Lors de la réunion du Comité d’Entreprise de l’Hôtel MANGANAO du 16 Juillet dernier, l’expert comptable, mandaté par les élus UTHTR-UGTG, dénonce la gestion catastrophique de la direction de l’Hôtel MANGANAO qui génère une perte de chiffre d’affaires de 1 million d’euros, due à une conjugaison de faible taux de remplissage et d’un faible prix moyen, car le MANGANAO continue à faire dans le tourisme de masse, clientèle n’ayant pas de pouvoir d’achat.

Mais la cause essentielle de cette situation difficile est aussi les prestations versées au Groupe NOUVELLES FRONTIERES qui s’élèvent à plus de 691.000 euros en 2006.

Cette lourde facturation démontre très clairement kè lajan a touris paka sèvi travayè é pèp gwadloup, car le résultat fiscal de l’exercice aurait été positif, entraînant une participation moyenne de l’ordre de 1000 euros net pour les 143 salariés.

L’UTHTR-UGTG :

• Dénonce la politique du Groupe NOUVELLES FRONTIERES ayant comme seul objectif le pillage des fonds de l’hôtellerie en Guadeloupe ;

• Dénonce la gestion et la politique de Bruno IBANEZ, actuel directeur de l’Hôtel MANGANAO, qui consiste à organiser la dilapidation des fonds de l’Hôtel MANGANAO ;

• Appelle les Travailleurs à se mobiliser pour préserver leur outil de travail ainsi que tous leurs droits ;

• Réclame de la direction de NOUVELLES FRONTIERES le départ de Bruno IBANEZ, condition sine qua none pour éviter la guérilla sociale au MANGANAO et le rétablissement de nouveaux rapports sociaux.

UTHTR - UGTG
30 juillet 2008