Après le Kapikèt du 08 Novembre 2001 dans les mairies, les Conseils Régional et Général, les résultats des élections prud’homales du 11 Décembre 2002, la messe est dite.

Avec une représentativité incontestable sans cesse grandissante, I’UGTG compte nécessairement peser de tout son poids pour contrer une fois de plus les tentatives de spoliation du vrai débat.

Aujourd’hui nous sommes certains d’avoir raison, certains d’avoir la mesure, certains plus que jamais.

Déferlement médiatique, offensive judiciaire, marée politique anti U.G.T.G., attaques patronales, campagne de graffitis anti U.G.TG., charge en regle contre notre centrale syndicale de certains dirigeants syndicaux,etc...

C’est donc dans ce contexte très particulier, directement orchestré, organisé et entretenu par le Pouvoir colonial, ses valets locaux, un patronat international et local véreux avec le soutien actif de certains dirigeants syndicaux corrompus que se sont déroulés les élections du ll décembre 2002.

En effet, les médias français et locaux, les ministres du gouvernement Raffarin (Girardin, Bertrand), les capitalistes internationaux tel le groupe Accor, les politiciens bwa bwa locaux, le patronat local, la justice colonial, certains dirigeants syndicaux ont organisé et paticipé à une campagne farouche de dénigrement du mouvement social et de tentative de manipulation de l’opinion publique visant à diaboliserI’U.G.T.G.

Et pourtant, les résultats Prud’homaux sont là. L’U.G.TG. demeure plus que jamais la première Centrale Syndicale de Guadeloupe et consolide sa première place au regard des résultats de 1997.

Sans triomphaisme aucun, une Organisation dite "classique" aurait disparu face à une telle offensive. E nou toujou la. Car l’U.G.T.G. é Pép Gwadloup sé on sèlmoun ! Aujourd’hui, encore et encore, ce sont des milliers d’hommes et de femmes, des jeunes, des retraités, des exclus, des maléré qui font confiance à l’U.G.TG. et ils sont de plus en plus nombreux.

Revenons sur les résultats.

En 2002, ce sont 12588 votes exprimés qui ont été enregistrés contre 11677 en1997 ; soit une progression de 7,8 %. Ce chiffre demeure encore trop faible. Seuls 45000 électeurs étaient inscrits sur les listes électorales sur un potentiel électoral de 110 000 travailleurs.