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Page : spip.php?article2143
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Nous travailleurs de SORI filiale de SERVAIR et sous filiale AIR France, sommes profondément consternés par la politique sociale rétrograde de cette multinationale.
Notre pays la GUADELOUPE est rongé par un mal endémique qu’est le chômage de masse. Plus de 40% de la population active est en effet au chômage.
La société SORI, bénéficie de tous les privilèges fiscaux instaurés dans les colonies (loi PONS, PERBEN, LODEOM, CICE….etc.), mais applique une politique de rente affin d’optimiser ses capitaux, au détriment de l’emploi, du renouvellement du matériel, et oubliant de répartir la richesse créée par les travailleurs.
Nous dénonçons :
•Les conditions de travail désastreuses générées par la réduction massive de l’effectif CDI avec pour dogme <
•Le personnel de SORI ne doit pas être des variables d’ajustement servant à préserver les marges du capital.
•Les agents sous contrat SORI, mais ne travaillant pas dans l’enceinte de la société et avec des salaires élevés.
•Des agents SERVAIR mis à disposition, logés dans des villas (loyer 1600 € mensuels) à la charge de la société SORI.
•La fermeture du service comptabilité et rapatrié à PARIS au sein d’un GIE SERVAIR, cette opération équivaut à une délocalisation de l’emploi.
•Un sous-investissement chronique constaté depuis plusieurs années, sur le matériel piste, laverie et production, datant de Mathusalem, et qui pose des risques pour la sécurité des agents.
•Les augmentations de salaire de complaisance hors NAO qui grimpent à plus de 6% pour des tiers ayant rendu service à la direction, alors que des efforts sont demandés à l’ensemble des travailleurs depuis 2010 sans contreparties.
•Les travailleurs intérimaires vivant une précarité d’emploi depuis plus de 10 ans et sans aucune perspective d’embauche.
•Une direction SORI sans pouvoir et disqualifiée aux yeux de l’ensemble des travailleurs de l’entreprise, et qui ne songe uniquement qu’ à gérer leur carrière en mettant en place des dispositifs les plus restrictifs en matière d’emploi, afin de se faire bien voir auprès de la direction générale de SERVAIR. Tout ceci sur le dos du personnel.
SORI ne doit pas être gérée de manière technocratique à plus de 8 000 km sans tenir compte de la réalité économique, sociale et culturelle du pays.
Trop c’est trop. L’exploitation a atteint son paroxysme à SORI. Nous devons tous nous mobiliser pour dire non à cette direction discréditée, et qui emploie des méthodes scélérates qui bafouent la législation du travail.
ABYMES LE 04 SEPTEMBRE 2014