La centrale syndicale U G T G, salue la semaine anti coloniale organisée par les peuples colonisés par la France et plus particulièrement les participants au meeting de Paris du dimanche 4 Mars 2012.

Depuis 1635, la France colonise la Guadeloupe et foule du pied le droit des hommes dans notre pays, en témoigne l’extermination des caraïbes qui habitaient notre archipel à leur arrivée, en témoigne la mise en esclavage de nos ancêtres déportés d’Afrique.

Depuis 1635, les caraïbes et les « nègres marrons » se sont avec dignité battus pour la liberté, le respect des hommes et pour défendre la terre de Guadeloupe construit de leur sueur et de leur sang.

Depuis 1895, les travailleurs de Guadeloupe continuent le combat de ces dignes fils du pays en s’organisant et luttant sous le front syndical et politique bravant les fusils des militaires de l’état Français au service du capitalisme (trois morts en 1910, 6 morts en 1925, 4 morts en 1952, plus de 87 morts en 1967).

Aujourd’hui près de 4 siècles après le début de la colonisation, les gouvernements Français qu’ils soient de droite ou de gauche, continuent leurs exactions dans notre pays la Guadeloupe « destruction de l’appareil productif, empoisonnement des terres et de la population au chloredécone, destruction de notre jeunesse (chômage alcool, drogue), répression anti syndicale (procès de syndicalistes, amendes de plusieurs milliers d’euros) ».

Aujourd’hui près de 4 siècles après le début de la colonisation, nous, travailleurs et nous peuple de Guadeloupe avons choisit de porter la lutte dans la rue pour chasser l’état français de notre terre, moyen essentiel pour gagner notre émancipation et la souveraineté de notre pays.

Le combat des travailleurs et du peuple, dans l’esprit de nos ancêtres, dans la rue, dans sa nouvelle dimension commencée en 2009 ne fait que commencer

POINTE A PITRE, Le 3 Mars 2012

Pour l’UGTG

Le Secrétaire aux Relations extérieures

M. DAVILE