KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
LE 1 IER MAI EST LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS. Rappelons-nous que les Travailleurs du monde entier l’avaient arrachée par la lutte comme date de revendication commune de la journée de 8 heures.
Le 1ier Mai 2012 se situe dans une situation de crise mondiale qui est le reflet d’un mouvement généralisé de déréglementation, de privatisation et
de libéralisation.
C’est l’application, par la plupart des Gouvernements et organismes, internationaux, FMI, Banque Mondiale et OMC notamment, d’une pensée économique unique et rigide destinée à préserver et enrichir les rentiers en accroissant les inégalités, accentuant les pertes de pouvoir d’achat, flexibilisant les rémunérations et les conditions de travail, fragilisant les protections sociales collectives.
LALIT POU CHANJÉ LAVI !
An bannzil Gwadloup, sitiasyon-la pi mové ankò. Les gros importateurs distributeurs, é tou lézòt pwofitan, an konplosité épi léta é on bon-enpé zéli , se remplissent les poches, font des profits colossaux et n’ont de cesse de nous faire payer la crise de leur système. Sépousa Travayè ni rézon lité (Mairie de Goyave, Super U Chanzy, Centrale Géothermique de Bouillante,
Crêche Chemin Neuf à Pointe-à-Pitre, L’Accessible au Moule, Dépôt Ecomax à Jarry, Saint-Julien à Port-Louis, MIB Sécurité àCapesterre, Usine SRMG et Gardel, etc…).
Depuis plusieurs années, l’emploi précaire est devenu la norme pour les Travailleurs, en particulier pour les femmes et les jeunes de notre
pays débouchant sur plus de misère et d’exclusion. Le chômage touche plus de 30% de la population active avec 60% des 18-25 ans sans
emploi.
RÈSPÈKTÉ DWA A TRAVAYÈ !
En Guadeloupe, le Gouvernement attaque le service public et ses agents par la suppression massive de postes et le non remplacement des départs à la retraite, la remise en cause des statuts et la précarisation à outrance des jeunes recrutés.
Or, à la différence du marché qui a pour seul objet la recherche de profits privés, les services publics devraient, eux, être garants de la cohésion
sociale, concourir à l’exercice des droits fondamentaux et à la lutte contre les inégalités.
LÉKOL-LA AN DANJÉ – TIMOUN AN-NOU AN DANJÉ !
L’école en Guadeloupe, déjà en échec (retard scolaire important, 25% d’illettrisme, 1200 élèves quittant le système scolaire chaque année sans
véritable qualification,….) n’échappe pas à cette politique. Loin de porter des solutions à cette situation catastrophique, la rentrée 2012 verra la
suppression de 174 postes en Guadeloupe (134 dans le premier degré, 35 dans le second et 5 emplois administratifs).
Cela se traduit par une dégradation encore plus forte des conditions de travail pour tous, personnels et élèves, la systématisation des heures supplémentaires, des classes surchargées, la multiplication des classes à plusieurs niveaux, l’asphyxie de la scolarisation des enfants de moins
de 3 ans, une réduction de l’offre de formation notamment en lycées professionnels. Ces mesures ne feront qu’aggraver l’échec de nos enfants.
Travailleurs du privé, Agents de le fonction publique, unissons-nous pour défendre nos intérêts et ceux d’une école garantissant à tous l’égalité des chances et la réussite.
PWOFITASYON KA KONTINYÉ !
Les accords sur la baisse des prix des produits de première nécessité et les prix des carburants n’ont pas été respectés. Le prix unique de l’eau n’a
jamais vu le jour. La baisse de l’octroi de mer n’a jamais été répercutée dans les magasins. Le plan d’urgence pour la formation des jeunes n’a jamais
été mis en oeuvre. L’accord BINO est bafoué.
L’organisation du transport public est désastreuse. La rémunération et le statut des agents publics sont remis en cause. Pire encore, des dérogations
sont accordées pour l’épandage aérien de pesticides en Guadeloupe. Et pourtant, ils sont nombreux, encore une fois, à quémander nos suffrages alors qu’ils n’ont rien fait pou soulajé NOU, soulajé lé maléré, soulajé Travayè .
ENSEMBLE DISONS :
NON à la remise en cause de l’Accord BINO ;
NON à la suppression des 40% en cas de maladie ;
NON au démantèlement des services publics ;
NON à la répression antisyndicale ;
NON à la fermeture de la maternité et la chirurgie à l’Hôpital de Marie-Galante ;
NON à la disparition de l’Unité Sucrière de Marie-Galante ;
NON à la pauvreté, au chômage, à la précarité et au mépris ;
TRAVAILLEURS ET PEUPLE DE GUADELOUPE, LUTTONS POUR :
• Le développement économique, social et culturel de notre pays ;
• L’arrêt de la pwofitasyon sur les prix des marchandises, de l’eau et des carburants.
REFUSONS :
• La remise en cause de nos acquis sociaux ;
• Le démantèlement des statuts et conventions collectives.
EXIGEONS :
• Des salaires décents et l’application de toutes les dispositions de l’Accord BINO ;
• Le maintien en service des Hôpitaux de Marie-Galante, de Bouillante, Capesterre
Belle-Eau, Pointe-Noire et du CHU, … ;
• Un service public de transport performant ;
• Un service public d’approvisionnement et de distribution de carburants ;
• Un service public de production, de distribution et de gestion de l’eau à un prix unique ;
• La sauvegarde des terres agricoles et le développement d’une production respectueuse
de l’environnement ;
• Une école de la réussite ;
• La priorité d’accès aux postes à responsabilité pour les cadres et diplômés
Guadeloupéens ;
• Un véritable plan d’urgence pour la formation et l’insertion des jeunes ;
.
P-à-P, le 16/04/12