Les différents conflits qui ont marqué la vie des entreprises du Groupe Bernard Hayot (G.B.H.) : CAMA-RENAULT, CARMO TOYOTA, MEDIBAM, SGDM, SOCAR, GUP, CARREFOUR, …. Ont montré aux salariés et au Peuple Guadeloupéen le véritable visage des dirigeants du Groupe HAYOT. Nous avons tous en mémoire la proposition d’un chèque déjeuner à 2,50 euros (dont 50% salarié) par la Direction de carrefour lors du dernier conflit.

L’arrogance, le mépris, le racisme, le harcèlement, la discrimination, le favoritisme en faveur des petits blancs recrutés sur internet depuis Paris sont le quotidien des travailleurs « non blancs » du G.B.H.

La gestion des Ressources humaines au sein de G.B.H. est une transposition fidèle du système esclavagiste, de l’habitation plantation instaurant un véritable droit de vie et de mort sur les travailleurs. Aussi, ceux qui osent s’opposer à leur pratique raciste basée sur l’exploitation, la négation et l’invalidation des salariés d’origine africaine et indienne sont systématiquement réprimés et cela afin d’éradiquer toutes velléités de contestation sociale au sein de leur plantation.

É SÉ POUSA : que GBH veut aujourd’hui la tête de Michel GREGOIRE, Délégué Syndical UGTG.

PADAVWA Michel paka manjé an men a yo ;
PADAVWA, Lajan a yo paka fè kè a-y soté ;
PADAVWA, Nonm-la pa adan konbin a yo ;
PADAVWA, sé on militan UGTG, an larèl é lèspri a nèg mawon ;
PADAVWA, sé nonm doubout kont lèspwatasyon, on chaltouné pou travayè Carrefour.

OUI, il s’agit bien de cela. En vérité, la société Guadeloupéenne est établit sur un rapport de classes et de race issue de l’esclavage et qui perdure depuis des siècles. En haut de l’échelle, les blancs békés et européens et en bas, nèg é zendyen kon pannan lèsklavaj.

AYEN PA CHANJÉ AN TET A YO.

Courant 2001, le Secrétaire Général du Groupe HAYOT tenta même d’acheter Michel GREGOIRE en lui proposant plus d’un million de francs en contrepartie de sa démission de CARREFOUR.

Michel di yo : “AWA, an pa a vann !“

La détermination, l’intégrité et l’honnêteté de Michel GREGOIRE, fut à leurs yeux, la pire des insultes. Anki jan on ti nèg pé ka rèfizé lajan a yo ?
Dès lors, la tête de Michel GREGOIRE est mise à prix et fera partie désormais des objectifs des directeurs successifs de Carrefour. Harcèlement, non application de son contrat de travail, brimades, plaintes devant les prud’hommes, tentative de corruption, brimades, ….. Ils auront tout tenté.

MEN YO PA PASÉ. YO PA PASÉ. YO PÉKÉ PASÉ !

Et aujourd’hui, c’est le tour du petit nouveau, le dénommé JOYAUX, lui aussi de la même origine que ces prédécesseurs, de tenter de remporter le fameux trophée « Tèt a Michel » afin de l’exposer aux centaines de travailleurs du GBH, kon yo té fè IGNACE an 1802 plas la viktwa.

Le dénommé JOYAUX aura commencé par tenter d’affamer Michel en saisissant sa participation (chose que même les impôts ne peuvent faire). Ce dernier ira encore plus loin en accusant notre camarade de menace de mort et en déposant plainte contre lui à la gendarmerie de Baie-Mahault.

Nou ja konnèt an ti péyi-lasa : Dirèksyon blan, jendab blan, jij blan é koupab nèg.

Une procédure de licenciement avec mise à pied conservatoire est alors mise en œuvre afin de légitimer leur forfaiture à l’encontre de Michel GREGOIRE.

SI YO MANNYÉ MICHEL, DÉLÉGÉ SENDIKAL UEC-UGTG,
SÉ TOUT MOUN YO MANNYÉ, SÉ TOUT TRAVAYÈ KI AN DANJÉ.

Aussi, L’UEC-UGTG appelle tous les Travailleurs du GBH à se préparer à la mobilisation pour dire NON à l’arrogance, au mépris, à la discrimination et au racisme et s’opposer ainsi à la répression, à l’injustice et à l’humiliation.

REFUSONS LE MEPRIS, LE MENSONGE, LA REPRESSION, L’ARROGANCE, LE RACISME ET L’EXPLOIATION !

JOU NOU KÉ MÉTÉ A JOUNOU PÉKÉ VWÈ JOU.

P-à-P, le 25/08/08
U.E.C.-U.G.T.G.