KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Le dimanche 15 septembre 2013, des Cultivateurs et le LKP, soutenant le Comité de l’Ouest de SAINTE – ROSE (COSE), dans son combat afin de rétablir le droit de ceux qui ont depuis des siècles travaillé les terres de Sainte-Rose, fixèrent sur un morne de Daubin, un long mât portant un grand drapeau rouge, la couleur des combattants de 1801 - 1802. Cet acte symbolique devait signifier leur volonté de voir se régler la question foncière qui est posée depuis des décennies sur le territoire de cette commune.
Hubert De JAHAM, comme un cow-boy, a décidé de briser le mât portant le drapeau rouge. Au mois de novembre 2012, c‘est avec la même rage qu’il avait arrosé de pesticides les vivres d’un champ qu’il ordonnait de quitter. Aucune autorité ne s’est souciée des plaintes des Cultivateurs. Il fait la loi, sa loi, c’est la loi des colons.
Le mercredi 28 juin 1635, deux aventuriers Français, De l’OLIVE et Du PLESSIS se partagent la pointe nord de l’île de Guadeloupe : le premier, accapare l’ouest de la Pointe Allègre (aujourd’hui Vieux-Fort l’Olive), l’autre accapare l’est de la pointe (aujourd’hui Nogent – Plessis). Leur nom est resté attaché au territoire malgré la prétendue départementalisation. C’est la marque de la puissance de la France coloniale. Des phrases, des phrases ! Des principes, des principes ! Mais, l’essentiel c’est garder la main sur les oppressés, les exploités et sur la terre, comme un moyen de production.
Ils ont transmis cette marque de la colonisation à leurs descendants : AUBÉRY, SIMONET, DEJAHAM… et consorts. C’est la loi coloniale !
Et, NOU, fils des oppressés, des exploités, il nous reste à nous contenter de l’oppression et de l’exploitation éternelles !
Depuis, lanné é lanné, les Cultivateurs luttent afin de faire reconnaître leurs droits légitimes sur la terre que leurs arrières grands – parents, grands – parents et parents ont cultivée. Dans la majorité des cas, respectueux des demandes, souvent illégitimes des békés, leurs ascendants ont construit avec l’autorisation de ces derniers. Ils ont rempli vis à vis de la Mairie et des autres institutions toutes les formalités nécessaires, et voilà que d’un coup, tel héritier Béké, leur impose de déguerpir.
C’est cela que fait Hubert De JAHAM, à l’encontre de plusieurs mères et pères de famille de Daubin.
Ainsi, deux d’entre eux sont poursuivis devant le tribunal de pointe-à-pitre, ce vendredi 4 octobre 2013. Le béké réclame leur expulsion. Le 10 octobre, ce sont quatre autres qui sont convoqués devant le juge de pointe-à-pitre à 14H00. De JAHAM réclame la destruction de leurs maisons.
Pourtant, le 28 août dernier, suite à un référé "d’heure en heure", et sous astreinte de 10.000 euros réclamés par jour et par personne, par le même Hubert De JAHAM, le juge a décidé que le prétendu propriétaire n’avait pas prouvé qu’il le fût vraiment. Men sé li ki lalwa ! Alò, i ka anpwazoné viv, i ka krazé drapo ! I sé on mèt é sényè !
JEUDI 3 OCTOBRE - MEETING Place Tricolore à Sainte - Rose
VENDREDI 04 OCTOBRE à 10H00 - Pòté fòs douvanTribinal Lapwent
JEUDI 10 OCTOBRE A 14H00 - Sanblé douvan Tribinal Lapwent
Lapwent 30.09.2013