aboutir.
Ce mouvement populaire s’est exprimé massivement (plus de 6000 manifestants) dans les rues le Mardi 16 à Pointe-à-Pitre et le Mercredi 17 à Basse-Terre !
Aussi, nous appelons l’ensemble des Travailleurs et du Peuple Guadeloupéen à rejoindre et à intensifier ce mouvement à partir du MARDI 20 JANVIER 2009 en se mettant en grève reconductible dans les entreprises et les administrations, dans tous les secteurs d’activités, dans les écoles, sur tout le territoire de la Guadeloupe pour exiger notamment :
La baisse immédiate de 50 cts du prix des carburants ;
La baisse des prix de tous les produits de première nécessité et de tous les impôts et taxes ;
Une augmentation du salaire minimum de 200 Euros nets ;
La baisse du prix de l’eau et des transports de passagers ;
La titularisation de tous les précaires publics et privés ;
Le reversement des sommes abusivement perçues par la SARA et les Collectivités dans un fonds destiné à la formation et à l’emploi des jeunes et à l’organisation d’un véritable service des transports de passagers ;
La restitution par la SARA des trois (3) millions d’Euros versés par l’Etat et les Collectivités ;
La création en remplacement de la SARA d’un service public d’approvisionnement et de distribution des carburants garantissant la transparence, la qualité et l’accès à un carburant au meilleur coût ;
La sauvegarde du patrimoine de l’Hôtel Kalenda et le reclassement de tous les salariés de Kalenda et Anchorage ;
Le développement de notre production afin de satisfaire les besoins de la population ;
Le droit à l’éducation et à la formation pour la jeunesse et les travailleurs de notre pays ;
La priorité à l’embauche et aux postes de responsabilité pour les Guadeloupéens et le refus du racisme à l’embauche ;
PARTICIPONS MASSIVEMENT AUX MEETINGS D’INFORMATION :
Vendredi 9 à 19 H 00 : Sur le Boulevard, devant la poste à BASSE-TERRE
Mardi 13 à 19 H 00 : Place de la Mairie à BOUILLANTE
Vendredi 16 à 19 H 00 : Place de la mairie au MOULE
Lundi 19 à 19 H 00 : Devant le Palais de la Mutualité à P-à-PITRE
Jeudi 22 à 19 H 00 : Devant le Palais de la Mutualité à P-à-PITRE
SAMEDI 24 JANVIER 2009 : RASSEMBLEMENT A 09 H 00
PLACE DE LA MAIRIE A POINTE-A-PITRE
ADIM - AFOC - AKIYO – AN BOUT’AY - ANG - ANKA – ASSE - KAP Gwadloup - CFTC - CGTG - COMBAT OUVRIER – CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE – COPAGUA – CSFG - CTU – ESPERANCE ENVIRONNEMENT – FO – KAMODJAKA - LES VERTS - MADICE - MOUVMAN NONM - PCG - SOS B/Terre ENVIRONNEMENT -SPEG - SUD PTT GWA - SYMPA CFDT - TRAVAYE é PEYIZAN - UDCLCV - UIR CFDT - UGTG - UPG - UPLG - UMPG - VOUKOUM
Lapwent, 30.12.08
ka o fé,
je suis choqué de voir que l’accord des prix du carburant a du être payé !
ex salarié de usine Gardel, ayant travaillé au coté de représentant UGTG,comme julien marinette, martail basram, christian lubin je suis non loin surpris des problèmes de la socièté, la mondialisation et les actionnaires n’ont fait que d’amplifier les injustices sociale. je me joins à vous pour cette manifiestation en espèrant pas trop de débordement.
un grand kyenbé réd é pa moli
olivier
UGTG NOU TOUTE KAY MOBILISER POU GAGNER COMBA LA POU PEPE GUADELOUPE QUI Y TE POIN ON MOI MAI FO NOU GAGNER VOLE NOU K SUBI DEPUIT DES L ANNE
"UGTG, Nou tout kay mobilizé pou gannyé konba la pou pèp Gwadloup... Fo nou gannyé vol nou ka sibi dépi dé lanné..."
Titak titak plis nou ké ékri’y titak titak myé nou ké maké’y, lang natif natal annou...
Kenbé.
Mètweb
La messe est dite pour la Guadeloupe.
Les individus équipés d’un cerveau en état de marche et non imbibé de rhum et de carnaval comprendront.
Pour les autres de toute façon il n’y a plus rien à faire.
Douvan
En ka pwofité pou voyé on gran woulo bravo pou dé moune ki ka gadé la réalité en fass et ki ka proposé dé lidé pou fè valè a péyi en nou évolué. Mai fo guadeloupéen mobilisé, sa ki ka fè mwen la penn sé kè trop guadeloupéen fouté pa mal, paka mété yo doubout pou fè péyi la avancé, nou tout’ vlé indépendanss en nou, mè nou ké pé preny selmen si dépi konyen la nou ka mété nou la pou évolué, pou poté dé lidé nouvel, pou ni ti bwen pliss ambition, plis créativité. Sa ka fè mwen la pèn lè en ka vwè dé ti jenn kon mwen paka pren pon sentimen a sa ka fèt en péyi a yo, ki ka passé jouné a yo ka fimé zeb ou dé gran nonm mem, ka bwè alcool. Fou nou mèt nou doubout. 40% Chomaj sé on réalité, mè fo nou inové, fo nou dévlopé activité ki ka promotioné kilti lokal en nou
Oui a l’indépendance mais pa a nimpot’ ki pri, fo nou pé montré toute moune sa nou capab’ fè et sé yenki si nou mété nou bien konyen la nou ké vansé
Foss a tou sa ka goumé pou nou
..La gwadloup, sé on péyi a difé..on péyi a chalè..sé pou sa yo mété nèg travay adan y..
1 pain : 1.30 euros à Moule
1 Floup : 1.85 euros
1 bonbon à la menthe : 0.65 euros..
En Guadeloupe, 1 euros = 1 franc..
Les patrons et chefs d’entreprises commencent déjà à pleurer en prétextant comme d’habitude, qu’ils ne pourront payer les salaires et seront obligés de fermer..
Il eut été correct que pour un fois, au lieu de verser dans le négationnisme, le nihilisme et la critique systématique de notre action louable car non catégorielle, ils se réunissent en collectifs eux aussi, et qu’ils fassent remonter par des actions leurs revendications auprès du vampire institionnalisé qu’est l’ETAT français.
Car des revendications, ils en ont !..Taxes et charges trop lourdes..Main mise des toubabs sur le travail local..Racisme à l’embauche dans leur propre pays..
Il y a du travail dans ce pays, les entrepreneurs et artisans avec qui je travaille tous les jours l’affirment..seule la voracité de l’état français est un obstacle au développement de mon pays.
La démocratie de toute façon n’est qu’un leurre, une ignominie destinée à maintenir en place un système qui ne me représente pas, ou je ne me reconnais pas.
Des gens, forcément issus d’une élite, cooptés de postes en postes, leur vie durant, n’ayant aucune connaissance de ce que peut être par exemple gérer une entreprise en engageant leur responsabilité et leurs fonds, n’ont jamais fait un chèque de salaire, hypothéqués leurs biens pour monter cette entreprise, légifèrent, décident en me disant ce que je dois faire, combien d’impôts je dois - obligatoirement - payer, sans tenir compte de ma réalité, de mes - vraies - difficultés.
Ces gens vivent dans une sphère à laquelle je n’aurai jamais accès et décideraient pour moi ?..
J’en ai assez de tout ce système sclérosé et vicié qui entretien une monarchie française déguisée avec ses petits potentats aux petits pouvoirs leur faisant allégeance sur notre territoire..
Marre des exactions de leurs chiens de guerre continuellement dans l’irrespect de ma population et l’excès de zèle..
Marre de ne pas être reconnu à ma juste valeur dans ce pays..
Marre de ne pas être décisionnaire des projets, idées et actions qui engageront mon pays dans ce paysage mondialisé..
Marre de ne pas voir se dessiner le pays de rêve que je souhaite laisser à mes enfants..
Marre de voir d’autres, sans cesse, et par flots de plus en plus nombreux se partager mon pays comme un gâteau auquel je n-ai pas droit, vivre entre eux comme au temps de l’apartheid en me prenant de haut..
Je suis né sur cette terre et les miens aussi..
Nietzche disait et à juste titre ; " du chaos nait l’ordre.."
..Dont acte..
Salut à tous !
Je suis étudiante et je viens donner mon avis !
Je suis tout à fait d’accord à l’appel à la grève car comme on a pu le constater c’est ce qui fait qu’on nous entend ! c’est vrai qu’il bloque nos déplacements et nous empêche de nous mouvoir dans notre petit confort. Mais n’est-il pas vrai que le blocage de décembre sur la baisse de l’essence a allégé un peu votre porte-monnaie.
Personnellement ça ne me dérange pas que l’on coupe l’électricité et l’eau qu’on me bloque car un pack de yaourt à 6 euros , une bouteille d’huile à plus d’un euro et j’en passe c’est vraiment du n’importe quoi ! Une mère de famille de 2 enfants ayant des moyens réduits ne peut pas se permettre d’acheter ce genre de produits tout le temps c’est limite devenu un luxe en Guadeloupe !
On nous voit dans l’Europe comme des grévistes et des gens qui se plaignent pour rien. Alors que les syndicats et gréviste bloquent les routes et l’économie du pays pour pouvoir mettre 20 euros dans nos voitures et voir la jauges d’essences montées et nous permettre d’aller au travail, pour se battre contre les licenciements abusifs d’un d’entre nous etc... alors qu’en France quand il y a des grèves les CRS sont obligés d’intervenir car il y a des armes des incendies. Les grèves sont maintenant presque le seul moyen de se faire entendre.
Vous allez me dire que je suis jeune et que je connais pas la vie pas plus que ça mais je vois la galère autour de moi.Au lieu de penser à OBAMA et à ce que peuvent penser les touristes pensons déjà à nous ! Améliorons notre quotidien car c’est nous qui vivons ici.Le touriste il s’en va et OBAMA doit s’occuper de l’Amérique !
Nos propres dirigeant Français n’en ont rien à ciré.
J’ai écouté l’autre jour la radio les gens devaient réagir sur "la vie chère" en Guadeloupe disons plus de 60% des gens qui ont appelé racontaient , excuser moi de le dire mais que des bêtises ! l’un parle de sa paire de chaussures acheté à 200 euros que c’est beaucoup trop cher ( cependant elle l’a déjà acheté), une autre personne raconte qu’il ne peut pas se déplacer pour aller voir sa copine, un autre demande a quel moment faut aller faire la queue dans une station et j’en passe .
Non mais la je pense qu’il faut se réveiller très peu de personne ont parlé des aliments beaucoup trop chers que l’on fasse ces courses dans un lolo ou dans un supermarché ! vous vous rendez compte un exemple tout bête le prix du lait, la brique de lait 0,85cts c’est 5 francs !
Mais ce qui la rend la vie si chère en Guadeloupe est quand même le manque de volonté, la fainéantise et la lenteur !
Rien qu’à voir à l’université on a des moyens on a de bons étudiants qui en veulent qui se heurtent à une administrations lente et qui manquent de politesses et ça c’est partout .Il ne faut pas se plaindre que tous les étudiants et les bons éléments en Guadeloupe s’en vont. On est pas du tout solidaire.
J’espère que 2009 va faire prendre conscience à beaucoup d’ entre nous que maintenant ce n’est pas une question de "Noir " car tout le monde galère les blancs , les indiens, toutes les communautés vivants en Guadeloupe car nous sommes tous une partie d’un puzzle et franchement si on était tous ensemble et chacun à sa place On aurait un beau tableau de la Guadeloupe notre économie serait bien plus prospère !
Pran lajan-la, la i ja yé.
Parapôt a moun ki pa ay travay é kipa déplasé, EDF ka touné o ralanti, kon péyi Gwadloup mêm.
Sa védi, dapré mwen, ké sé on ékonomi jénéral péyi-la fê.
An tann di an kamo a télé Gwadloup kê yo fê swasantdis pou san an mwens.
Pani mwayen mêt lamen asi "ékonomi"la-sa pou mêt fowmasyon si pyé pou jenn ki an lari-la ?
Es pani on jan pou pran ti bwen pou nou okipé dê gran anman é gran apa ki ka viré a la bébétoum ?
Ki dô kalité ékonomi, san fôsé pon moun, nou té ké pé fê ankô ?
Si nou di, an chak kadi kous nou fê an men a sé moun-la, sé moun la mêm ka mêt dé éro pou lé transpôté ki rété atê, sé pa on ti môso solisyon ?
Sé mêm moun-lasa, yo pa téhé pé mêt tout gran kalité pawkin a yo a dispozisyon pou kiltivaté, maren péchê, élvèdzannimo pé fê on mawché réjional asi yonn dé jou ? Evê favê-lasa, yo téké pé ni on pal pou péyé chaj ka pézé anlê yo.
Fanmi an nou, ti moun an nou ki janbé dlo, si nou rété kalkilé konmen lajan yo ka poté ba moun a aviyon, es pani mwayen pwa a yo pézé pou yo pé rantré an kaz asi dé vol êspésyal, lê yo an vakans, sachan kê grenn diri ka fê sak ?
Pou ay pi fon an mouvman-la, es tini ti kouyonnad moun pé gannyé an men a kolektif-la [ti chapo, ti trico, ti pôklé, ...] pou fê sou rantré ba sa i ka vwê bon mizê pou antré an lit-la ?
Mouvman-lasa istorik. I fê listwa dan listwa padavwa sé mêm jou i komansé Obama komansé travay.
Ki moun ka pran tan asi tan ay pou maké, mo pa mo, sa ka pasé pou ti moun lékôl konprann poukwa lékôl a yo paka akéyi yo ?
Ka mouvman-la ka di oben fê pou moun isi ki on dôt koté é ki ka soufê an dôt jan ?
Yo pé pa rantré kon yo vlé pas :
panni travay pou yo
panni tê pou kaz a yo
péyi two dêyê parapôt a la yo yé [administrasyon, nouvêl teknoloji, pri a dlo, pri a limyé, pri a gazôl...]
biyé la chê kon patini
Yo lwen, mé yo sé on fôs osi ! Yo sé on fôs an dêrô ki ka mandé rantré a kaz ay ! Yo fô ! Yo savan ! Yo enmé péyi-la !
Ann lonji yo lanmen pou yo rantré an mouvman-la !
Ann mandé yo voyé lidé yo ni, êspérians yo viv, stratéji yo konnêt. Konba péyi Gwadloup ka konsêrné yo osit.
An ka koda.