Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
L’Etat français, qui est le principal garant de la pwofitasyon, est associé aux malfaiteurs qui nous spolient. Et ils ont choisi une Guadeloupéenne, Marie Luce Penchard, pour être leur bras armé afin qu’ils continuent à nous voler. Si elle avait la fierté d’être guadeloupéenne, elle n’aurait pas accepté ce vol et aurait démissionné. Car comme nous le disons ici : apa paskè zèl a ravèt vewni, kè sé bon vyann...
La vidéo des interventions des deux dirigeants de la délégation de Guadeloupe lors de la conférence de presse des délégations invitées aux Ghjurnate Internaziunale 2009 de Corsica Libera, représentants des peuples en lutte sous domination française.
Voilà un jeune homme, Hervé Damoiseau, qui n’a pas pratiqué l’esclavage ; mais qui a lu, repris et sucé tout le lait, tout le sang de l’esclavage... Avant de nous lancer : Mais vous autres nègres, fils du Sénégal, si vous n’êtes pas bien ici dans notre pays de békés, foutez le camp, allez donc au Sénégal, allez voir du côté du Sénégal ! Voilà ce qu’il nous a dit ! Allez voir au Sénégal ; parce que ce sont les nègres qui ont vendu d’autres nègres aux blancs.
Cette France de la dépendance économique, de la faim, des rampants, des malpropres et des voleurs... Nous l’avons arrêté an péyi Gwadloup ! Ce n’est donc pas à eux de nous dire si nous devons être pacifiques ou violents, calmes ou sereins : Car la domination et l’asservissement que la France porte en elle, ce sang qu’elle a sur les mains... le peuple de Guadeloupe, lui, ne les a jamais portés ni jamais pratiqués.
Parce qu’aujourd’hui nous revendiquons le droit d’avoir un emploi et dénonçons les pwofitasyon nous serions racistes ! Jetons un regard sur l’histoire : Nous n’avons jamais volé les autres ! Ils ont toujours envahi les autres peuples, pour leur voler ce qu’ils possédaient... Et quand ces peuples se rebellent, on les voit toujours s’étonner et demander : Mais pourquoi ne nous aimez-vous pas ?! Ce sont eux les racistes !
Dès notre plus jeune age, on nous a appris à singer l’Autre... Tout ce qui nous était propre, ce qui relevait de notre culture, de Mès é labitid annou était proscrit... Et pour prétendre à une part d’humanité, il nous fallait ressembler à l’Autre... Mais au fur et à mesure on se rendait compte qu’il y avait quand même quelque chose qui n’allait pas. Car il suffisait de commencer à travailler, de commencer à changer - d’être soi même..., d’essayer de pénétrer quelque part... Et là, on vous faisait bien sentir qu’il vous était certes loisible de singer ou pas le modèle, mais qu’il y avait tout de même quelque chose qui n’allait pas.
Il n’y a pas lutte sociale, lutte culturelle et lutte politique... Il y a tout simplement la Lutte, qui est un concept global. C’est pourquoi nous affirmons qu’il y a une seule Lutte qui a tout à la fois une dimension sociale, une dimension culturelle et aussi une dimension politique. Et la dimension politique qu’elle possède, c’est une dimension de Konstriksyon a Nonm la. Dès lors la construction identitaire se fait à la fois dans le domaine social et dans le domaine politique et culturel.
Lorsqu’on pose le problème de l’Identité, de la Culture, du Mouvement social ou de l’action sociale..., la première chose que je tiens à dire est que nous confondons souvent en Guadeloupe ce qui mérite d’être appelé "Culture" avec les "Manifestations de la culture". Chaque fois que l’Homme apporte tout ce qu’il peut - en termes de création - à ce qu’il trouve sur terre, dans son environnement naturel... il fait de la culture. Mais seulement, ce qui est culture c’est la capacité qu’il possède en lui de faire comme Dieu et de porter quelque chose en plus de ce qu’il a trouvé.