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Réprésyon kont sendika ka kontinyé

>Mots-clés : Michel Madassamy  Justice coloniale  
 

Depuis plus de 30 ans, les travailleurs affiliés à l’UGTG ont, avec leurs organisations syndicales, arraché le respect du droit du travail, de meilleures conditions de travail, l’augmentation de leur pouvoir d’achat. Leur combat pour le droit au travail a été sans relâche et s’est traduit par la préservation de bons nombres d’emplois, la création de nombreux postes et la reprise de certaines entreprises par des salariés.

La contestation et la confrontation sociale pratiquée par l’UGTG, les analyses de l’UGTG sur la situation sociale, économique, politique et culturelle de la Guadeloupe augmentent indubitablement la conscience des travailleurs et du peuple de Guadeloupe ; elle a redonné espoir au mouvement syndical et social qui, aujourd’hui, gagne de plus en plus en vivacité.

La lutte des travailleurs d’ESSO, de la Cabotra, de la SORI, des Jardins de Courcelles, de Logigua, de la CIST, des élèves de la CFTS…. sont là pour en témoigner.

Ce balan dérange les ennemis de la classe ouvrière et du peuple de Guadeloupe, aussi essaient-ils par tous les moyens d’endiguer cette marche en avant des travailleurs et des petits fils d’esclaves et d’engagés que nous sommes.

Parallèlement à leur soi-disant politique de paix et de dialogue social, ils tentent de terroriser les syndicalistes en les licenciant, en les condamnant à de fortes amendes et à des peines de prison ferme.
Aujourd’hui, ce sont des syndicalistes de tous bords qui sont frappés par cette vague de répression, en témoignent les attaques portées aux camarades et dirigeants de la CGTG et de Force Ouvrière.

Depuis le 1er Juin 2005, ils ont emprisonné notre Camarade Dirigeant, Armand TOTO. Son seul crime : défendre les intérêts des travailleurs, s’opposer à la collaboration de classe, et avoir fait face à la violence coloniale et capitaliste.

Le 28 Juin 2005, Michel MADASSAMY devra, une fois de plus, monté mach a tribinal, car la justice et l’état français ont décidé de revenir sur sa libération conditionnelle du 07 Novembre 2004 obtenu suite à sa grève de la faim contre l’injustice et suite à une vaste mobilisation populaire

Cet homme a été licencié et emprisonné à plusieurs reprises avec comme alibi (ne riez pas) « le vol d’un camion citerne ELF, retrouvé dans le parking de l’entreprise ELF » et le pillage de 2 entreprises le 27 Mai 2001, jour d’une manifestation pour le respect de la mémoire des hommes et femmes conduits en esclavage en Guadeloupe et de leurs luttes contre la barbarie.

En vérité, ce dirigeant syndical, est traîné de tribunal en tribunal pour avoir osé, avec d’autres travailleurs, déposer un dossier de reprise de l’entreprise où ils travaillaient, comme par ailleurs cela s’est fait en Martinique.

L’intimidation, les licenciements, les emprisonnements ne feront reculés ni Armand TOTO, ni Michel MADASSAMY, ni aucun autre syndicaliste, engagés que nous sommes dans la lutte pour la défense des intérêts des travailleurs, des plus démunis et de notre pays Guadeloupe.

Sympathisant, syndiqués, militants, jeunes, retraités, femmes, hommes de Guadeloupe, préparons la mobilisation générale contre la répression anti-syndicale, participons tous :

au Grand Meeting :
Le Lundi 27 Juin 2005 à 18 h 30
devant le local de l’UGTG , Assainissement à Pointe-à-Pitre

au Procès de MADA :
Le Mardi 28 Juin 2005 à 14 h 00
devant le Tribunal de Basse-Terre

Jou Nou ké mété a jounou péké vwè jou !

P-A-P, le 23 Juin 2005.

Publié par la Centrale UGTG le mercredi 22 juin 2005
Mis à jour le samedi 26 juillet 2008

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