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Réponse à Messieurs JORDAN LOLO PAOLINI & KARAM à propos des excuses réclamés à Monsieur DESPOINTES
A Monsieur JORDAN LOLO PAOLINI
Monsieur
Dans un communiqué de presse du 31 01 2009, Monsieur Patrick Karam, délégué interministériel pour l’Égalité des chances des Français d’outre-mer exige des excuses de la part de Monsieur DESPOINTES pour ses propos concernant sa conception sur les rapports qui peuvent exister entre les békés et les autres races, notamment la race noire.
Réclamer des excuses veut dire que l’on reconnait qu’une personne s’est peut être emportée et que une fois ces excuses faites cette personne ne s’y reprendra plus.
Or ici ce n’est pas le cas. Ce sont là, les pensées les plus profondes de Monsieur DESPOINTES. Ce qui veut dire que des excuses ne lui empêcheront pas de penser autrement.
Ainsi comme bon nombre de GUADELOUPEENS je pense que face à de tels propos ce ne sont pas des excuses qu’il faut réclamer mais une condamnation.
Une condamnation non pas parce que la loi la prévoit, mais surtout parce que c’est une injustice que subit depuis des années le peuple Guadeloupéen comme les autres dans TOUTES LES COLONIES françaises. C’est-à-dire être gérer par une minorité qui se croit supérieure et ne souhaite pas se mêler au peuple noir, mais l’exploiter.
Une minorité qui gère directement avec le gouvernement français comme on a pu le voir dans ce même documentaire. Une minorité qui semble être intouchable, impunissable...
Les propos de Monsieur DESPOINTES comme pensent ses confrères ne m’étonnent nullement, en Guadeloupe comme dans les autres colonies on les connait, on les fréquente. Vous imaginez bien que cette fréquentation ne concerne pas des soirées ou rencontres conviviales.
Ce sont des affrontements lors des grèves comme dans le documentaire. En réponse à un arrêt des « pwofitasyon » (définition : vol, abus, exaction..), ces messieurs capitalistes pratiquent la répression.
Nous on trouve très bien ce documentaire sur Canal plus : il a permis de conforter ce que l’on pensait déjà de tous ces capitalistes coloniaux et nous a permis de mieux comprendre les rouages du système.
Si vous Monsieur Jordan Lolo-Paolini et Monsieur KARAM souhaitez aider les peuples de ces différentes colonies(GUAEDLOUPE, MARTINIQUE, GUYANE, REUNION) ne réclamez pas d’excuses de la part de Monsieur DESPOINTES, mais du respect et un arrêt de toutes ces « pwofitasyon ».
Salutations
Patricia PIOCHE,
Une Simple citoyenne Guadeloupéenne
Réaction de BONTE le 25 mars 2009 @ 09h01
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Bonjour, que la loi s’applique tous les contre-venants, j’adhere entierement. Quant à la remarque concernant le fait de ne pas rencontrer en "soirées conviviales..." des "blancs", à qui la faute ? Le compagnon "de couleur noire" ne veut pas aller déjeuner chez les ami(e)s blancs de sa compagne, sentiment d’infériorité , mauvaise tenue de ses couverts, manque d’intérêt pour les propos tenus dans ces rencontres....c’est ça la réalité de cette situation. Avez vous noté que nous (les blancs) aimons les sports de voile, les voyages plus ou moins culturels, les chateaux, les musées, les objets d’antiquaires, même si nos moyens financiers nous obligent à nous en passer, et non les déplacements en croisiere à 40, les marcches à 150, les noces ruineuses à 500, la sur-consommation de fringues, bijoux...? je suis venue sans à-priori, mais ne vous en déplaise, oui, rares, trés rares même sont les antillais qui savent passer outre leur susceptibilité atavique, se donner la peine d’aller à l’explication de texte dans les échanges de propos où les mots, bien que de langue française, ne recouvrent pas le même sens, les mêmes concepts, (eh oui, cela existe souvent) Racistes, de fait, les antillais ? Oui. Une métropolitaine lambda. Patricia bonté