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L’ETAT Français poursuit et perpétue sa barbarie judiciaire en condamnant lourdement des Jeunes, des Pères de famille, des Travailleurs par des décisions de justice iniques. Ces 8 Hommes sont accusés de dégradations survenues lors de la manifestation du 23 octobre 2004.
Fidèle à sa ligne politique d’intimidation, de répression et d’exploitation des Hommes et des Femmes de ce pays, la justice coloniale entend, à travers ces décisions arbitraires, signifier à tous que, dorénavant elle n’admettra aucune contestation, aucune manifestation.
Il nous a été très clairement démontré lors de ces simulacres de procès que la ligne de défense de l’Etat Français face à cette montée de la révolte, face aux cris contre l’injustice et la misère se limite à la destruction de la vie de tous ceux qui oseront contester l’ordre établi, qui oseront lever la tête et refuser de vivre à plat ventre.
L’UGTG condamne, cette fois encore, avec la plus grande fermeté ces condamnations qui vont de 1 à 4 mois de prison ferme à l’issue de parodies de procès sans preuve sans témoins, sans débat contradictoire, comme à l’accoutumée.
L’UGTG affirme sa totale solidarité avec tous les Jeunes et tous les Travailleurs victimes de cette répression et assure leur famille de son entière disponibilité pour les aider à combattre l’injustice et l’arbitraire.
La lutte continue. L’arbitraire colonial n’a jamais eu raison devant un Peuple mobilisé, organisé et déterminé à défendre tous ces droits.
Le Secrétaire Général
R. GAUTHIEROT
Pointe-à-pitre, le 25.10.04