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Communiqué de presse du LKP à propos des nouvelles conventions Bouclier Qualité Prix (BQP).

 

Le battage médiatique et la propagande organisés par la Préfète de Guadeloupe consistent à vendre aux Guadeloupéens l’idée que l’Etat s’attaque à la pwofitasyon. En réalité, il n’en est rien.

Les contrôles effectués par le Bureau d’Etudes Ouvrières du LKP montrent qu’il n’y a aucune baisse des prix. Bien souvent, les produits du BQP sont plus chers et de moins bonne qualité que ceux hors BQP. En second lieu, les marges abusives sont intactes car il s’agit de faire une liste de produits pour un total de 360 euros sans baisse des prix.
C’est clair, les négociations annuelles et le bouclier prix ne constituent qu’un vaste écran de fumée, une vaste supercherie, qui sert d’argument publicitaire aux enseignes commerciales mais ne s’attaquent nullement à la pwofitasyon.

C’est la préfète, seule, qui mène des négociations fermées avec les représentants de l’importdistribution.

Et les associations de consommateurs et autres syndicats sont invitées à la signature des conventions pour jouer le rôle de figurants, de potiches.

Cette exclusion a pour but de ne jamais mettre sur la table la question des marges abusives pratiquées dans le secteur de l’import-distribution et qui sont, pourtant, faciles à évaluer à partir des déclarations d’importation aux services des douanes.

Une nouvelle fois, la préfète s’est entendue avec les représentants de la distribution sur une liste de produits ne dépassant pas 360 euros et cela non pas à partir d’une connaissance des marges abusives réalisées mais à partir des choix émis par les entreprises.

Les sociétés n’accordent rien du tout en réalité. Car elles n’ont aucune obligation légale de communiquer le moindre document comptable sur leurs marges, ni sur les produits qu’elles vendent le plus ou sur ceux sur lesquels elles réalisent leurs plus fortes marges.

C’est donc une mascarade organisée en s’appuyant sur l’ignorance voulue et désirée du représentant de l’Etat et sur l’absence de toute organisation syndicale ou association de consommateurs dans ces
« pseudos négociations ».

Et dans le cas où les négociations n’aboutissent pas ? Les surfaces commerciales concernées devront simplement vendre au prix le moins cher parmi l’ensemble des prix abusifs pratiqués en Guadeloupe. Nul ne les obligera à tenir compte du prix auquel elles ont réellement acheté les
produits qu’elles commercialisent.

YO PÉKÉ KOUYONNÉ NOU !

LKP réaffirme la nécessité d’un encadrement du prix des produits de première nécessité par la limitation des marges abusives des sociétés de l’import-distribution.

LKP rappelle l’impératif de développer et de promouvoir une production locale protégée des importations et ayant comme objectif l’autosuffisance alimentaire, seul moyen de nous libérer du joug des transnationales de la grande distribution.

La Gwadloup sé tan nou ! Pon disou pa pèd

GWADLOUPEYEN DOUBOUT !

LKP - Lapwent – 18 jwiyé 2013

Publié par le LKP le dimanche 21 juillet 2013

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