KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Membre d’un clan de béotiens qui défraie la chronique judiciaire, Man Koury s’en est allé en France mépriser tout un peuple en le qualifiant d’incompétent : le caractère général de ses propos relève là aussi du racisme généralisé ayant cours dans les cercles allogènes dirigeant ce pays.
Ce racisme là, pratiqué de façon quasi systématique à l’encontre des salariés guadeloupéens, a libre cours en Guadeloupe depuis des années.... Sans déranger, tout comme ses autres formes d’expression, le procureur Prêtre, trop focalisé sur un prétendu racisme anti-blancs.
A l’attention de
Madame le Président
CCI de Pointe-à-Pitre
Rue Félix Eboué
97159 POINTE-A-PITRE CEDEX
Lamentin, le 08 mars 2009
Objet : Que devons-nous penser de notre employeur la CCI de PàP, nous Ressources Humaines de la CCI de PàP ?
Madame le Président de la CCI de PàP,
Je fais suite à la correspondance que je vous ai adressée ainsi qu’à l’ensemble des élus de la Commission Formation et à mes collègues du Département Formation le 11 janvier dernier ; correspondance restée
jusqu’à ce jour sans aucune réponse de votre part !
Et je continue par cette nouvelle lettre :
Le jeudi 05 courant à 8h58, le directeur général de notre institution consulaire envoie via l’intranet un courriel ayant en objet : « Réunion d’Information des Chefs d’Entreprises cet après midi » par lequel nous,
Ressources Humaines, sommes invitées « à venir à cette réunion » (dixit).
Il poursuit en ces termes :
« La CCI va devoir être particulièrement active, dans son rôle « d’ambulance » et de « soutien psychologique » aux entreprises. Notre mission, votre mission, chacun à son poste est essentielle
aujourd’hui après une période où nous devions rester neutre (S) pour rester au service de tous. Merci de votre implication et de votre dévouement ; c’est le moment où la Guadeloupe a besoin de la CCI et où la CCI a besoin de vous tous. »
Madame le Président, faudrait-il vraiment que nous RH de la CCI de PàP, soyons si peu estimables pour mériter un tel traitement ? Faudrait-il que nous soyons si niais pour assister depuis quelques semaines à un
tel spectacle de notre employeur (la CCI de PàP) dans et devant la Presse écrite et télévisée locale, nationale sans RIEN EN PENSER et pour qu’on puisse encore oser nous sommer de RESTER NEUTRES et
DEVOUES ?
Qui sommes-nous à la CCI de PàP ?
NE SOMMES-NOUS PAS DES CITOYENS GUADELOUPEENS (PRETENDUMENT) EGAUX qui avons tous vécu dans nos chairs, nos pensées, nos vécus IDENTITAIRES DE
GWADLOUPEYENS cette mobilisation générale du 20 janvier au 04 mars 2009 qui pose en filigrane la question de la transformation des rapports sociaux ?
De quel rôle « d’ambulance » et de « soutien psychologique » ose-ton nous parler ? Nous, RH CCI de PàP qui SOMMES ET FAISONS CETTE INSTITUTION depuis le 31.07.1832 et sans laquelle aucun Président, ni
Directeur Général, ni Elus ni Directeurs ne SONT RIEN si NOUS LA RH CCI PàP arrêtons d’ETRE et de FAIRE !
Votre directeur général nous invite au dévouement et à la neutralité ; il est peut être dans son rôle de premier exécutant. Mais nous RH de la CCI de PàP, nous nous adressons directement à vous par ces
questions :
Nous, RH de la CCI de PàP, nous n’avons pas été invitées à toutes vos précédentes réunions d’information pour les chefs d’entreprises de la Guadeloupe et particulièrement à celle du 01 février 2009, pourquoi donc nous demander de participer subitement à celle du 05 courant ?
Dans un reportage télévisé de TF1/LCI du 08 février 2009 intitulé « Guadeloupe, une crise révélatrice d’un certain malaise » (http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,4249645,00-guadeloupe-unecrise-revelatrice-d-un-certain-malaise-.html) vous déclarez au journaliste :
« LA MAIN-D’OEUVRE HAUTEMENT QUALIFIEE DANS LES ENTREPRISES MANQUE ALORS IL FAUT BIEN ALLER LA PRENDRE LA OU ELLE EXISTE… (OUI EN METROPOLE) ! »
Comme le montre ce reportage et comme le conclut objectivement le journaliste-reporter ce type de déclaration est un inacceptable LEURRE basé sur des poncifs méprisants et discriminants vis-à-vis de
toute cette pléthore de Guadeloupéens/Guadeloupéennes diplômés voire surdiplômés au chômage dans leur propre pays que certains entrepreneurs installés en Guadeloupe refoulent au profit de maind’oeuvre extérieure qu’ils n’hésitent pas à SURPAYER !
Attendu selon vous, Madame le Président qu’il n’existe pas de main-d’oeuvre hautement qualifiée en Guadeloupe, que sommes-nous donc RH de la CCI de PàP ? TOUS des analphabètes ? Posez la question
au DRH, car de par ses SAVOIRS, SAVOIR FAIRE, SAVOIR ETRE, les qualifications initiales et professionnelles de la RH de la CCI de PàP vont du CAP au Bac +8 si ce n’est plus ! Et pour ceux et celles
d’entre nous, qui n’aurions pas forcément de diplômes ; nous avons Madame, le FAIRE SAVOIR !
La question à laquelle tout le monde pense mais que personne n’ose (par peur de représailles) vous demander : pourquoi n’avez-vous pas promu un des 5 directeurs GUADELOUPEENS (déjà présents à la
CCI de PàP depuis des dizaines d’années) au poste de DIRECTEUR GENERAL ? Pourquoi vous a-t-il fallu obligatoirement recruter une « main-d’oeuvre extérieure » en septembre 2006 ?
Si vous déclarez publiquement Madame qu’il n’existe pas en Guadeloupe de main-d’oeuvre hautement qualifiée que pensera l’opinion publique de toutes ces centaines de personnes « hautement qualifiées » de toutes les origines ethniques et de toutes les classes sociales que nous RH de la CCI de PàP (Département Formation en particulier) avons consciencieusement et professionnellement
accompagnées depuis des années sur le chemin de l’excellence professionnelle ? A quoi donc ont servi et servent encore nos cycles diplômants : ESSEC Management et Marketing, Contrôleurs de Gestion,
Responsables Logistique, ESCP-EAP etc.
Que devons penser nous RH de la CCI de PàP de tous ces articles paressant dans la presse locale aux titres les plus explicites : « Colette Koury….vite ! Quand Colette Koury livre les handicapés à des incompétents (Discrimination à l’aéroport) ! Madame Koury doit partir … ? « Cf. Sept Magazine n°1540 du 12 au 18 février 2009.
Des déclarations explosives entre élus dirigeant la CCI de PàP : « Pwofitasyon, les professionnels aussi « Nous ressentons de l’exclusion de la part de la CCI dixit M. Louis GABRIEL Président de la
Commission Commerce » « Colette Koury ferme la porte à la petite entreprise ! » Cf. Sept Magazine n°1540 du 12 au 18 février 2009.
De celle non moins alarmante de M. Philibert MOUEZA, Premier Vice Président de la CCI à travers la correspondance qu’il vous a adressée ainsi qu’à l’ensemble des membres élus, le 03 courant en déclarant : « J’apprends avec étonnement la tenue d’une grande réunion que vous avez annoncée ce jour sur RCI. C’est un manque de concertation du bureau et des membres élus qui démontre, malgré les nombreuses remarques, votre volonté de gérer seule la situation actuelle ; ce qui n’est pas de nature à favoriser une bonne prise de
décisions etc. » Correspondance adressée à RCI et qui circule actuellement dans toute la Guadeloupe.
Pour nous RH CCI commerciale qui visitons les entreprises afin de VENDRE et FAIRE DU CHIFFRE, que devons-nous répondre à nos clients chefs d’entreprise et/ou DRH quand ils nous répondent :
« Ah non, sincèrement, votre plan de formation est très bien, nous n’avons rien contre vous personnellement mais nous n’allons pas travailler avec la CCI de PàP, trop d’histoires pas nettes
en étalage public, vos dirigeants là ne sont vraiment que des…..pas du tout crédibles, de toute façon ni nos délégués syndicaux, ni le personnel n’accepteront d’aller en formation à la CCI ou au WTC ! »
Bien entendu et comme pour ma correspondance du 11 janvier dernier, beaucoup me prendront pour une suicidaire osant vous écrire cette seconde lettre contenant ces 5 questions dont la Guadeloupe entière parle et ricane ! Je laisse, volontiers, lâcheté et couardise à ceux et celles qui veulent bien les pratiquer !
Mais ma démarche doit être clairement comprise. Le développement économique est l’affaire de tous les acteurs de la société guadeloupéenne. Il nous faut comprendre ce qui a été exprimé ces dernières semaines et intégrer cette demande sociale dans notre démarche d’acteur économique. La surdité est toujours suicidaire pour quiconque qui ne sait que s’entendre ! Aujourd’hui, en Guadeloupe, l’heure est la concertation et à la mise en commun de nos savoirs et de nos espoirs. L’heure est aussi à l’humble écoute de la société civile. On ne nous pardonnera pas de n’avoir pas su nous mettre au rendez-vous de l’histoire, nous INSTITUTION CONSULAIRE au service non seulement des chefs d’entreprise et autres ressortissants mais au service de TOUTES LES PERSONNES VIVANT EN GUADELOUPE quels que soient leurs
statuts, leurs catégories socioprofessionnelles et origines ethniques !
C’est pourquoi Madame le Président, nous vous demandons de reconnaitre l’ensemble de la Ressource Humaine de la CCI à sa juste valeur en lui accordant la confiance sans laquelle notre institution ne sera jamais en mesure de bâtir un projet d’avenir en phase avec les NOUVELLES réalités économiques.
Enfin et en mon humble qualité de CITOYENNE GWADLOUPEYENN, Auteure engagée, Présidente d’Association Académique oeuvrant pour les Jeunes, CONSEILLER TECHNIQUE DE FORMATION à la CCI de
PàP et Déléguée syndicale en retour, je vous dis simplement Madame le Président :
AUCUNE PAIX DURABLE NE SE CONSTRUIT SUR LA PERSISTANCE D’INJUSTICES et le DÉNI DE DISCRIMINATIONS CONTINUELLES !
Ceci vaut pour la GWADLOUP entière comme pour la CCI de PàP !
Salutations distinguées.
Patricia CHATENAY-RIVAUDAY
Déléguée Syndicale SNAPCC-UNSA
Copies :