Le CIST (Centre Interprofessionnel de Santé au Travail) - ancien CIMT - est situé à Moudong, Baie-Mahault

A la suite de l’échec des NAO, le 12 avril 2005, 20 salariés de la CIST dont 10 adhérents de L’UNASS - UGTG entrent en grève.

Le cahier de revendications comporte les points suivants :

1. Le départ immédiat du Directeur Philippe CHERDIEU
2. De meilleures conditions de travail
3. Restitution de 4 jours de congé et de deux jours ("ponts")
4. Mise en place du DIF (Droit Individuel à la Formation)
5. Une augmentation de la valeur du point à 8 euros.

Le comité de direction composé des patrons, arrogant, respectant scrupuleusement les consignes de la classe politique et du Medef, prend plaisir à faire durer la grève pour démobiliser les grévistes.

Les salariés de la CIST, forts de la légitimité de leurs mobilisations, restent toujours mobilisés.

Malgré le refus des grévistes de négocier avec Philippe CHERDIEU comme interlocuteur, les membres du Conseil d’Administration s’entêtent à maintenir sa présence.
Ainsi, le 03 mai 2005, il s’est présenté seul au WTC de Jarry pour "négocier" : les salariés ont refusé et la négociation a capoté.

Les grévistes opèrent un coup de forçe avec le soutien des travailleurs de la canne et du sucre à l’usine Bonne-Mère de Lionel De Lavigne, président de la CIST.
Du jeudi 19 au mardi 24 mai, ils transfèrent alors leur piquet de grève devant la distillerie.

Les soirées sont animées au son du Ka et par la présence des adhérents de L’UGTG, venus apporter leur solidarité.

Le 23 mai, les négociations reprennent et dans les 24 heures qui suivent, un protocole d’accord de fin de conflit est signé le 24 mai.
Les travailleurs de la CIST obtiennent satisfaction sur la totalité des points de leur cahier de revendication.

Woulo pour les travailleurs de la CIST qui pendant 42 jours ont fait preuve de courage et de détermination face au MEDEF.