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Site : http://ugtg.org
Page : spip.php?article809
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Les contrats aidés ce sont les « contrats d’avenir » (CAV) et les contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE). Derrière ces grands mots, la réalité c’est une exploitation sauvage. Ces travailleurs ne gagnent que 600 à 800 euros, souvent payés en retard. Les contrats durent entre 6 mois et deux ans, et leur renouvellement est limité.
On compte plusieurs milliers de contrats aidés en Guadeloupe, dont presque 1 000 dans les établissements scolaires. Sans eux, pas de cantine, pas d’entretien des locaux et du matériel, pas de secrétariat.
De très nombreux contrats aidés sont employés dans les associations et les collectivités locales. Sans eux, pas de projets, pas d’activités culturelles ou sportives.
Mais la précarité touche aussi d’autres catégories de salariés. Les auxiliaires de vie qui permettent la scolarisation des enfants handicapés. Les assistants d’éducation et les assistants pédagogiques qui aident les enfants à surmonter leurs difficultés à l’école. Et on trouve aussi des contractuels dans d’autres secteurs.
Dans le cadre du mouvement LKP, un comité d’organisation de tous les travailleurs précaires s’est créé le samedi 7 mars.
Pour les salaires : l’arrêt des retards de paiement et une revalorisation immédiate de 200 euros, nets mensuels, au 1er mars 2009.
Pour les contrats de travail : le réemploi immédiat des contrats arrivés à échéance pendant la grève et dans les mois à venir.
Pour le contrôle des employeurs : la vérification des sommes perçues pour nos salaires.
Pour les conditions de travail et l’exercice du droit syndical : le respect du contrat signé et du code du travail.
Pour la formation : le respect de l’obligation de mettre en place des formations, qui doivent être qualifiantes et diplômantes, choisies par les contrats aidés et précaires, et effectuées sur le temps de travail.
Pour faire disparaître la précarité : la mise en place d’un plan de titularisation des précaires de Guadeloupe et la création de postes d’agents titulaires pour toutes les missions qu’ils assurent.
L’Etat et les collectivités locales doivent arrêter la pwofitasyon
sur les contrats aidés et les travailleurs précaires !
Dans l’accord signé le 4 mars 2009, l’Etat et les collectivités s’engagent à faire le point et à ouvrir des discussions pour résorber la précarité avant la fin du mois. C’est pourquoi nous leur avons demandé par courrier une rencontre le 20 mars.
Pour nous contacter :
Karine 0690 57 91 13 – Jean-Marc 0690 16 06 13 – Murielle 0690 91 39 71
Et pour le LKP : Quiaba 0690 33 74 14
Planning des mobilisations des contrats aidés et autres précaires :
Lundi 16 à 7h devant la mairie de Ste Rose + 11h : conférence de presse à la mutualité
Mardi 17 : diffusions de tracts dans les communes + réunion à 17h30 au local CGTG à Bergevin
Jeudi 19 : marche et prises de parole, RDV 8h mutualité
Merci de signaler aux collègues de votre établissement qu’un comité de mobilisation s’est mis en place, qui fonctionne par commune. Ils peuvent me contacter s’ils souhaitent y participer :
Delphine : 06 90 84 33 30, Karine : 0690 57 91 13 .
Contrats aidés & précaires
Contrats aidés & précaires
Bonjour
En Europe, nous luttons aussi contre la précarisation de l’emploi.
Certains luttent pour le versement d’un revenu inconditionnel (sans contrepartie de recherche d’emploi) d’un montant de 850€ au moins pour les chômeurs et les RMIstes, la réintégration de tous les radiés du chômage sans revenu et de tous les radiés du RMI sans revenu.
Il n’y a peut être pas de RMI en Guadeloupe, mais est-ce que le LKP a des revendication concernant le montant de l’allocation chômage (ASS par exemple) ou les radiés du chômage sans revenu ?
Merci de votre réponse.
Bonne continuation