KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Travailleurs de la santé, Guadeloupéens,
Le 15 janvier 2007, les salariés des cliniques de Guadeloupe engagent une mobilisation pour obtenir la poursuite de la Négociation Annuelle Obligatoire de la Branche Santé (NAO).
Ils dénonçaient, ainsi, la décision unilatérale des patrons des 12 cliniques de Guadeloupe, prise le 31 octobre 2006, décision qui limitait l’augmentation des salaires pour l’année 2006 à 1%, soit pour un brancardier, 14 € d’augmentation.
Les patrons prétendaient, d’une part qu’ils appliquaient la même augmentation fixée par le patronat des cliniques en France, et d’autre part que le ministère de la santé avait réduit leur tarif.
Nous avons pourtant démontré qu’il leur fallait au moins tenir compte de l’augmentation de l’évolution du coût de la vie 2006 (+2,5% au 31 décembre 2006) et surtout de l’évolution de leur richesse contractée par l’augmentation régulière et garantie de leur chiffre d’affaire par rapport au coût des salaires payés.
Année Masse salariale % d’évolution Chiffre d’affaire de la Branche % d’évolution 2004 51.510.000 83.430.000 2005 54.095.000 5,02% 91.929.000 10,20% 2006 55.177.000 2% 100.800.000 10%
À ces performances, tous les travaux et équipements de ces entreprises privées sont financés entre 35% et 70% par les fonds publics.
Aujourd’hui, avec 1.200 salariés, ils contrôlent plus de 35% des activités de médecine, plus de 50% de chirurgie et plus de 70% en soins de suite.
Ce sont donc des affaires qui marchent ; la privatisation de l’offre de soins, l’état de santé de notre population (diabète, hypertension, sida, traumatismes liés aux accidents), ensuite une augmentation forfaitaire de 72 €. L’inorganisation, le manque de médecins du secteur public, promet à ces messieurs des Eaux Claires, des Eaux Vives, des Eaux Marines, de Choisy, de beaux jours.
Seulement, plutôt que de répartir les richesses gagnées entre les actionnaires, les salariés et l’outil de travail, certains camouflent leurs résultats et déclarent être en difficulté pour ne proposer que 1% d’augmentation de salaire en 2006, et 1,3% (un grand effort) pour 2007.
C’est donc fort de la connaissance, que nous salariés, soignants, techniques, administratifs…ki ka vwè lajan rantré, que nous avons exigé d’abord une augmentation de 5% de notre salarie de base pour 2006, ensuite, suite à discussions en octobre 2006, une augmentation forfaitaire de 72 € pour tous, enfin, comme pour obtenir un Accord de Fin de Conflit, une augmentation des revenus à trois (3) niveaux pour 2006 et 2007 :
4% sur le salaire de base
5 points supplémentaires de coefficient pour les salaires du bas de la grille des salaires
40 € de contribution patronale au financement de la Mutuelle de Branche.
Le Docteur Pierre Sainte-Luce, Président du syndicat des patrons et également Président Directeur Général de la Clinique Manoukiani à Gourbeyre, n’a jamais depuis le 15 janvier, pu engager et soutenir des séances de négociation. En deux (2) mois de grève, seuls cinq (5) rendez- vous de négociation limités de 10h à 13, ont été convoqués. Pire, lors de notre dernier rendez-vous le 22 mars 2007, Sainte-Luce simula une agression pour arrêter les négociations et tenter de se sortir de l’étau de la grève. Il se laisse tomber, fait venir pompiers, police et médecins urgentistes.
Seulement, pompiers, médecins et police n’ont pu que constater que Pierre Sainte-Luce est un très mauvais acteur…..
Seulement, nou pa té pé ri tellement le geste de Sainte-Luce était minable et le soutien que lui a manifesté notamment Henry NAGAPIN, Directeur des Cliniques de Kadji (Eaux Claires et Espérance), était également vil.
Pour parfaire dans leur bêtise, ils décident maintenant de poursuivre la négociation dans les prochains jours mais, sans le Secrétaire Général de l’UTS-UGTG, Gaby CLAVIER, syndicat en grève, syndicat majoritaire dans la Branche…..
YO KÉ RESPEKTÉ NOU.
Travailleurs de la Santé, population de Guadeloupe, les travailleurs des cliniques en grève sont fiers et vaillants…. Déjà, nous avons obtenu que certains patrons signent avec nous des Accords de Fin de Conflit ; le service minimum a été rétabli dans leurs établissements.
D’autres persistent à suivre Pierre Sainte-Luce et espèrent affamer les grévistes ; ils sont persuadés que pour gagner encore leur argent sur le dos de la maladie des autres, ils doivent éliminer le personnel et le syndicat combatifs de la Branche, et obtiendraient enfin, l’arrêt de toute négociation de Branche.
FOS É SOLIDARITÉ
Les travailleurs des cliniques ont besoin de votre soutien. Les patients des cliniques réclament le redémarrage des activités pour obtenir leurs soins, notamment de rééducation. Ils ont raison !!
Pour l’ouverture de vraies négociations, avec un médiateur…
Participons tous aux rendez-vous de solidarité
• vendredi 30 mars 2007 – 20 h
○kout tanbou douvan klinik lespérans, Zabym
• mardi 03 avril 2007 – 6 h
○ journée de mobilisation et d’actions
▪ rassemblement 6 h devant la Clinique Choisy au Gosier
Bay la vwa ... Bay la vwa … Bay la vwa
Ansanm nou ka lité …..Ansanm nou ké gannyé !!!
PAP, le 27/03/07
Le Conseil Syndical de l’UTS-UGTG