KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Février 1952 constitue le mouvement revendicatif le plus important ayant
impliqué petits planteurs et colons dans toute la Guadeloupe après les
grèves de 1910 (première grève générale en Guadeloupe regroupant diverses catégories de travailleurs agricoles : ouvriers, colons, petits planteurs... :
la répression fera 4 morts et plusieurs blessés). Le mouvement démarre
au mois de novembre 1951 dans le nord Basse – Terre (domaine
des usines Bonne – Mer et Roujol). Les revendications portent sur la rémunération de la journée de travail et sur l’allègement des tâches dans les champs. Elles s’élargissent rapidement à la demande d’un meilleur prix de la tonne de canne.
En janvier 1952, les ouvriers et cultivateurs mobilisés trouvent le soutien
des fonctionnaires qui réclament la revalorisation de leurs salaires. Un
appel à la grève générale illimitée est lancé sur toutes les habitations - plantations.
La mobilisation enfle et gagne les communes de Capesterre, Morne à l’Eau, Moule, Port – Louis, Anse Bertrand..., les débrayages se multiplient...
Au Moule le 14 février 1952, des travailleurs aidés de nombreux jeunes se
mobilisent dans les principales artères de la ville, particulièrement au boulevard Rougé. Vers 10 heures les militaires français, qui occupent le Moule depuis 3 jours, tirent alors sur la foule suivant un scénario savamment orchestré par le Préfet Villegier qui assure la protection des intérêts des usiniers.
Bilan : 4 Guadeloupéens tués dont une femme enceinte, Constance
DULAC et Justinien CAPITOLIN, Edouard DERNON, François SERDOT.
On dénombrera également 14 blessés.
Crime sans coupable comme souvent dans les colonies. Aujourd’hui, février 2013, ce sont plusieurs dizaines militants syndicaux qui sont
poursuivis par l’Etat colonial du fait de leur engagement dans les luttes
kont tout pwofitasyon.
LKP Févriyé 2013