La lutte contre les cercosporioses jaune et noire qui touchent aujourd’hui les bananeraies de Guadeloupe, ne laisserait d’autres choix, si on en croit le lobby des grands planteurs, que de recourir à l’épandage aérien de pesticides, pourtant interdit en France.

Le pesticide utilisé pour lutter contre cette maladie se compose de deux fongicides :

le TILT et le SICO accompagnés d’un liant, le BANOLE. Les organismes officiels chargés de la classification des produits toxiques rangent le TILT et le SICO comme « des substances préoccupantes pour l’homme en raison d’effets cancérigènes possibles »... et le BANOLE est « considéré comme cancérigène ».

NE SOYONS PAS COMPLICES

Malgré les études alarmantes établissant de façon irréfutable la dangerosité de l’épandage aérien de pesticides, le lobby des planteurs de bananes a décidé de poursuivre l’empoisonnement de la Guadeloupe et de ses habitants. Il vient de demander une nouvelle dérogation à la loi.

UNE CONSULTATION PUBLIQUE EST OUVERTE EN PRÉFECTURE ET EN SOUS-PRÉFECTURE DU 18 MAI AU 18 JUIN 2012.

Il est du devoir et de la responsabilité de chaque Guadeloupéen de se mobiliser pour empêcher le Préfet de continuer à céder aux pressions des gros planteurs de bananes. C’est grâce à des dérogations que nous subissons les conséquences terrifiantes et irrémédiables de l’utilisation de la chlordécone.

RENDONS-NOUS EN MASSE À LA PRÉFECTURE (BUREAU DE MONSIEUR LAROCHE) OU EN SOUS-PRÉFECTURE (BUREAU DE MADAME CONSTANT), AVANT LE 18 JUIN, POUR CONSIGNER SUR LES REGISTRES, NOTRE REFUS DE NOUS VOIR UNE FOIS ENCORE SACRIFIÉ POUR PRÉSERVER LES PROFITS D’UNE MINORITÉ.

LES GUADELOUPÉENS NE DOIVENT PLUS ÊTRE SACRIFIÉS SUR L’AUTEL DU PROFIT ET DE LA LOGIQUE COLONIALE !

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