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Ferme de Campeche : Journée de solidarité

Un mauvais coup contre la production an Péyi Gwadloup
 

APPEL A LA POPULATION DE LA GUADELOUPE

Le préfet de Guadeloupe par voie de presse et arrêté préfectoral en date du 21 FEVRIER 2006 vous a informé de la contamination des œufs et des poules de la ferme de Campeche par de la salmonelle.

Il vous apprenait que les œufs et poules de la ferme de Campeche étaient inconsommables. Pourtant aucun guadeloupéen ne s’est plaint d’affection provenant de la consommation d’oeufs et de poules de la ferme de Campeche. Normal vu que la salmonelle n’est dangereuse et. n’affecte l’Etre humain que si elle est consommée à moins de 65°C.

Est pour cela que ce même préfet et ses responsables de la DSV (direction des services vétérinaires) ont laissés en rayon et en vente les œufs de la ferme de Campeche du 08 février (date des résultats de l’institut PASTEUR concernant les analyses du 03 février 2006) au 21 février (date de l’arrêté préfectoral) ?

AU MEPRIS DE LA SANTE DU CONSOMMATEUR ET DE LA POPULATION DE GUADELOUPE.

EST-CE PARCE QU’ILS SAVENT QUE LE CONSOMMATEUR EST CONTAMINE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES COMME IL L’EST PAR LE CHLORDECONE ?

Le 14 Mars 2006 ce même préfet et ses responsables de la DSV ont remis des arrêtés de réquisition aux travailleurs de la ferme de Campeche afin qu’ils abattent les poules et qu’ils détruisent les centaines de milliers d’oeufs.

Les travailleurs de la ferme de Campeche peuvent-ils abattre les 60000 poules de l’entreprise quand les résultats des dernières années effectués par l’institut PASTEUR ont régulièrement étés positifs aux salmonelles dangereuses ?

Pourquoi le PDG ALAIN LEFRANC et son compère le directeur général et commercial BERNARD COU n’ont-ils pas informés les délégués du personnel de ces résultats graves des années précédentes ?

Les travailleurs de la ferme peuvent-ils abattre les 60 milles poules quand ils savent que le seul souci du préfet de Guadeloupe et de la DSV est de faire bénéficier à leur compatriote LEFRANC la prime d’abattage ?

En tout cas leurs soucis au préfet, a la DSV et à monsieur LEFRANC ce n’est pas :

- le salaire du mois de février 2006 impayé à ce jour, ce qui entraine interdictions de chéquiers et autres pépins.
- l’accompagnement social des travailleurs durant la longue période de décontamination qui s’annonce.
- la relance de la ferme avicole de Campeche espoir des salariés.

Pour défendre leur outil de travail et la production locale Les travailleurs de la ferme de Campeche invitent la population de Guadeloupe

  1. Le mercredi 22 mars 06 à un meeting d’information

    (place du marché d’Anse-Bertrand) à 19 heures.

  2. Le samedi 25 mars 06 à une journée de solidarité

    (an PWADOULA à Campêche Anse-Bertrand) de 8 heures à 17 Heures.

Les travailleurs de la ferme de Campêche.

La CGTG et l’UGTG

Publié par Intersyndicale le jeudi 23 mars 2006
Mis à jour le vendredi 5 septembre 2008

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