Origine du document
Site : http://ugtg.org
Page : spip.php?article2070
URL complète : http://ugtg.org/spip.php?article2070
C’est donc en plein carnaval que l’Etat Français a décidé de lancer une consultation publique autour du projet de grand port de Guadeloupe. Ainsi, des dossiers peuvent être consultés (quand ils sont mis à disposition) dans les mairies de Petit-Bourg, Goyave, Baie-Mahault, Pointe-à-Pitre et Gosier.
Derrière ce pompeux projet de « Grand port de Guadeloupe » se cache en fait un plan très simple : Faire de la Guadeloupe la plaque tournante du commerce de marchandises dans la Caraïbe. Ils comptent débarquer chaque année en Guadeloupe pas moins de 1.200.000 containers, venus des quatre coins de la terre.
Et pour cela, il faut des infrastructures capables d’accueillir les super cargos transportant des milliers de boîtes à chaque passage via le canal de Panama, élargi pour la circonstance.
Pour nous appâter, ils parlent de la création de centaines d’emplois et de la baisse des prix des produits importés qui arriveraient chez nous plus rapidement. En réalité, la vérité est loin d’être aussi rose qu’il n’y paraît, tant sur le plan environnemental, que sur le plan économique et social, aussi bien pour la Guadeloupe que pour l’ensemble des îles de la Caraïbe.
- 1/ Grand Port : Un danger pour l’environnement. Pour construire cette plateforme, ils doivent fouiller au-delà de 17 mètres de profondeur. Ces travaux et le dépôt des matériaux extraits entraineront la destruction des fonds marins, la mort de la faune et de la flore pour des décennies ainsi que la détérioration des plages de Goyave à Marie-Galante en y incluant Sainte-Anne et Saint-François.
- 2/ Grand Port : Un désastre pour l’agriculture locale, l’agro transformation et la petite industrie. Il n’est pas utile de faire de grandes écoles de commerce pour comprendre que ces containers achemineront aussi bien des ignames que des patates ou des ananas, melons et autres produits manufacturés, en provenance de pays ayant des coûts sociaux inférieurs à ceux pratiqués en Guadeloupe. A terme, pourquoi pas du sucre. L’importation des produits agricoles entrainera donc la mort de notre production locale, de l’agro transformation ainsi que de la petite industrie.
- 3/ Grand Port : La mort du foncier agricole. Sans production, plus de terres agricoles. Et il faudra bien stocker ces containers sur différents sites. Ainsi, les plaines des abymes à Morne-AL’eau se transformeront en vaste hangar de stockage, en routes et autres bâtisses faisant le bonheur des spéculateurs de l’immobilier.
4/ Grand Port : Une menace pour l’emploi. Tout comme pour les centres commerciaux, la création d’emplois sera inférieure à la destruction d’emplois directs et indirects engendrés par ce projet. La mise en faillite des agriculteurs, la disparition des terres agricoles, la mort de l’agro transformation et de la petite industrie, la mort des commerces ; ce sont des milliers d’emplois directs et indirects qui vont disparaître.
- 5/ Grand Port : Un danger pour l’ensemble de la Caraïbe. Bien évidemment, le but est d’inonder l’ensemble des îles de la Caraïbe et faire de cette zone un territoire de consommation des biens venus du monde entier à des prix défiant toute concurrence.
LKP invite tous les Guadeloupéens à se rendre dans les mairies concernées jusqu’au 7 mars, afin de manifester leur mécontentement et s’opposer à ce projet qui vise la disparition de la Guadeloupe et des Guadeloupéens.
Gwadloup sé tan nou – GWADLOUPÉYEN DOUBOUT !
LKP - Lapwent – 24 Févriyé 2014
Bonsoir Elie et à toute ton équipe je viens de lire un article de communistes untaire et je suis attèré par les perspectives de ce projet de grand port , plateforme de containers qui ressemble étrangement au projet de l’aéroport de notre dame des landes , candidat sur une liste du front de gauche à Morlaix dans le Finistere, je vois très bien comment cela va se dérouler. je pense que vous avez déjà utilisé la loi littoral pour ralentir ce projet, à NDDL nous utilisons la jurisprudence Plogoff et les diverses lois concernant les espèces protègées ; je pense que les divers comités de défenses de NDDL seraient prêts à vous donnez un coup de main pour empecher ce projet de voire le jour. Je me sens particulièrement concerné par votre cause car mon épouse est native de basse terre,( trois rivières),
et que notre fille aimerait, un jour pouvoir profité de la quiètude de l’ile de ses ancetre sans avoir à supporter ce projet pharaonique et ses conséquences sur l’emploi et les diverses pollutions ,conséquence de ce projet inutil.
tout cela est bien évidement la conséquence de la signature du traité transatlantique et de la politique mercantile et financxiere de notre foutu hollande de merde soutenu en cela par les élus socialistes à la botte du capital(Lurel, chez vous).
bien à toi
Patrick Le Goas, 1 rue du verger, 29600 Morlaix, 06 11 22 86 20