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Yo vlé pran rèvanch a yo : Mobilisons-nous pour faire échec à la répression !

>Mots-clés : Solidarités 
 

Yo vlé pran rèvanch a yo !

Peuple, Travailleurs et Démocrates de Guadeloupe,

Mobilisons-nous pour faire échec à la répression.

déclenchée par l’état colonial contre les syndicalistes !

Soutenons sans réserve les militants de l’U.G.T.G

menacés par la justice coloniale !

Tous au procès le vendredi 20 mai,

à 14 heures au tribunal de Pointe-à-Pitre !

Le grand mouvement populaire déclenché par L.K.P au cours du premier trimestre 2009 pou déchouké pwofitasyon en Guadeloupe, a créé un immense espoir au sein du peuple. Pendant 44 jours, les travailleurs de tous les secteurs se sont mis en grève et ont bloqué leur entreprise. Le peuple est descendu massivement dans la rue pour exiger la tenue de négociations sérieuses sur la base de la plateforme de revendication du L.K.P. Les plus hautes autorités de l’Etat français ont tenté dans un premier temps de laisser pourrir la situation, mais face à la puissance du mouvement et à la détermination du peuple, elles ont dû, la mort dans l’âme, accepter de négocier avec le L.K.P et de faire des concessions importantes en signant les accords du 26 février et du 4 mars 2009.

Ce recul du pouvoir colonial était le signe que L.K.P avait frappé juste et avait trouvé la bonne méthode pour combattre les exploiteurs et les profiteurs de toutes sortes.

Depuis les événements de 2009, l’Etat colonial et la classe dominante n’ont qu’une seule idée en tête : prendre leur revanche sur les travailleurs, le peuple guadeloupéen et le L.K.P. Ils utilisent tous les moyens pour arriver à leurs fins.

Depuis le début du mouvement, ils ont pratiqué la calomnie et le mensonge à grande échelle, relayés par certains médias et responsables politiques.

Ils ont ensuite réprimé le mouvement par la force armée. Des centaines de gendarmes mobiles venus de France ont été le fer de lance de cette violence, arrêtant, matraquant et blessant de nombreux militants et tout particulièrement les jeunes. Aujourd’hui encore cette violence est omniprésente. Elle s’est récemment abattue sur les travailleurs grévistes de l’EDF à Jarry.

Et maintenant, ils font parler la répression judiciaire, leur arme la plus sophistiquée et la plus cynique. Des dizaines syndicalistes, pour la plupart membres de l’UGTG sont traînés devant les tribunaux pour être condamnés à des peines de prison et à de lourdes amendes.

C’est dans ce contexte que trois militants de l’UGTG : Fred LOUISE, Gabriel BOURGIGNON et Michel MADASSAMY sont convoqués le vendredi 20 mai à 14 heures au tribunal de Pointe-à-Pitre pour être jugés par la justice coloniale.

QUE LEUR REPROCHE T-ON ?

La justice coloniale ressuscite une affaire vieille de près de 10 ans liée à une manifestation pacifique (sit-in) qui avait eu lieu à la SARA le 14 novembre 2002. Ce jour-là les gendarmes ont chargé ; ils ont arrêté de nombreux militants et blessé gravement certains d’entre eux.

Fred LOUISE, militant de l’UTPP-UGTG est mis en examen pour rébellion et destruction de biens d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Dans cette affaire, c’est Fred LOUISE qui a été sauvagement tabassé par les gendarmes. Grièvement blessé, ils ont dû eux-mêmes l’hospitaliser à Basse-Terre.

Gabriel BOURGUIGNON dirigeant de l’UGTG est mis en examen pour rébellion en réunion et tentative de destruction d’un bien par incendie. Tout comme LOUISE, Gabriel BOURGUIGNON a été tabassé par les gendarmes puis incarcéré pendant un mois.

Michel MADASSAMY militant de l’UTPP-UGTG est mis en examen pour violence aggravée, selon le procureur, il aurait blessé 16 gendarmes.

Le pouvoir colonial pense qu’avec ses gendarmes, ses fusils, ses médias aux ordres, ses tribunaux d’exception et ses politiciens complices qu’il arrivera à décourager, à dégouter les travailleurs et le peuple de la lutte contre tout pwofitasyon . Nous lui disons : NON ! NON ! Et NON !

Nous guadeloupéens, nous sommes un peuple fier, héritier d’IGNACE, de DELGRES, de MASSOTO de SOLITUDE, de NESTOR et de tous nos ancêtres qui ont toujours lutté contre l’oppression coloniale et l’exploitation capitaliste.

Aujourd’hui LKP est là ! Depuis deux ans il se dresse devant l’Etat colonial pour exiger l’arrêt de toutes pwofitasyon en Guadeloupe.

PARTICIPONS MASSIVEMENT AUX MEETINGS D’INFORMATION

MARDI 17 MAI ET VENDREDI 20 MAI A 19 H00 DOUVAN BIK-LA.

PEUPLE, TRAVAILLEURS ET DEMOCRATES DE GUADELOUPE

Faisons du 20 mai une journée de mobilisation contre la répression !

TOUS DEVANT LE TRIBUNAL DE POINTE-A-PITRE A 14 HEURES !

JOU NOU KÉ MÉTÉ A JOUNOU

PÉKÉ VWÈ JOU !

Gwadloup sé tan nou – A pa ta yo !

LKP - Lapwent – 11 Mé 2011

Publié par le LKP le jeudi 19 mai 2011
Mis à jour le mardi 31 mai 2011

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