KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Kanpèch sé : On pyébwa ki ka bay méyè bwa pou chabon, ki ka bay méyè flè pou miyèl, ki ka bay koulè, ki ka pousé koté ki dlo ra... On pyébwa ki nouri maléré an tout tan ; On koté an bout a Gwadloup la ou pé dékouvé ankijan péyi la bèl, obò lanmè Latlantik, koté a gran van é a bèl soley...
Les ex-salariés de la Ferme de Campêche à Anse-Bertrand, regroupés au sein de leur Association de Défense de la Ferme de Campêche, organisent d’abord avec l’Association ANKA et l’UGTG ont décidé d’occuper ce patrimoine de la Guadeloupe, de l’entretenir et de le cultiver. Et de barrer la route aux spéculateurs mafieux alliés des politiques pour la liquidation de toutes les terres agricoles de Guadeloupe.
Programme des manifestations organisées à l’occasion du 27 mai 2008.
Jeudi 1er Mai 2008 à Campêche Anse-Bertrand, c’est près de 4000 ouvriers, paysans, guadeloupéens, femmes, hommes, enfants qui se sont retrouvés pour le défilé en l’honneur de la fête de Travailleurs célébrée à travers le monde. Singulièrement, l’UPG (Union des Paysans de Guadeloupe) et l’UGTG (Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe) ont fait le choix du site de la ferme de Campêche et de ses 32 ha de terres agricoles, pour faire en sorte que l’entreprise de reprise de cette unité de production avicole - en liquidation judiciaire - par les ex-salariés, ne se limite pas justement à une simple opération de reprise d’entreprise.
S’approprier les 32 hectares de terres de la ferme Campêche dès aujourd’hui est ce qu’il nous faut pour nous construire et révéler à notre peuple que l’action collective, non capitaliste, non latifundiaire peut non seulement protéger nos terres agricoles mais également bien nous nourrir, participer à l’émergence d’une autre idée du développement et enfin créer des emplois et des compétences.
Le 1er Mé 2008, en Guadeloupe, se déroulera au moment même où, l’état colonial français et son système judiciaire s’apprêtent à vendre à la barre de leur tribunal et aux enchères les 32 ha de la ferme de Campêche, ferme liquidée, depuis avril 2006 et vidée de ses 30 salariés et de la totalité de son cheptel sous prétexte de présence de salmonelle dans un seul de ses sept bâtiments.
Pour un plan d’urgence de la formation professionnelle... face à la déliquescence du tissu de la formation professionnelle. Contribution l’UGTG au débat.
Nous exigeons du Gouvernement de la France des réponses claires et précises sur les évènements de Mai 1967, survenus à Pointe à Pitre, en Guadeloupe. Nous exigeons la vérité, la reconnaissance de ce crime colonial, la justice, le jugement et la condamnation des coupables, la réhabilitation des victimes et emprisonnés, la réparation des préjudices, l’accès aux archives et dossiers de l’époque.
Appel du Comité de Défense des Mutuelles de Proximité Liquidées en Guadeloupe.
Le chlordécone, un pesticide miraculeux utilisé pour protéger les bananes du charançon, est classé cancérigène dès 1979. En France, il continue d’être épandu sur les bananeraies de Martinique et de Guadeloupe jusqu’en… 1993. Pourquoi les ministères de l’Agriculture successifs l’ont-ils autorisé malgré la prudence de certains scientifiques ? Deux études publiées cet été soulignent le poids des intérêts économiques aux dépens de la santé publique.
L’Agence française de sécurité sanitaire et de l’environnement (Afsset) qui vient de se transformer en Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), a mis en ligne hier sur l’un de ses sites deux rapports jusqu’ici non diffusés officiellement relatifs à la pollution des sols par le chlordécone, un insecticide cancérigène utilisé pour éradiquer les charançons du bananier. L’AFP avait diffusé la veille de larges extraits de ces rapports confidentiels, ainsi que Le Monde.
Les alertes sur les dangers pour la population des Antilles françaises du chlordécone, un insecticide utilisé jusqu’en septembre 1993 dans les bananeraies, ont été négligés, voire ignorés, sous la pression des grands planteurs : c’est ce qui ressort d’un rapport - rendu en juin, mais encore inédit - d’un chercheur en sociologie de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), qui met en évidence "de véritables anomalies dans le cadre d’une approche de prévention" et des bizarreries dans la gestion par le ministère de l’agriculture.
La Chlordécone (CLD) est une molécule faisant partie des organochlorés. Avant elle, les pesticides utilisés faisaient aussi partie des organochlorés. Certains étaient bien plus toxiques (Diéldrine, aldrine), ce qui a expliqué leur abandon. La précédente molécule a été utilisée de 1965 à 1974 : l’hexachlorocyclohexane (HCH), dont l’isomère C avait pour nom commercial le lindane. Il fallait utiliser des doses importantes (supérieures à 300 kg/ha/an), la solubilité et la biodégradabilité sont observées sauf pour une forme particulière de la molécule (l’isomère β). La CLD utilisée de 1972 à 1993, est une cage de carbone hérissée de chlore donc difficile, voire même impossible à dégrader. Cependant deux caractéristiques ont été jugées à l’époque comme un progrès : La CLD peut être utilisée à la dose de 3 kg par ha et par an (dose moindre par rapport à l’hexachlorocyclohexane) ; Molécule peu soluble : argument présenté alors comme un progrès car cette molécule va fortement rester attachée au sol, elle ne va pas passer dans l’eau et contaminer l’environnement autour.
Les surfaces contaminées (par la chlordécone) interdisant les cultures vivrières dans le cadre des LMP de l’AFSSA sont évaluées à 5.200 ha en Guadeloupe (11 % de la SAU), 6.200 ha en Martinique (19 % de la SAU).
Comment les Guadeloupéens ont-ils été tous sciemment empoisonnés...
Communiqué de presse de l’UPG, l’OPAM et de la CONFEDERATION PAYSANNE
Un texte de l’écrivain Raphael CONFIANT
Interpellation du préfet, lequel affirme qu’il n’y a pas de danger pour la vie de l’homme ?
Soutien aux riverains et au Comité de Défense de la Grande Rivière à Goyave.
Un monopole d’approvisionnement trop favorable aux compagnies pétrolières, des marges injustifiées ; des "effets pervers" et des "dérives" dans la fixation des prix des carburants ; un prix maximum devenu dans les faits "un prix minimum imposé" ; un préfet complice et réduit à un rôle d’exécutant ; une régulation sur les prix d’importation des carburants "insuffisante"... Mi foto a sé volè la !!!
Un troisième rapport, "complémentaire" - nous dit trop modestement son auteur. Dans ce réquisitoire implacable contre un vol à grande échelle, le rapporteur - également membre du CESR - attire en particulier notre attention sur le régime fiscal et douanier étrangement dérogatoire dont bénéficie la SARA et ses actionnaires. Mais sa démonstration vise aussi à démonter les autres rouages d’un mécanisme digne de la mafia ; car conçu pour spolier les guadeloupéens.
Abus, vols & dérives : opacité des prix ; complicité de la DDCCRF ; non répercussion des baisses du prix du baril ; Marges exorbitantes : marge du raffinage, marge de stockage, marge du grossiste, marge du gérant de station service ; Surcoûts : transports, passage en dépôt, raffinage...
Restitution des conclusions de la mission BOLLIET sur le prix des carburants
dans les DOM : Très loin de l’ "enrichissement sans cause des compagnies pétrolières" dénoncé par Y. JEGO, le pré rapport "dédouane" la SARA... et préconise le licenciement d’un millier de salariés...
Via la SARA dont elle est l’actionnaire majoritaire (50% du capital), c’est en grande partie à la société TOTAL que Victorin LUREL et Jacques GILLOT ont fait un chèque-cadeau de 20 millions de francs ! Les mêmes qui assurent manquer d’argent pour financer l’APA ou la formation professionnelle
OUI, c’est bien pour empêcher la jonction du mouvement des socio professionnels avec les organisations appelant à la grève du mardi 16 que REGION & DEPARTEMENT, alliés objectifs de JEGO de la SARA et de l’ETAT, se sont tous empressés de signer un accord bidon et de mettre la main au portefeuille.
La Guadeloupe la Guyane & la Martinique sont approvisionnées en produits pétroliers par une raffinerie, la Société Antillaise de Raffinerie des Antilles (SARA), implantée en Martinique, en 1969 à l’instigation des pouvoirs publics. D’une capacité de raffinage de 0,8 million de tonnes, la SARA, dont les actionnaires sont TOTAL (50%), SHELL - RUBIS depuis octobre 2007- (24%), ESSO ( 14,5%), et TEXACO (11,5%), est la plus petite des treize raffineries implantées sur le territoire national.
La Guadeloupe a consommé 328 769 359 litres de carburant en 2007 (non compris le pétrole lampant, le fioul domestique et industriel) : ce qui représente une manne financière correspondante à plus de 450 millions d’euros. Ka Yo Chak Ka Gannyé Si Chak lit !?
Malgré les défections prévisibles d’une partie des socio professionnels, du MEDEF (qui ne s’est jamais vraiment impliqué), de la CCIG et de quelques élus politiques aux ordres du gouvernement, l’heure est à la poursuite et au renforcement de l’action. Notre détermination doit être sans faille et nous devons être aux cotés de la grande majorité de la population qui soutient la revendication sur la baisse de 50 centimes du prix du carburant à la pompe.
Est-ce bien Victorin Lurel que nous avons vus sur les barrages en Guyane ? Mais qu’a-t-il donc bu ?... Ce même Victorin Lurel si prompt à dénoncer les grèves, à appeler les Manblo pour matraquer les Travailleurs en lutte et à stigmatiser les Syndicats qui œuvrent pour la défense des droits et intérêts des larges masses
Face au chômage, la multiplication des Colloques, Séminaires, Ateliers, Forums, Assises, Etats-Généraux... témoigne au mieux de la naïveté ou du désarroi des « acteurs » ; souvent de leurs arrières pensées et visées électoralistes ; toujours de leur complicité ou de leur aveuglement. Le chômage qui ravage la jeunesse et les adultes en Guadeloupe n’est le fruit ni de la fatalité, ni même le fait de la « crise » : il est le résultat d’un choix politique ! Celui de l’exclusion des Guadeloupéens de leur propre marché du travail ; de leur cantonnement dans le sous-emploi ; avec la complicité des services publics de l’Etat et des politiciens locaux !
Membre d’un clan de béotiens qui défraie la chronique judiciaire, l’infâme Colette Koury s’en est allé en France mépriser tout un peuple en le qualifiant d’incompétent : le caractère général de ses propos relève là aussi du racisme généralisé ayant cours dans les cercles allogènes dirigeant ce pays.
Pas d’embauche locale malgré des dizaines de millions d’euro de défiscalisation. C’est proprement scandaleux ! Motif : A Orange caraïbe Les Antillo-Guyanais ne sont bons que pour le travail précaire : stages,
intérims, contrat de qualification, CDD...
Racisme à l’emploi en Guadeloupe : Administrations publiques et services de l’Etat, grandes Entreprises privées et toute la multitude ont développé les techniques & les argumentaires pour nous éliminer des postes à responsabilité, mais aussi de tous les emplois autres que d’exécution.
Le 24 Novembre 2011, c’est au tour de Charly LENDO, Secrétaire général adjoint de l’UGTG et Secrétaire général de l’UTHTR d’être convoqué devant un juge d’instruction
Le 09 août dernier, la justice coloniale française rendait son verdict dans l’affaire « SARA – TEXACO » dans laquelle plusieurs militants et dirigeants de l’UGTG étaient présentés comme de dangereux terroristes. Gabriel BOURGUIGNON : RELAXÉ ! Freddy LOUISE : RELAXÉ ! et Michel MADASSAMY : CONDAMNÉ à 3 mois de prison avec sursis !
Le 8 août au matin, les travailleurs de Capital Industry, à leur arrivée à l’usine, ont trouvé un avis placardé à la porte d’entrée annonçant le licenciement de 41 travailleurs dont 6 responsables syndicaux. Ces mesures viennent en représailles contre le syndicat Capital Industry Workers affilié à l’APTUF qui mène la lutte pour le respect et la dignité des travailleurs.
Parce qu’un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre, nous vous apportons notre plein soutien afin de continuer la lutte pour éradiquer la Pwofitasyon, abolir les privilèges et instaurer de nouveaux rapports économiques, sociaux et politiques entre le peuple guadeloupéen et le peuple de France. Le CEDETIM favorisera la coopération de toutes les associations, organisations et partis politiques démocratiques qui se reconnaissent dans ces combats pour organiser une solidarité active face à la répression des militants de l’UGTG et du LKP et à la criminalisation de l’action syndicale, face aux pratiques du « temps des colonies » ; et exiger du gouvernement le respect des différents accords auxquels l’Etat français a souscrit, notamment les « Accords Jacques BINO » de 2009.
Les participants au meeting du lundi 6 juin 2011 à la Bourse du travail de Paris, affirment que la répression contre les syndicalistes en Guadeloupe représente une remise en cause intolérable des droits syndicaux et démocratiques de tous les travailleurs, une atteinte aux droits de l’ensemble du mouvement ouvrier à l’échelle internationale, et une remise en cause des Conventions 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le 26 Mé 2011, Tety COUPIN et Charly LENDO, dirigeants de l’UTHTR-UGTG, sont convoqués devant le Tribunal Correctionnel de Pointe-à-Pitre à la demande de Nicolas VION, Président du GHTG et des hôteliers de Guadeloupe. En konplosité avec l’État colonial français, les politiciens Guadeloupéens, yo, les patrons hôteliers n’ont pas digéré que la mobilisation des Travailleurs de l’Hôtellerie et leurs organisations syndicales leur ont imposé une nouvelle grille de classification, des salaires, l’application intégrale de la Convention Collective des Hôtels de Guadeloupe.
« La justice française poursuit une véritable vendetta contre le Mouvement Ouvrier Guadeloupéen et singulièrement contre les militants de l’UGTG. Ce sont plus de 30 dirigeants et militants de l’UGTG qui sont poursuivis ou condamnés par la justice coloniale française.
Depuis plusieurs mois, l’appareil répressif de l’Etat français a décidé d’éliminer toutes contestations sociales en Guadeloupe : convocations et procès remettant en cause les libertés fondamentales et singulièrement le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications, se multiplient ; gardes à vue, amendes, peines de prison ferme, peines de prison avec sursis, … se succèdent.
Diabolisations et criminalisations de l’action syndicale, condamnations, lynchages médiatiques, fichages systématiques et rackets perpétrés par l’état français et sa justice aux ordres, à l’encontre du syndicaliste de Guadeloupe et particulièrement ceux affiliés à l’UGTG : Voilà la réalité, bien loin de la patrie des droits de l’homme et de l’indépendance de la justice.
L’objet de ce procès nous ramène en fin de compte aux événements qui ont marqué la Martinique en 2009, c’est-à-dire à la grève générale ! Car au delà de l’accusation portée contre moi par M Hayot, ce procès est une sorte de prolongement, sur le plan judiciaire, du grand conflit social qui a marqué l’année 2009. Ce qui m’est reprochée c’est d’avoir été en février-mars, en tant que responsable du K5F, la porte parole de ces milliers de militants, de travailleurs, l’une des voix de cette unité retrouvée du mouvement syndical porteur, pendant 38 jours, de tous les espoirs de ce peuple en mouvement.
Suite à un mouvement de grève initié par des employés communaux, la commune de Basse-Terre a, fait citer le 26 Octobre 2009, Mr Nestorius FAVEL, secrétaire général de l’UTC-UGTG, Mme Rosemonde DOLOIR, Mr Gérard DELVER et Mme Lina LAMAILLE devant le juge des référés du TGI de Basse-Terre aux fins de voir ordonner immédiatement la cessation immédiate du trouble illicite, l’expulsion des défendeurs et de tous occupants de leur chef, l’ordonnance à intervenir exécutoire, les condamner solidairement à payer à la mairie la somme de 3 000€ au titre de l’article 700 du Code de Procédure Civile. Par décision du 10 Novembre 2009, la présidente du TGI de Basse-Terre faisait droit à l’intégralité des demandes de la mairie sauf en ce qui concerne la somme réclamée au titre de l’article 700 et condamnait au surplus les défendeurs aux dépens.