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L’UGTG réunie en Congrès extraordinaire ce samedi 28 février 1998
Considérant qu’on assiste depuis quelques temps à une grande agitation où des hommes viennent parler de l’emploi, du chômage et de la jeunesse.
Considérant que la guadeloupe a sa réalité coloniale avec une dépendance qui se renforce vis-à-vis de l’Europe et de l’extérieur.
Alors que le pays est en pleine delisquescence :
Alors qu’au niveau mondial le Fond Monétaire International, l’Organisation Mondiale du Commerce font tout pour que les acquis gagnés de hautes luttes par les travailleurs tombent par la déréglementation sociale.
Considérant qu’aucun des candidats ne pose le problème dans sa globalité :
Affirme que tant que les élections ne permettront pas d’élever la conscience du peuple Guadeloupéen et, par voie de conséquence, de permettre de transformer la société dans le sens du développement de la Guadeloupe et du bien être du guadeloupéen, celles-ci resteront à ses yeux "on zatrap" dont elle ne saurait être complice ; "zatrap" au service du colonisateur et du capitalisme, comme c’est le cas depuis la déclaration de l’abolition de l’esclavage.
Tient à préciser qu’elle n’a donné mandat à aucun candidat pour la représenter.
Déclare aux travailleurs, aux exclus, aux chômeurs guadeloupéens qu’ils doivent compter d’abord sur leur propre force et s’engager dans les luttes de masse, de façon à initier un mouvement populaire et ouvrier pour le développement de la production, le travail et la dignité de l’homme guadeloupéen dans son pays.
Abymes le 28 février 1998
Congrès extraordinaire de l’UGTG