KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Histoire des luttes sociales, ouvrières, paysannes et populaires en Guadeloupe.
Cette grève se situe dans le cadre des mouvements revendicatifs des ouvriers de la canne, ayant lieu presue tous les ans à la même période, au début de la campagne sucrière.
En janvier 1930, les usiniers proposent de payer la canne aux petits planteurs 115 Francs la tonne, alors qu’un arrêté du gouverneur de la colonie - TELLIER - en fixe le prix à 126,75 Frs. Ce même arrêté prévoit une augmentation de salaires de 10% pour les ouvriers agricoles.
Le jeudi 22 janvier 1920, une convention est signée entre les industriels de la colonie de Guadeloupe et les ouvriers de la canne. Cette convention règle les conditions de travail pour la campagne sucrière de 1920. A Darboussier, le directeur ne respecte pas l’accord.
En février 1925 à Duval Petit-canal eut lieu la plus violente répression d’un mouvement social que connut la région Nord Grande-Terre, et la Guadeloupe en général avant 1967. Six tués, plusieurs blessés, tel était le bilan humain au lendemain du mouvement des petits planteurs pour un meilleur prix de la tonne de cannes.
Moins de deux ans après sa création, l’UGTG sera brusquement portée au devant de la scène, propulsé par l’un des plus grands mouvements sociaux que la Guadeloupe aura jamais connu : la grève de 1975 dans l’industrie sucrière.
A Basse-Terre, le matin du lundi 20 mars 1967, SNRSKY, colon européen originaire de Pologne, propriétaire du magasin de chaussures le "Sans Pareil", lâche son chien berger allemand contre Raphaël BALZINC, cordonnier-cloûteur ambulant, en lui lançant : "Dis bonjour au nègre".