KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
L’histoire du monde ouvrier, l’histoire des peuples colonisés et la mémoire de notre pays GUADELOUPE est jonchée de répression et de procès coloniaux.
Notre peuple s’en est toujours remis ; par conséquent le COMBAT CONTINUE, & nou ka konyinyé nouri lalit.
Aujoud’hui aussi en Guadeloupe, la stratégie du patronat, dominé par les békés de l’import-distribution, consiste depuis plusieurs années, à ne rien vouloir céder.
Les patrons cherchent par tous les moyens à laisser s’enliser les conflits en traitant par le mépris les revendications les plus évidentes (Carrefour Destrellan, Les jardins de Courcelles, Clinique les Eaux Claires…)
Ils ont à leur service les forces de répression qui interviennent systématiquement contre les travailleurs en lutte. Pour décourager les grévistes, les patrons disposent aussi d’un appareil judiciaire qui criminalise l’action syndicale et condamne les travailleurs à de lourdes astreintes, à des amendes astronomiques pour de soi-disant entraves à la liberté du travail ; ou à des peines de prison.
Tout cet arsenal juridico-répressif, relayé par les médias qui mènent sans relâche une propagande visant à diaboliser les travailleurs qui osent réclamer des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail ou la simple application du code du travail, a pour objectif de briser la résistance collective des classes travailleuses.
Mais Cette répression organisée, sysématique, est aussi le signe du désarroi de l’Etat colonial Français qui est désormais ozabwa car débordé par les travailleurs de ce pays.
Face à la répression, une seule réponse :
LA MOBILISATION ET L’UNITE DES TRAVAILLEURS !
Le 24 Novembre 2011, c’est au tour de Charly LENDO, Secrétaire général adjoint de l’UGTG et Secrétaire général de l’UTHTR d’être convoqué devant un juge d’instruction
Le 09 août dernier, la justice coloniale française rendait son verdict dans l’affaire « SARA – TEXACO » dans laquelle plusieurs militants et dirigeants de l’UGTG étaient présentés comme de dangereux terroristes. Gabriel BOURGUIGNON : RELAXÉ ! Freddy LOUISE : RELAXÉ ! et Michel MADASSAMY : CONDAMNÉ à 3 mois de prison avec sursis !
Le 8 août au matin, les travailleurs de Capital Industry, à leur arrivée à l’usine, ont trouvé un avis placardé à la porte d’entrée annonçant le licenciement de 41 travailleurs dont 6 responsables syndicaux. Ces mesures viennent en représailles contre le syndicat Capital Industry Workers affilié à l’APTUF qui mène la lutte pour le respect et la dignité des travailleurs.
Parce qu’un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre, nous vous apportons notre plein soutien afin de continuer la lutte pour éradiquer la Pwofitasyon, abolir les privilèges et instaurer de nouveaux rapports économiques, sociaux et politiques entre le peuple guadeloupéen et le peuple de France. Le CEDETIM favorisera la coopération de toutes les associations, organisations et partis politiques démocratiques qui se reconnaissent dans ces combats pour organiser une solidarité active face à la répression des militants de l’UGTG et du LKP et à la criminalisation de l’action syndicale, face aux pratiques du « temps des colonies » ; et exiger du gouvernement le respect des différents accords auxquels l’Etat français a souscrit, notamment les « Accords Jacques BINO » de 2009.
Les participants au meeting du lundi 6 juin 2011 à la Bourse du travail de Paris, affirment que la répression contre les syndicalistes en Guadeloupe représente une remise en cause intolérable des droits syndicaux et démocratiques de tous les travailleurs, une atteinte aux droits de l’ensemble du mouvement ouvrier à l’échelle internationale, et une remise en cause des Conventions 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le 26 Mé 2011, Tety COUPIN et Charly LENDO, dirigeants de l’UTHTR-UGTG, sont convoqués devant le Tribunal Correctionnel de Pointe-à-Pitre à la demande de Nicolas VION, Président du GHTG et des hôteliers de Guadeloupe. En konplosité avec l’État colonial français, les politiciens Guadeloupéens, yo, les patrons hôteliers n’ont pas digéré que la mobilisation des Travailleurs de l’Hôtellerie et leurs organisations syndicales leur ont imposé une nouvelle grille de classification, des salaires, l’application intégrale de la Convention Collective des Hôtels de Guadeloupe.
« La justice française poursuit une véritable vendetta contre le Mouvement Ouvrier Guadeloupéen et singulièrement contre les militants de l’UGTG. Ce sont plus de 30 dirigeants et militants de l’UGTG qui sont poursuivis ou condamnés par la justice coloniale française.
Depuis plusieurs mois, l’appareil répressif de l’Etat français a décidé d’éliminer toutes contestations sociales en Guadeloupe : convocations et procès remettant en cause les libertés fondamentales et singulièrement le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications, se multiplient ; gardes à vue, amendes, peines de prison ferme, peines de prison avec sursis, … se succèdent.
Diabolisations et criminalisations de l’action syndicale, condamnations, lynchages médiatiques, fichages systématiques et rackets perpétrés par l’état français et sa justice aux ordres, à l’encontre du syndicaliste de Guadeloupe et particulièrement ceux affiliés à l’UGTG : Voilà la réalité, bien loin de la patrie des droits de l’homme et de l’indépendance de la justice.
L’objet de ce procès nous ramène en fin de compte aux événements qui ont marqué la Martinique en 2009, c’est-à-dire à la grève générale ! Car au delà de l’accusation portée contre moi par M Hayot, ce procès est une sorte de prolongement, sur le plan judiciaire, du grand conflit social qui a marqué l’année 2009. Ce qui m’est reprochée c’est d’avoir été en février-mars, en tant que responsable du K5F, la porte parole de ces milliers de militants, de travailleurs, l’une des voix de cette unité retrouvée du mouvement syndical porteur, pendant 38 jours, de tous les espoirs de ce peuple en mouvement.
Suite à un mouvement de grève initié par des employés communaux, la commune de Basse-Terre a, fait citer le 26 Octobre 2009, Mr Nestorius FAVEL, secrétaire général de l’UTC-UGTG, Mme Rosemonde DOLOIR, Mr Gérard DELVER et Mme Lina LAMAILLE devant le juge des référés du TGI de Basse-Terre aux fins de voir ordonner immédiatement la cessation immédiate du trouble illicite, l’expulsion des défendeurs et de tous occupants de leur chef, l’ordonnance à intervenir exécutoire, les condamner solidairement à payer à la mairie la somme de 3 000€ au titre de l’article 700 du Code de Procédure Civile. Par décision du 10 Novembre 2009, la présidente du TGI de Basse-Terre faisait droit à l’intégralité des demandes de la mairie sauf en ce qui concerne la somme réclamée au titre de l’article 700 et condamnait au surplus les défendeurs aux dépens.