KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Elie Domota, le leader du LKP, le collectif à l’origine d’une grève générale de 44 jours en début d’année en Guadeloupe, a également annoncé nouveau mot d’ordre de mobilisation pour le 3 octobre.
« On dit clairement au préfet et au gouvernement : on ne va pas se laisser faire. Nous allons, le moment venu, redescendre dans les rues pour défendre nos droits et nos intérêts », a-t-il déclaré à l’issue d’une intervention à la Fête de l’Humanité à Paris. « Ce ne sont pas les décisions du gouvernement qui vont nous dire à quel moment nous allons descendre. Ni le transport, ni l’octroi de mer, ne peuvent justifier des écarts aussi importants sur les marges et sur les prix », a-t-il ajouté au micro de RFO Paris.
Nouvelle mobilisation en Guadeloupe le 3 octobre
"L’Etat a signé des engagements, notamment sur les prix et l’essence. Il s’est engagé à faire un certain nombre de contrôles et à prendre des décisions pour garantir aux Guadeloupéens l’arrêt de la "profitation" sur les marges, sur les prix, sur l’essence…", a-t-il fait valoir à l’issue de son intervention à l’Agora, aux cotés de syndicalistes de Nouvelle-Calédonie.
"Aujourd’hui, on voit que l’Etat ne respecte pas ses engagements. Bien au contraire, l’Etat se met du côté des profitants pour revenir (à la situation) d’avant le 20 janvier", a-t-il ajouté.
Elie Domota a également critiqué le projet de réforme des collectivités locales du gouvernement. « Les choses sont claires : M. Sarkozy va fusionner régions et départements. Il va régionaliser les institutions. Les régions vont devenir concurrentes entre elles », a-t-il estimé.
« Tout cela pour dire : vous allez avoir plus ou moins d’autonomie », a-t-il poursuivi, estimant que « le développement économique de la Guadeloupe doit être financé par l’Etat français ».
Source : RFO (Via AFP)