KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Le 04 février 2002, à la demande insistante du syndicat U.T.H.T.R.-U.G.T.G. (Un Union des Travailleurs de l’Hôtellerie, du Tourisme et de la Restauration – Union Générale G Générale des Travailleurs de Guadeloupe), l’inspection du travail effectua un contrôle administratif des restaurants K.F.C. dont les salariés étaient en grève depuis le 06 novembre 2001 revendiquant notamment la régularisation des emplois précaires, le paiement des heures supplémentaires et le respect des dispositions conventionnelles et légaux en matière de temps partiel.
Face à la détermination des jeunes travailleurs en lutte, le patron des établissements KFC, M. Vial-Collet, président du MEDEF Guadeloupe, avait même procédé au lock-out de son entreprise afin de tenter de briser la grève et contrevenant ainsi aux dispositions du code du travail.
Malgré toutes les difficultés rencontrées, notamment d’accès aux documents de l’entreprise, l’inspection du travail releva différentes irrégularités qu’elle énonça :
« Utilisation des salariés sous contrat à durée déterminée et à temps partiel sans qu’il ait été conclu de contrat de travail écrit.
Non application des salaires conventionnels de la convention collective de la restauration rapide ».
Ces infractions furent relevées par procès verbal à l’encontre de Messieurs Vial-collet Patrick, Maccès et Arnoux Daniel et transmis au parquet de Pointe-à-pitre le 28 mars 2002.
C’est alors que la machine répressive anti syndicaliste fonctionna à plein régime. Ainsi, trois dirigeants de l’U.G.T.G. furent condamnés dans le cadre du conflit K.F.C. :
Par contre, depuis cette date, aucune nouvelle de ce fameux procès-verbal pourtant inscrit au parquet sous le numéro d’ordre 0 200 66 23. Aucune des personnes citées dans le procès-verbal n’a été inquiétée par la justice.
Pointe-à-pitre, le 24.04.04
UTHTR - UGTG