Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
Les usagers de Guadeloupe ne sont pas des vaches à lait. Ils en ont assez de se faire escroquer et exigent : La baisse du prix d’importation et la suppression de toutes les taxes et prélèvements illégaux et injustifiés de la SARA ainsi que le remboursement des sommes indûment perçues...
Depuis le 24 novembre 2008, des dizaines de barrages routiers sont érigés dans toute la Guyane sur les principaux axes routiers. Voilà maintenant 6 jours que dure le mouvement, qui paralyse la Guyane. La revendication principale est la baisse du prix du carburant de 50 cts d’euros.
Selon le rapport PAYEN, la Guadeloupe étant un marché uniquement d’importation, la répartition égalitariste 63%/37% SARA raffinerie/import aussi bien pour la Guadeloupe que pour la Martinique ne se justifie pas. En effet elle pénalise fortement la Guadeloupe en lui faisant partager le manque de productivité du raffinage SARA sans lui faire bénéficier des retombées économiques notamment en matière de PIB, Taxes Professionnelles et Foncière, masse salariale.
La Guadeloupe détient le record des prix du carburant dans les colonies mais aussi en Europe. C’est aux yeux de certains, une source inépuisable de profit au point que F. Fillon propose de financer le RSA en Guadeloupe grâce au carburant.
Si le prix du pétrole brut est fixé par le marché en fonction de l’offre et de la demande, il est aussi fonction de la qualité du brut considéré et varie dans une fourchette de 5 à 10% autour de l’un trois bruts de références cotés sur les marchés internationaux.
Ainsi, les Compagnies pétrolières regroupées pour la plupart au sein de la SARA, la Région et l’État vont une nouvelle fois organiser la grande distribution des gains résultant de la vente du litre d’essence à l’occasion de la mobilisation des gérants de stations services et cela sur la tête de ceux qui paient, c’est-à-dire les usagers Guadeloupéens.
La petite taille des marchés est à l’origine d’une réglementation spécifique des prix des produits pétroliers dans les DOM : les préfets fixent ainsi, par voie d’arrêté, un prix maximum par produit