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Blantoustan - La directrice de la PAF chasse la femme de service

>Mots-clés : LKP 
 

Pour bien comprendre, la Directrice de la PAF aurait soit disant vu sur Canal 10, une agent d’entretien, Martine, de la société de la société Maxi net (prestataire de service) dans une manifestation LKP lors du passage des membres du syndicat et faisait baisser les rideaux métalliques.

Martine n’est bien sûr pas fonctionnaire (encore moins de police) et manifester n’est interdit à personne. A moins que pour la DDPAF LKP veut dire liyannaj kont polis...

Elle s’est justifiée auprès du personnel en mettant en avant que son bureau contenait des dossiers confidentiels. Problème, son bureau n’a pas de tiroirs !!! Wi, i pa ti ni tiwa !!!

On pense bien évidemment qu’il faudra aussi surveiller la remplaçante de Martine.

C’est ce même chef de service qui avait suspendu de ses fonctions un fonctionnaire de police de Saint-Martin qui avait dénoncé des faits de racisme d’un collègue métropolitain envers un autre collègue antillais par voie de presse et par dépôt de plainte. Le blanc mis en cause, lui, n’est à ce jour pas inquiété ; il lui a même été proposé un soutien psychologique...

Nous publions ce tract de l’UNSA Police (organisation majoritaire en Guadeloupe). Gageons qu’il s’agit là aussi d’une affaire que Eddy NEDELKOVSKY [1] s’empressera d’adresser au procureur Prêtre. Gageons aussi - pour prolonger notre rêve - que ce dernier s’empressera d’ouvrir une instruction judiciaire à l’encontre de la directrice de la PAF...

« A force d’Amour, demain il fera jour »

A tous les travailleurs de cette terre des Antilles nous disons sans sourciller que nous ne serons jamais les complices d’aucune sorte de forfaiture.

L’UNSA-Police le Syndicat Unique fidèle à sa devise s’opposera toujours à tout abus d’autorité et mettra tout en oeuvre pour contrer toutes formes d’agissements inqualifiables. Parce qu’il n’y a plus de limite quand
le « tout permis » s’installe au mépris du droit fondamental tant syndical que de grève et qu’il faut pour y faire face beaucoup de convictions afin de garder sa foi en l’Homme tant la méchanceté, l’irrespect de
certains sont grands et gratuits.

Un responsable de la police en Guadeloupe s’est fièrement singularisé en demandant à un prestataire de service de la Police Nationale, « la tête » d’une de ses salariées parce que cette dernière aurait manifesté et usé du droit de grève.

Face au refus de ce chef d’entreprise respectueux de notre constitution et de la loi comme tout citoyen devrait l’être, ce chef de service a pourtant insisté en lui rétorquant qu’il devait absolument prendre toutes les dispositions pour que cette employée ne puisse plus travailler dans les locaux de son service.

Pire, avec le sentiment du devoir accompli, comme un dictateur il a annoncé avec délectation et impassibilité son forfait à ses collaborateurs.

L’UNSA Police le Syndicat Unique dénonce et méprise sans aucune réserve le comportement d’un autre temps de ce chef de service, d’autant plus que cette jeune mère d’enfant n’a jamais failli dans sa tâche loin s’en faut.

Le Ministère de l’Intérieur va t-il ficher et faire licencier tous les employés de ses prestataires de services, sous prétexte que ceux-ci exercent leur droit syndical dans la cité ?

Ces agissements contraires aux articles L. 1132-1 et 1132-2 du Code du Travail et passibles de sanctions pénales nous permettent d’affirmer que ce dirigeant de la Police Aux Frontières est sorti du bois en outrepassant ses droits et devoirs.

Notre organisation a eu pour sa part l’occasion de constater ses pratiques totalitaires ; nous en concluons qu’à défaut d’exception, il s’agit bien de pratiques coutumières…

Face à une telle forme de discrimination, de brutalité, de « sans coeur » et en hommage aux luttes d’hier nous disons avec fermeté à ce chef de service, que nous avons toujours combattu ce genre de pratique synonyme « d’absolutisme ».

L’UNSA-Police attire l’attention des agents du C.E.A afin qu’ils fassent preuve de dignité et repoussent avec Force et Vigueur la régression sociale qui nous est imposée alors qu’au quotidien il nous est demandé
le respect de la déontologie policière.

A l’instar de notre frère Frantz FANON il faut qu’ils s’approprient cette phrase que son maître de philosophie ne cessait de lui marteler :
« Quand on parle du Juif devant toi, dresse les oreilles c’est de toi que l’on parle ».

| Lire aussi : Un syndicat de police prend position : Non à la ségrégation !

Publié par Ibuka le samedi 25 avril 2009
Mis à jour le dimanche 26 avril 2009

Notes

[1Bien avant le tollé général d’une bande de racistes français, Eddy NEDELKOVSKY avait récupéré la bande du journal du soir de RFO Guadeloupe au cours duquel Elie DOMOTA avait affirmé que le peuple ne laissera pas une bande de békés rétablir l’esclavage en Guadeloupe... On connait la suite.
Avant, quelque temps plus tard, de se présenter au local de l’UGTG avec un "journaliste" de l’AFP pour un entretien avec le porte parole du LKP et secrétaire général de l’UGTG, Elie DOMOTA. A la fin de cet entretien enregistré, il éteignait ostensiblement son enregistreur posé sur le bureau d’Elie, pour - affirma t-il - pouvoir poser quelques questions en Off... Le mini enregistreur de l’individu qui l’accompagnait, non signalé au début de l’entretien mené par nos deux loustics, continuait à enregistrer...

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  • >Blantoustan - La directrice de la PAF chasse la femme de service
    25 avril 2009, par viryavan

    je pense Fanon aurait dit palestinien aujourd’hui