Origine du document
   >Site : http://ugtg.org
   >Page : spip.php?article130
   >URL complète : http://ugtg.org/spip.php?article130

EDF Guadeloupe : un dirigeant de l’UGTG victime de la répression antisyndicale

 

POURSUITE DISCIPLINAIRE OU VENGEANCE ?

Sur injonction des deux principaux responsables de l’agence EDF de Petit-Pérou, le Directeur de centre a décidé de poursuivre Harry THOMIAS, dirigeant syndical de l’UGTG, sous l’angle du droit disciplinaire après l’accident d’origine électrique du 24 août 2005 dont il a été victime.

Le directeur, Jean-Michel LEBEAU a convoqué notre camarade Harry THOMIAS à l’entretien préalable le mercredi 5 octobre 2005 à 8 heures.

En réalité, Harry THOMIAS est poursuivi non pas pour le motif de non respect des consignes de sécurité, mais essentiellement pour satisfaire l’appétit des Messieurs LAGOUARDAT et ROLLET chef et adjoint du Service Qualité Produit qui n’ont jamais toléré qu’on dénonce l’insuffisance professionnelle de leur poulain Michel DURY à l’agence de Petit-Pérou.

Au lieu de tirer des conclusions d’amélioration suite à cet accident, le directeur s’est positionné sur la voie de la répression. Comme le MEDEF et le gouvernement Français avec son appareil judiciaire, la direction d’ EDF Guadeloupe tente de faire renoncer les travailleurs sur leur engagement à réclamer des conditions de travail plus satisfaisants.

A EDF Petit-Pérou où ailleurs, aucun salarié ne pourra échapper au même sort, quand on observe le comportement de bon nombre d’employeurs en Guadeloupe. A titre d’exemple nous pouvons citer le cas des travailleurs de Carrefour, Danone, Brico Céram, Jardins de Courcelles, Esso Lamentin, Caraibes-import qui ont connu ou sont encore sous le coup de la répression sur toutes ses formes, pour avoir simplement oser réclamer le droit d’exister.

Jusqu’au jour de l’accident, aucune note n’interdisait le port des lunettes anti-UV à EDF Guadeloupe. On continue toujours à voir aux emplacements réservés, des agents intervenants avec ces lunettes.

« Le Modèle Aryen » règne en toute quiétude. Leurs méfaits et ceux des « bwa-bwa » à leur solde sont passés sous silence, et sans la moindre vergogne ils continuent à mettre en pratique les procédés employés par leurs ancêtres pour faire disparaître tous ceux qui osent lever la tête et résister.

Est-il normal dans un pays dit d’égalité et de droit, que l’ex-ingénieur de sécurité devenu adjoint au chef du service des îles puis actuellement « expert » en sécurité n’a connu aucune poursuite quand il a causé la mise au noir du poste source de Marie-Galante.

Nou pé ké janmé dako èvè sa, è nou ka di tansyon !!

JOU NOU KÉ MÉTÉ NOU A JOUNOU PÒKÒ VWÈ JOU

Publié par UTE - UGTG le mardi 30 août 2005
Mis à jour le vendredi 28 novembre 2008

Forum article

Aucune réaction pour le moment !