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Musée Saint John PERSE : Travayè lévé gaoulé

 

Depuis le 20 mars les employés du Musée St. John Perse à Pointe-à-Pitre sont en grève pour dénoncer leur licenciement illégal et le comportement raciste de la directrice Mme TERSEN.

KA YO FÈ POU MÉRITÉ SA :

Ces travailleurs, des jeunes en contrat à durée indéterminée, embauchés par l’association Guadeloupéenne St. John Perse, pour assurer les fonctions de secrétariat, d’animateur pédagogique et d’agent entretien, ont refusé « sèvi bèf a Tersen », konsèwvatè du musée. Ils ont décidé d’arrêter de prendre crachat, mépris et propos racistes de cette dernière et de regarder ce « gérè bitasyon » dans les yeux et de lui dire awa, nou ni asé. Nous réclamons respect et dignité. De plus ils ont découvert toutes les combines, malversations et opérations louches de Mme TERSEN. Pour toutes ces raisons yo vlé ba yo biyé palapenn .

PON MOUN PA RESPONSAB

Depuis 21 jours que ce mouvement a commencé c’est silence radio au Conseil d’Administration de l’Association Guadeloupéenne St John Perse. Les adeptes de petits fours et champagne ne se bousculent pas pour nous rencontrer et négocier.

Mme DERIVERY et son mari (des béké bourgeois, respectivement présidente et trésorier de l’Association Guadeloupéenne St John Perse) fè déyè kaz.

Mr Marcel SIGISCAR véritable bwabwa désarticulé, vice président de l’association nous a rencontré plusieurs fois, avant et pendant le conflit, nous affirmant qu’il avait tout pouvoir pour le solutionner. jôdijou y bousiè kon krab.

Jacques BANGOU secrétaire de l’association se cache, aurait-il peur de se mouiller lui l’héritier du trône.

Mme TERSEN cette exogène qui se permet de dire à longueur de journée aux employés « la bave du crapaud n’atteindra jamais la blanche colombe que je suis » alors qu’un gros crapaud bien noir bave sur elle de haut en bas, a perdu le chemin du musée depuis le début du conflit.

NOU KA DI YO, PRAN TAN YO VLÉ

Mais ils doivent savoir que les Travailleurs du Musée sont déterminés dans leur combat pour leurs justes, légitimes et légales revendications. Nous réclamons l’annulation de ces licenciements abusifs et l’arrêt du harcèlement orchestré par Mme TERSEN.

Sûrs d’être dans leur bon droit, les grévistes demandent l’arbitrage de l’Inspection du travail.

SA KI NI MOUCHACH O SOLEY VÉYÉ LAPLI…

JOU NOU KÉ MÉTÉ A JOUNOU PÉKÉ VWE JOU !

P-à-P, le 06/04/06
Section UGTG MUSEE SAINT-JOHN PERSE

Publié par Secteur Sports & Loisirs le jeudi 6 avril 2006
Mis à jour le lundi 28 juillet 2008

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