Dans l’attente de l’arrêté portant l’arrêt de contrat de Christian JOLIVIERE, en qualité de Directeur Général du CHU de Pointe-à-Pitre, le CHU commence à respirer, lorizon ka klèsi.

Nous savons que la décision de la DHOS est intervenue après que JOLIVIERE ait décidé de refuser la mission du Conseiller Général des Etablissements de Santé, Gérard SACCO.

Nous savions que jamais il n’aurait accepté que cette mission mette en œuvre le Protocole de fin de conflit du 22 août, dans ‘’son’’ établissement sur ‘’son morne’’ Jolivière.

DÉ MAL KRAB PAKA RÉTÉ AN MENM TOU LA…

Seulement, il a oublié qu’en réalité devant la DHOS…Boko’ay il n’était qu’un fonctionnaire amovible dans l’intérêt du service et que ses appuis politiques et mafieux ne pouvaient tout le temps jouer…

Le proconsul JOLIVIERE, piégé dans sa bulle anti-UGTG, s’opposait à un protocole qui fixe des perspectives claires pour le CHU…ce n’était acceptable ni pour nous, UTS-UGTG, ni pour le Président du Conseil d’Administration, ni pour l’ARH, ni pour la DHOS.

ET MAINTENANT ?

La DHOS devra maintenant désigner un Directeur Général intérimaire, et organiser l’application du Protocole d’Accord tant sur les questions individuelles que sur les questions de portée générale (DRH, Psychiatrie, projet social, projet médical, reconstruction…etc), le Conseil d’Administration devra reprendre la main et délibérer sur le plan de retour à l’équilibre exigé par l’ARH, et nous engager la négociation sur nos 58 points de revendications pour l’amélioration des conditions de travail des agents.

VÉYATIF

Seulement, nous devrons rester véyatif car nous savons qu’une bête blessée est mille fois plus dangereuse.

Hier encore, nous étions 5 militants de l’UTS-UGTG, à être interrogés suite à des plaintes des membres de l’équipe de Direction., et de certains moun a jolivyè, pour ‘’entrave à la liberté du travail’’ ou ‘’ menace’’,

Hier aussi, ils étaient une cinquantaine à marcher à Pointe-à-Pitre, comme dans un enterrement, espérant faire encore pression sur la DHOS.

50 parents, amis, alliés, et copains-coquins, tous attristés du sort fait à leur protégé qui leur avait tant promis s’ils le soutenaient….S’ils l’aidaient a fann fèlè a gwadloupéyen ki ka travay CHU lapwent… CURIEUSEMENT, pas un soignant, pas un ouvrier n’était présent à cette marche funèbre…SA RIVÉ’Y !!

La vie continue…la lutte continue.

ANSANM NOU KA LITÉ…ANSANM NOU KA GANNYÉ !!

P-à-P, le 28/11/06

Section UTS-UGTG DU CHU