KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Quel est le statut des minorités au sein des forces américaines ?
Deux cas de figure se présentent. Il y a les minorités qui veulent prouver à quel point elles sont bien intégrées et patriotes. C’est le cas des Italo-Américains, des Américains d’origine japonaise, qui se battent remarquablement bien. C’est aussi le cas des Indiens, avec un épisode qui les rend célèbres car, en communiquant par radio en langue navajo, ils sont indéchiffrables par les Allemands. Le cinéma s’est emparé de ce mythe du mixage parfait, sympathique, qui montre une Amérique harmonieuse sur le plan tant ethnique que social. Songez au Jour le plus long…
Puis il y a les Noirs, qui ne sont pas intégrés aux forces combattantes. Ils conduisent les camions, sont incorporés aux unités de logistique, chargés des corvées. Vers la fin de la guerre, quelques unités noires et des pilotes noirs vont au combat.
En tout cas, juste après la guerre, en 1948, le président Truman met officiellement fin à la ségrégation raciale dans les armées. Si bien que, durant la guerre du Vietnam, la mixité raciale est de mise dans toutes les unités. Après quoi, la composition de l’armée s’inverse complètement ; elle devient un débouché privilégié pour toutes les minorités, et ce jusqu’à aujourd’hui.
Ce qui est intéressant à retenir, c’est que, au moment du Débarquement, la plupart des Noirs veulent absolument participer aux combats et assumer le sacrifice de leur vie en tant que citoyens américains à part entière. Ce qui est parfaitement compréhensible quand on sait que des soldats noirs ont participé à toutes les guerres américaines depuis la guerre d’Indépendance, au XVIIIe siècle.
L’épopée du Débarquement - 3e partie
Un grand récit de l’historien Robert O. Paxton