Origine du document
   >Site : http://ugtg.org
   >Page : spip.php?article1137
   >URL complète : http://ugtg.org/spip.php?article1137

National Citer : La nébuleuse compradore gérée par Olivier Badlou

 

C’est en ces termes que l’on pourrait qualifier cette société, tellement il y
persiste un flou artistique lorsqu’il s’agit d’aborder les questions de salaire, d’acquis sociaux, de primes, d’ancienneté… bref de tout point se référant aux simples droits fondamentaux des salariés.

Pas bien surprenant après tout, « National Citer, la nébuleuse » n’appartient-elle pas aux compradores békés, profiteurs, esclavagistes HAYOT et alii, gérée par leur invétéré sous-fifre, Olivier BADLOU !

Imaginez un seul instant dans quel enfer vous vous trouveriez, si vous vous mettiez à égrener inlassablement le chapelet des injustices, incohérences et abus qui existent et persistent dans cette société, tellement ses dirigeants manient avec brio tous les maux de la
Pwofitasyon : inexistence de contrat de travail, imbroglio sur le calcul de la prime de bilan, subreptice disparition de la prime d’ancienneté, eaux troubles sur l’état financier de l’entreprise, évaporation
de 150€ sur les salaires consécutive au passage aux 35 heures…

Ce sont bien là les maîtres mots de ces esclavagistes modernes. En somme, National Citer s’affiche comme le bastion du Non droit du travailleur !

Pour autant, contre vents et marées et grâce à l’acharnement, la pugnacité, la témérité des délégués du personnel de l’ULTEA-UGTG, nous avons réussi, à raché certains droits : tableau d’affichage pour les salariés ; contrats de travail refaits remontant à 2005 pour certains mais sans la mention si importante de l’ancienneté ; institution de réunions mensuelles entre délégués et travailleurs et entre délégués et direction.

Men nou poko rivé anbout a jaden a Badlou tant le chemin à parcourir semble long et parsemé d’embûches. En effet, à peine le travail commencé, ce gérant mafieux mettait-il en place une véritable politique de fann tchou afin de réprimer les salariés pour leur participation à la mobilisation générale du LKP et singulièrement contre l’un de nos délégués du personnel.

Les faits, camarades, parlent d’eux mêmes : une décision de réorganisation des services au lendemain de la grève générale réaffecte la kamarad HELAN LOUIS Michèle sur le poste nouvellement créé d’assistant de gestion PME-PMI à l’agence de l’Aéroport Pôle Caraïbes, agence dont elle prendra par ailleurs la responsabilité.

Malgré les nouvelles fonctions et responsabilités du kamarad, le gérant refuse toute modification de contrat, exclut une révision proportionnelle de salaire et fait la sourde oreille aux questions de changement d’horaires, de modification d’organigramme...

Badlou vlé pa tann ahak et fomente en retour un véritable processus d’acharnement et d’harcèlement moral pour la pousser à la faute : retrait de tout matériel lui permettant d’assumer ses fonctions
(ligne téléphonique, logiciel, Internet), changement de codes d’accès informatiques jusqu’à la suppression pure et simple de son ordinateur.

L’objectif est clair : licenciement sec à défaut de ne pouvoir justifier d’un licenciement économique. Harcelée, pressurisée, tracassée, stressée, anmewdé, kanmarad la finn pa raté on viraj an chimen a travay-ay ! Résultats : côtes cassées, minerve, incapacité de travail, et opérations successives.

Côté Badlou, ricanement, mépris et arrogance ont été les réactions à la nouvelle. A croire que ces gens-là sont au dessus des lois et même de la justice divine ! Jusqu’à quand ?

Kanmarad fo nou lévé gaoulé ! Nou péké pwan’y !!!

Boula Gèl - Oktob - Novanm 2009
ULTEA - UGTG

Publié par ULTEA - UGTG le dimanche 18 octobre 2009

Forum article

Aucune réaction pour le moment !