KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
La semaine anticoloniale 2009 : 4 ans après le vote de la loi du 23 février 2005 qui fait l’apologie du colonialisme, ce texte n’est toujours pas abrogé. Nous constatons les discriminations qui touchent particulièrement les descendants des peuples colonisés (logement, travail, éducation…) et l’occultation de la mémoire de l’histoire de la colonisation française, des luttes d’émancipation des peuples et de la réalité coloniale et néocoloniale d’aujourd’hui. L’actualité : -Volonté d’annexion d’une île des Comores par la France - Massacre de Gaza dans le cadre d’une radicalisation de la politique coloniale de l’Etat d’Israël - Les grèves, manifestations… en Guadeloupe, Martinique qui se développent contre une politique héritée du système colonial - Les conséquences désastreuses de la crise financière en Afrique accentuées par le maintien du système du Franc CFA et de la dette. Il faut donc sortir de cette logique infernale.
Prix du « massacre colonial de l’année » : Tzipi Livni
Pour le massacre perpétré par l’Etat d’Israël à Gaza (plus de 1300 morts et 8000 blessés)
Prix « idéologue du colonialisme » : Henri Guaino
Pour sa rédaction des discours de Dakar et Toulon… ainsi que l’idée de la création d’un ministère de l’identité nationale.
Prix du « colonialisme français » : Brice Hortefeux
Pour sa chasse aux sans-papiers et la mise en œuvre du ministère de l’identité nationale.
Prix « Nostalgie du colonialisme » : Thierry Mandon ex aequo avec Alain Huygues-Despointes
Thierry Mandon, maire PS de Ris Orangis pour l’inauguration de la stèle « Algérie Française »
Le Béké Alain Huygues-Despointes pour ses propos colonialistes sur le « maintien de la race »
Prix « Françafrique » : Omar Bongo, président du Gabon
Pour sa longue carrière au service des intérêts français en Afrique
Prix de « l’entreprise colonialiste de l’année » : Bolloré
Challenger de la mise en œuvre de la Françafrique.
Prix de la lutte anticoloniale de l’année :
Le « mika d’or » ou la « godasse d’or », Prix de la lutte anticoloniale a été attribué au peuple guadeloupéen pour sa résistance à l’ordre colonial français.
Sources :
Url de l’article : Cedetim (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale)
Site de La semaine anticoloniale
« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront à glorifier le chasseur » (proverbe africain). - Voila pourquoi, entre autre, l’histoire coloniale si peu glorieuse pour les pays du nord dit démocratiques est déformée si ce n’est purement et simplement occultée. C’est, entre autre, parce que le travail de mémoire n’a pas été fait que le colonialisme, une forme particulièrement violente de cette malédiction qu’est l’exploitation de l’homme par l’homme, base naturelle du capitalisme prédateur dont la crise qui s’annonce est la dernière illustration. Il ne suffit pas d’en rejeter la responsabilité sur les classes exploiteuses de l’époque pour se rassurer. Notre époque génère des formes de colonialisme tout aussi inexcusables : pillage des ressources minières, esclavagisme indirecte par l’organisation de la dette, incitation à la violence par la vente d’arme, provocation des famines par spéculation sur la nourriture des plus pauvres, etc.
C’est l’objectif de la semaine anticoloniale, du 14 au 24 février de d’aider à prendre conscience de ce qu’est le colonialisme d’hier et d’aujourd’hui afin d’éviter un monde invivable à nos enfants. Les évènement antillais de ces dernières semaine en sont une illustration. S’il ne sont pas pris en compte dans cette semaine anticoloniale, ce n’est pas que les organisateurs n’aient pas conscience de l’origine coloniales du malaise mais qu’un collectif aussi large que celui de la semaine ne peut réagir à chaud et sans concertation préalable.
Origine de la semaine Anti-coloniale.
Le 23 février 2005, l’Assemblée nationale votait une loi scélérate sur le bilan positif de la colonisation alors que pendant plus de quatre siècles la France a participé activement à la traite négrière, à la déportation des populations de l’Afrique sub-saharienne, a massacré et imposé sa loi sur des dizaines de peuples dont elle a pillé les richesses, détruit les cultures, ruiné les traditions, nié l’histoire, effacé la mémoire, nié les forfaitures subies dans les colonies de l’Océanie, d’Indochine, du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, de Madagascar, ..... La loi de 1955 sur l’état d’urgence employée de la Guerre d’Algérie à la Nouvelle Calédonie a été utilisée directement dans les cités et les quartiers populaires contre ceux qui sont déjà discriminés à l’embauche, au logement, à la santé, à l’école et aux loisirs, contre les premières victimes de l’exclusion sociale et de la précarisation. En 2007, Nicolas Sarkozy en instituant un ministère dit de “l’identité nationale” et en tenant des discours à la gloire de la colonisation (à Marseille, Toulon et Dakar) légitime une vision colonialiste de la société, de l’histoire et de l’Etat. Le 26 févier 1885, la Conférence internationale de Berlin réunissait les puissances occidentales qui, au nom de leur prétendue mission civilisatrice et humanitaire, dépeçaient l’Afrique pour se partager des empires coloniaux.
Objectifs de la semaine Anti-coloniale.
Nous partons de deux constats : il y a occultation de la mémoire, de l’histoire de la colonisation française, cette page sombre de l’histoire nationale. Ensuite, dans la France d’aujourd’hui, les discriminations touchent particulièrement les descendants des colonisés, notamment en ce qui concerne le logement, le travail et l’éducation. Pour cela, nous voulons :
Informer sur les enjeux d’hier, d’aujourd’hui et de demain de l’anti-colonialisme.
Promouvoir les valeurs de l’anti-colonialisme et de l’égalité. - Donner une plus grande visibilité à l’anti-colonialisme.
Permettre le développement d’une mémoire partagée par tous en organisant une vraie réflexion sur le passé colonial.
Lutter contre l’impunité des crimes coloniaux - Reconnaître la responsabilité des pays colonisateurs et esclavagistes.
Permettre de lutter contre les discriminations héritées de notre histoire coloniale.
Non, la colonisation n’a pas joué un rôle positif, car elle s’est toujours fondée sur la violence, l’humiliation, la dépossession… La supériorité d’un peuple sur un autre, le racisme étant son fondement exclusif, est en soi inacceptable. Cette “Semaine anti-coloniale”, est organisée au niveau local, régional, national et international. Elle réunit chaque année tous les militants associatifs, syndicaux, politiques, français et immigrés, voulant rendre visible la mémoire et l’actualité de l’anti-colonialisme sous toutes ses formes. Un collectif national organise la semaine Anti-coloniale pour fédérer autour de ce projet commun toutes les énergies.
Ensemble exigeons :
L’abrogation de la loi du 23 février 2005 et la reconnaissance par l’Etat Français de sa responsabilité dans les crimes coloniaux.
La fin des rafles et des expulsions, la régularisation des sans papiers.
La Suppression du Ministère liant identité nationale et Immigration.
Le retrait des administrateurs de la banque de France des conseils d’administration des banques centrales africaines.
La suppression des dernières colonies françaises. De nombreuses autres actions et initiatives sont organisées. Découvrez-les sur www.anticolonial.org
Ont participé, parrainé ou soutenu la semaine anticoloniale 2009 :
CADTM, MRAP, CEDETIM, FTCR, Au Nom de la Mémoire, ACG (Agir contre la Guerre), ATTAC, AFASPA, UNADE, Les Ambassadeurs de la mémoire, CAAC-Comores, Ishtar, L’Yeux Ouverts, Cercle Frantz Fanon, ACCA, Maison d’Europe et d’Orient, ACB, Resisting Women (femmes en résistance), ZEP, Voie Démocratique, Baraka, FETAF, Espace L’Harmattan, AIDSPK (Solidarité avec le Peuple Kanak), Collectif Féministe pour l’Egalité, Peuples sans frontières, FTCR, ATMF, COPAF, UPG, Fraternité Franco-Africaine (FFA), Centre culturel Kurde, IPAM, Fraternité franco-africaine (Toulouse), Actus Tchad, AFASPA (Association Française de Solidarité avec les Peuples d’Afrique), Droit Devant, MPE, La Plateforme Panafricaine, Rouge, Radio Soleil, Radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM, Politis, APPA... avec le soutien de : Alternatifs, Les Verts, PCF, PCOF, LCR ...