Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
"Pourquoi le socialisme ?", est un texte d’Albert Einstein publié en mai 1949 dans le premier numéro du Monthly Review, une revue politique américaine d’orientation socialiste. Pour lui, il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer les maux du capitalisme, à savoir, l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation orienté vers des buts sociaux. Dans une telle économie, les moyens de production appartiendraient à la société elle-même et seraient utilisés d’un façon planifiée. Une économie planifiée, qui adapte la production aux besoins de la société, distribuerait le travail à faire entre tous ceux qui sont capables de travailler et garantirait les moyens d’existence à chaque homme, à chaque femme, à chaque enfant.
Comme toujours le mot d’émeute n’est pas approprié pour décrire la situation. Il fournit un mot choc pour les gros titres mais il ne reflète pas la réalité de la situation, il n’explique pas pourquoi les choses se passent, ni ne décrit vraiment ce qu’il se passe. Ce n’est pas non plus un mot neutre puisqu’il implique la violence ne peut venir que d’un côté et d’un seul. Et ce côté ce n’est pas celui des institutions. Aux yeux des médias, ce sera toujours celui des manifestants, des jeunes, des pauvres, des criminels extérieurs, etc… La racaille de ce monde en quelque sorte. Au lendemain de ce qui fut rapidement appelé « l’émeute de Tottenham », les écrans de télévision répétaient en boucle les mêmes images spectaculaires de bâtiments et de voitures en feu ou de jeunes pillant des magasins. Des « nouvelles » visuelles de qualité ! Comme toujours lorsque ce type d’évènement se déroule, on fait face aux mêmes réactions d’indignation morale des commentateurs autorisés habituels – politiques et journalistes bien-pensants, inspecteurs de police, etc… Tous condamnent la violence, parlent de manifestation pacifique détournée par des criminels extérieurs et ressentent soudainement une forte sympathie envers les habitants du quartier. Ce qu’ils ne mentionnent jamais c’est comment les mêmes causes – misère sociale, diabolisation de la population locale (notamment jeunes et ouvriers), harcèlement policier, etc - amènent toujours les mêmes conséquences. Serait-ce parce qu’ils font précisément partie de la classe responsable de cette situation qu’ils ne mentionnent rien de tout ça ?
Sur cinq ans, le patrimoine médian d’un Hispano-Américain a chuté de 66 %, celui d’un Asiatique d’origine de 54 %, celui d’un Afro-Américain de 53 %, celui d’un Blanc de 16 %. La richesse moyenne d’un foyer blanc (113 149 dollars) est devenue 20 fois supérieure à celle d’un noir, et 18 fois plus élevée que celle d’un hispanique, des différentiels deux fois plus forts qu’il y a vingt-cinq ans. Un tiers ou plus des foyers hispaniques et noirs disposent d’un patrimoine nul ou négatif (15 % seulement parmi les Blancs). Le 26 juillet, le Centre Pew, un important institut de recherche sociodémographique aux Etats-Unis, a publié une vaste étude fondée sur une analyse des données publiques fournies par le Census Bureau, l’équivalent américain de l’Insee, sur l’évolution du patrimoine des Américains, le patrimoine étant constitué des avoirs (logement, véhicule, épargne...) amputés des dettes. L’étude démarre trois ans avant le début de la récession (début 2005) et se clôt à la fin 2009, neuf mois après son pic. Les résultats, "ethniquement" parlant, sont sans appel. Sur ces cinq ans, le patrimoine médian d’un Hispano-Américain a chuté de 66 %, celui d’un Asiatique d’origine de 54 %, celui d’un Afro-Américain de 53 %, celui d’un Blanc de 16 %. Bref, tous les autres ont vu leur richesse se déliter durant la crise 3,5 à 4,5 fois plus que celle de ceux que le Census Bureau nomme les "Blancs seulement", cette part de la population qui ne s’identifie que comme blanche, excluant toute autre appartenance ethno-raciale (par exemple Hispanique et Blanc).
Les dettes publiques dans toute une série de pays (Etats-Unis, Irlande, Grande-Bretagne, Belgique, Portugal) ont fortement augmenté après les plans de sauvetage des banques privées. Cela a coûté beaucoup d’argent et, pour financer ces plans de sauvetage massifs, ces Etats empruntent sur les marchés et donc leur dette augmente. Mais ce n’est pas la seule cause. L’autre cause est la récession économique qui diminue les recettes des Etats et qui les oblige à multiplier aussi les recours à l’emprunt. L’économiste Eric Toussaint critique les plans d’austérité imposés en Europe, qui vont accroître la dette sans permettre une relance économique.
Après avoir graissé ses amis de Génération Vérités (son groupe politique) : Radji BELONNE (Jeunes Agriculteurs), Tony MOHAMEDALI (Croc saveurs,...) lors d’un simulacre de convention signé avec la complicité des responsables du service public Pôle emploi Guadeloupe... Marie Luce PENCHARD continue de mettre à l’honneur et de récompenser à tout-va ses affidés et ses acolytes.
Un accord imposé aux colonies africaines nouvellement libérées allait les enferrer dans l’étreinte économique et militaire de la France. Ce Pacte Colonial a non seulement créé l’institution du franc CFA, il a aussi créé un mécanisme juridique en vertu duquel la France a obtenu une place particulière dans la vie politique et économique de ses colonies. L’accord instituant le Pacte Colonial a consacré une préférence particulière pour la France au sein des processus politiques, commerciaux et de défense dans les pays africains.
Il semblerait que, depuis quelques années, l’ascendance étrangère interdise toute prise de position politique un peu originale ou contestataire. Critiquer la France, lorsqu’on a des origines étrangères, une couleur de peau trop sombre ou un accent pas bien d’chez nous devient un exercice de plus en plus périlleux, c’est désormais un privilège octroyé aux seuls "vrais" Français.
Le Trésor public français détient des milliards de dollars appartenant aux Etats d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale. Les états Africains placent l’équivalent de 85% de leurs réserves annuelles dans ces comptes sur la base d’accords post-coloniaux et la France ne leur a jamais rendu des comptes quant à la durée d’utilisation de ces fonds, sur les placements effectués et sur les résultats de ces investissements en termes de profits ou de pertes. Depuis 1961, les Français ont acquis et détiennent les réserves nationales de quatorze pays africains. Même en tenant compte des pertes et des dépenses pour assurer la viabilité du franc CFA, les Français détiennent une somme d’au moins quatre cents milliards de dollars de l’Afrique ; situation totalement inexplicable pour les propriétaires putatifs de cet argent, les Etats africains. Même Bernie Madoff n’aurait pas pu construire une chaîne de Ponzi d’une telle échelle, sans avoir à s’exposer. Ce « marché » a été passé entre les anciennes colonies africaines et les Français dans le cadre du Pacte Colonial qui a accompagné leur indépendance et leur contrôle par le biais d’une monnaie unique, le franc CFA... Ce fut en grande partie l’œuvre du conseiller présidentiel, Jacques Foccart. Jacques Foccart était le conseiller en chef du gouvernement français pour la politique africaine ; ainsi que le co-fondateur – avec Charles Pasqua en 1959 - de l’organisation gaulliste Service d’action Civique (SAC), qui devait se spécialiser dans des opérations secrètes en Afrique. C’est Foccart, « l’éminence grise », qui négocia le Pacte Colonial avec les états d’Afrique de l’ouest en cours d’évolution, accédant en 1960 à une « flag independence » (« Indépendance du drapeau »). Ne l’ayant pas planifié, de Gaulle a dû improviser en 1960 des structures pour une kyrielle de petits États nouvellement indépendants ; chacun disposant d’un drapeau, d’une hymne et d’un siège à l’ONU, mais guère plus.
La crise de la dette qui paralyse la Jamaïque doit servir de leçon à la Grèce. Ou quand l’expérience d’une Jamaïque criblée de dettes montre les ravages produits lorsque l’on accorde trop de poids aux intérêts des créanciers.