Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
Depuis les vingt dernières années, la Somalie est embourbée dans une « guerre civile » tout en étant victime d’un processus de déstabilisation économique affectant le secteur rural et urbain. Le pays fait maintenant face à une famine généralisée. Selon les reportages, des dizaines de milliers de personnes sont décédées de malnutrition dans les derniers mois. Les vies de plusieurs millions de personnes sont menacées. Les médias occidentaux attribuent la famine à une grave sécheresse sans examiner pour autant les causes sous-jacentes. Un climat d’« anarchie et de guerres de gangs » est également présenté comme l’une des principales raisons de la famine. Mais qui est derrière l’anarchie et les gangs armés ?
L’errance, la mendicité, le comportement toxicomaniaque, la maladie mentale chronique ne sont pas en soit des motifs reconnus par la loi pour permettre l’exclusion de la cité. L’attitude des élus de Basse-Terre se résume ainsi : contrainte (« Mettons-les ») et exclusion (« dans des endroits pour cela …, la campagne… »). Une réflexion politique nous est apparue nécessaire concernant les questions de l’errance, de la précarité, de la maladie mentale, et de la toxicomanie.
À propos de la lutte contre la pauvreté, les idées qui vont suivre sont une bouteille à la mer. Si le message arrive à bon port, nous aurons peut-être eu le modeste avantage de remuer quelques consciences. S’il n’arrive nulle part, nous aurons au moins essayé, mais cela signifiera qu’en Guadeloupe nous avons perdu toute conscience collective, tout sens de nous-mêmes, donc toute possibilité d’éviter la catastrophe.
Pour arriver à garantir une certaine autonomie alimentaire nous avons besoin de structures pour impulser cette idée. En Guadeloupe nous disposons de nombreuses entités et d’une pluralité d’acteurs qui prennent position pour la promotion d’un autre modèle agricole visant à nourrir la population. En bref, nous avons tous les ingrédients disponibles pour agir.
Les prix de l’alimentation en hausse de 25% l’an dernier ont déclenché des révoltes et des manifestations en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Jordanie, au Mozambique et au Yémen ces dernières semaines. La hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant a eu pour résultat une chute du niveau de vie pour une multitude de travailleurs et de personnes pauvres.
La Guadeloupe est-elle prête pour faire face aux potentielles crises alimentaires ? Dispose-t-elle des moyens suffisants pour nourrir sa population ? Peut-elle atteindre la souveraineté alimentaire ? Ou est-elle condamnée à importer plus de 80% de sa nourriture de l’étranger ? Quel type d’agriculture encourage-t-elle ?... Si on prend un point de vue d’ensemble, de nombreux éléments peuvent nous laisser très pessimistes quand à notre agriculture et sa capacité à nourrir les guadeloupéens. Le projet d’une souveraineté alimentaire semble bien loin à atteindre tant les périples sont nombreux. Dans un souci de concision, nous n’en citerons que quelques-uns.
La crise alimentaire menace tout le monde et risque de s’amplifier en raison d’un grand nombre de facteurs (crise économique, crise énergétique, augmentation de la population, changement climatique, diminution des terres arables). L’ère devrait donc être à la préparation et à l’anticipation de ces « méga crises ». Quelles pistes pouvons-nous donc explorer pour se prémunir de ces tsunamis qui menacent nos côtes ?
“L ‘Etat respecte ses engagements” ? Non, en réalité, plutôt qu’à une politique conséquente, les citoyens font face à un plan de communication qui table sur leur amnésie et leur bêtise supposées, qui parie sur leur apathie politique pour enterrer la contestation populaire portée par le LKP. L’inflation constatée entre la France et la Guadeloupe est donc supérieure à l’inflation annoncée par l’étude de l’INSEE de mars 2010. Pour les “produits alimentaires”, l’INSEE annonce + 33,8 %, là où nous constatons + 41,67 %. Notre étude est moins fournie, c’est évident, mais il n’en reste pas moins que sur la liste cohérente de courses que nous avons établie, un consommateur guadeloupéen aurait bien payé, en décembre 2010, 74,08 € plus cher qu’en France pour le même chariot. Un billet de 500 francs en plus pour exactement le même chariot !
Nous présentons en conséquence un bref rappel des engagements précis pris par l’Etat au sujet des prix, un constat succinct du non-respect manifeste des dits engagements et, pour finir, une observation concrète de la pwofitasyon qui règne en Guadeloupe à travers l’exemple d’une grande enseigne commerciale.
Les engagements pris par l’Eta
Le LKP peut inspirer de nombreux mouvements sociaux tant par l’originalité de sa structure que sa stratégie. Il a également le mérite de rappeler certaines évidences comme le fait qu’aucun groupe particulier ne peut atteindre ces objectifs en restant trop renfermé sur lui-même. De véritables transformations exigent des alliances au
moins à moyen terme...