KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
XIIème Kongré a UGTG, sanblé Jou 2, 3, 4 é 5 Avril 2008, an komin Manten Gwadloup, ka déklaré,
Yon…Sé vwè, Pèp Gwadloup chouké avè kilti, mès é labitid ki tay, ki konstwi lanné asi lanné, jénérasyon asi jénérasyon avè tipilo kilti, mès é labitid a Pèp Caraibe, Pèp Afrique, Pèp Inde é Pèp Europe ;
Dé…Sé vwè, lesklavaj, kolonizasyon, lasimilasyon é mondyalizasyon prévwa voyé douvan kilti, mès é labilitid a loksidan é éséyé détwi kontribisyon a pitit à Pèp Caraibe, a Pèp Inde, a Pèp Afrique, padavwa pou kolonyalis Éwopéyen, pou enpéryalis, nou pa moun menm jan ki yo, kilti an nou ka fwenné komès a yo ;
Twa…Sé vwè loksidan détwi sosyété, dékatyé Fanm é Nonm, pou tousa ki lavi fonksyoné jan i désidé ;
Kat…Sé vwè, on Pèp san kilti, san mémwa, an Pèp ki pa kapab voyé douvan sa i ka kwè ki bon pouy, sé on pèp ki toupwé lanmô ;
Sé pousa Nou Gwadloupéyen douwé pran lontan plis konsyans a fondé a kilti an nou ;
Padavwa kilti sé lavi
Padavwa kilti sé lyannaj a pèp
Padavwa kilti a chak pèp sé richès a limanité
Travayè
Kréyatè
Fanm é Nonm Gwadloup
Fanmi a timoun
Métrès é Mèt lékolpèp Afrique é pèp Inde poté ban nou,
Yon, an nou palé ban nou é kontinyé nouri kilti, mès é labitid ki pèp Caraibe,
Dé, kréyol annou, tanbou annou, jan nou ka maché, jan nou ka abiyé, jan nou ka frékanté fanm annou, nonm annou, jan nou ka ri, oben pléré, chivé grénè a bon enpé adan nou, chyen kréyol annou, kolonbo, tikonkonm é madè, koubouyon roukou annou…sé nou !
Twa,
Piplis nou ké kontan nou,
Piplis nou ké konnèt listwa an nou,
Piplis nou ké bèl é vayan,
Sé piplis nou ké baré van a démounaj, a lasimilasyon, a mondyalizasyon ki kapitalis é kolonyalis fwansé owganizé an Péyi annou
Wi kilti a Pèp Gwadloup vivan
Nou sé Nou…Nou sé Moun
Nou sé Gwadloupéyen
PON DISOU PA PED ! !
Lire, écrire ou comprendre un texte ne sont pas des acquis pour tous. Parmi les Guadeloupéens âgés de 16 à 65 ans, 25 % éprouvent des difficultés suffisantes pour les gêner au quotidien. Les difficultés augmentent avec l’âge mais les jeunes ne sont pas épargnés : 15 % des 16-29 ans sont en grande difficulté. Scolarisation au plus jeune âge, niveau de vie des parents, langue pratiquée à la maison sont autant de critères qui influent dans la maîtrise de l’écrit en français. Se trouver en situation d’illettrisme est un facteur aggravant au regard de l’emploi. Compenser par l’oral est un palliatif : 61 % des Guadeloupéens en difficulté à l’écrit sont à l’aise à l’oral.
Le peuple, horde ignorante, foule irresponsable : jamais ceux qui choisissent en son nom n’ont eu ainsi au bord des lèvres ces ritournelles démophobes. Le peuple, c’est le populisme du référendum : c’est laisser la rue grecque menacer l’Europe unie. Le peuple, c’est l’intolérance grégaire : s’il vote enfin librement, c’est pour placer les islamistes tunisiens en tête des élections. Ou le peuple, c’est juste l’indignation folklorique : contre-sommet de Nice impuissant à infléchir le G20 de Cannes.
Aujourd’hui, nous savons que la crise économique des années 1970 n’a jamais entièrement disparu. Elle a été escamotée par le crédit bon marché et un pillage massif à l’étranger - ce dernier, au nom de la « crise dette du tiers monde ». Mais les pays du Sud ont riposté. Le « mouvement altermondialiste », a finalement été couronné de succès : le FMI a été chassé de l’Asie et de Amérique latine, tout comme il est désormais chassé du Moyen-Orient. A la suite de quoi, la crise de la dette est revenue à domicile, en Europe et en Amérique du Nord, porteuse de méthodes identiques : déclarer l’état la crise financière, nommer des technocrates prétendument neutres pour la gérer, et se livrer ensuite à une orgie de pillage au nom de « l’austérité ».
Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire décrété par Maurice Papon, alors préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.
Cinquante ans après, la vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées – en particulier la guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, et le pouvoir encourage les nostalgiques de l’Algérie française et de l’OAS.
La « Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie », dotée de plus de 7 millions d’euros, créée en application de l’article 3 (dont l’abrogation est demandée) de la loi du 23 février 2005 vantant les « aspects positifs de la colonisation », est sous la coupe d’associations nostalgiques qui voudraient pouvoir exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de certains « témoins ».
Le mouvement social de ces derniers jours porte en son sein ce paradoxe : l’offre de consommation s’accroit et se diversifie, mais seule une petite frange de la population, titulaire d’un emploi, bénéficie de ces avancées. Pour l’autre partie, la plus importante, il ne reste que le miroir aux alouettes et les phares inaccessibles de l’abondance, ce qui génère frustration et rancœur. La solution politique au problème de la vie chère, en n’appuyant que sur les prix à la baisse, est certes une piste, mais ce n’est valable qu’à court terme. Pour preuve, en mai 2010, la modification de la réglementation fiscale et douanière comme réponse à la vie chère a été plus que compensée par le renforcement des recettes fiscales prélevées sur l’importation des tabacs, alcools, téléphones portables, véhicules de tourisme, constructions préfabriquées, éléments d’installations électriques, éléments réactifs de diagnostic médical, pièces détachées de moteur, navires de plaisance et moteurs de bateaux... Au final, entre baisse et compensation, la manipulation devait permettre à la Collectivité de dégager 2,3 M€ de ressources fiscales supplémentaires au cours de l’exercice 2010. A Mayotte, les prix, qui ont baissé d’un côté, ont augmenté de l’autre.
Dans les colonies aussi, tout est lié... Interdiction de s’exprimer en créole au tribunal en septembre 2010. Rentrée universitaire 2011-2012, aucun poste de Créole au concours de Professorat des écoles en Guadeloupe. Décision prise en catimini, sans l’ombre d’une concertation ou d’une annonce préalable. Les étudiants régulièrement inscrits au concours PE créole ne l’ont su que le jour de la rentrée à l’IUFM de Guadeloupe. Rectorat et Ministère se retranchent derrière leur respect du droit. Il est vrai qu’en tant que telles, au sein d’une démocratie moderne, ces instances ne sont sans doute pas tenues de s’expliquer. Et tant pis si leurs décisions compromettent la carrière de nos étudiants, mais aussi tout un pan de l’éducation de nos élèves.
Quand une békée raciste dérape : silence radio. Quand on annonce la suppression du capes créole, a pa pwoblèm a yo ! L’obésité des enfants et des femmes ? Peaux de bananes politiques ! Les prix flambent dans les hypermarchés, l’emploi devient une denrée rarissime ? Qui dit mot ?
Et ces politiques voudraient qu’aux prochaines présidentielles françaises, notre peuple se sente concerné ? Mais qui est concerné par ce peuple ?
Robert Louzon : « Il n’y a pas d’équivalence entre le nationalisme d’un peuple oppresseur dont le nationalisme consiste à opprimer un autre peuple, et le nationalisme d’un peuple opprimé dont le nationalisme ne tend qu’à se débarrasser du peuple oppresseur. C’était vrai en Algérie et au Vietnam... » ... « cela reste vrai en Irak et en Afghanistan. »
Dénoncée depuis des décennies et aujourd’hui largement documentée, cette guerre reste un tabou français. Le mot lui-même, pourtant utilisé à l’époque par les militaires pour décrire leur action, est banni du vocabulaire officiel, qui ne retient que les mots de "troubles", d’"émeutes", de "guerre civile" et, parfois, d’affrontements "ethniques". En 1972, la France de Pompidou interdisait Main basse sur le Cameroun (éd. Maspero), l’essai de l’écrivain camerounais Mongo Beti, qui dénonçait déjà ces atrocités et la responsabilité de Paris.
Une Indigène ? Raciste ? Anti-blanc ? C’est l’angle d’attaque choisi par certains pour s’en prendre à Houria Bouteldja. A priori, pour un esprit naïf, ça pourrait ne pas sembler impossible... Mais lorsqu’on y réfléchit deux minutes, on se rend compte assez facilement de l’énorme escroquerie de ce concept de « racisme anti-blanc ». Après avoir ignoré puis nié les discriminations racistes, les dominants en sont maintenant à la phase de la dénégation...
Le serment du Bwa Kay Man, dans la nuit du 14 au 15 août 1791 dans la colonie Saint Domingue, nous ramène à l’anniversaire d’un fait fondamental pour nos existences en tant que peuples et nations américaines caribéennes. Le serment du Bwa Kay Man déboucha sur l’un des moments les plus déchaînés de l’histoire mondiale des révolutions anti-esclavagistes : la guerre d’Indépendance et la fondation de l’Etat d’Haïti.
Des proverbes, expressions, formules, et autres idiotismes. Le choix de ne pas proposer, pour le moment de définition (à fortiori de traduction) est lié au souci de permettre des bokantaj alantou annou, an fanmi an nou, épi gwan fanmi annou...
Ceux qui se sont intéressés aux dégâts humains causés par l’aliénation raciale, auront constaté que, au moins, certains jouets exercent une influence excessive sur la formation de la personnalité chez l’enfant. Par exemple, la petite poupée blonde qu’on a l’habitude de mettre dans les mains de la fillette européenne dès l’âge de trois mois, permet à celle-ci de s’attacher à, et d’aimer un objet avec lequel elle pourra s’identifier positivement. Ce processus d’identification positive est nécessaire ou en tout cas souhaitable, parce qu’il favorise la possibilité de s’aimer et renforce, chez l’enfant, le sentiment d’auto estime si indispensable pour l’épanouissement de l’être humain.
Sous ce thème, nous nous proposons de vous faire découvrir les richesses de notre pays Guadeloupe. Bien souvent, nous connaissons mieux l’ailleurs que chez nous. ALors, au détour d’une journée plage, d’une promenade, emmenez vos parents visiter ces lieux qui retracent l’histoire de notre pays.
Dans la rubrique Contes et Légendes de Guadeloupe, voici une première histoire, ki pa two lon...
Pour que nos enfants apprennent, réaprennent leur histoire, les contes, les jeux, les arbres, les fruits, les livres, le gwo ka, tou sa ki ka fè ké yo sé ti gwadloupéyen. Piti a piti, Bik a pitit an Nou, Bik a pitit a pitit a Yo... ké founi danré pou nouri lespwi a yo...
Patrick Saint-Eloi... a laissé, une intonation, un phrasé, des vocables qui continueront... à nous rappeler qui nous sommes à l’heure où, toute honte bue, nous nous enfonçons de manière inexorable dans cette fausse modernité qui, à terme, nous conduira à la disparition pure et simple en tant que peuple. Derrière la peine de cœur, il y avait dans les textes de St-Eloi, la souffrance d’un pays, la colère sourde d’un peuple, le vouloir-exister d’une culture que le Maître a toujours méprisée et qu’il nous a malheureusement appris à mépriser à notre tour.
Interprétée par Nathalee Jeanlys, accompagnée de Jean-Michel Lesdel au piano et Sonny Troupé aux percussions, "Le Conseil des Sages" est une œuvre de l’auteur-compositeur Robert Oumaou. En cette période de trouble intense touchant la Guadeloupe, "Le Conseil des Sages" se veut une note d’espoir pour l’ensemble de l’archipel.
Nous voilà au stade de la construction. Les travaux de nettoyage (débroussaillage, élagage, etc.) et de décapage de la terre végétale sont faits ; le terrain est prêt à recevoir la maison. L’implantation consiste à matérialiser sur le terrain tous les tracés géométriques prévus par le plan d’implantation.
Le dossier de plans d’architecture nous permet difficilement de passer à la réalisation des travaux sur le terrain. Et même si certains le font, le résultat est très souvent catastrophique. La réalisation nous demande donc des plans complémentaires, appelés plans d’exécutions.
Le projet du bungalow présenté est prévu en maçonnerie surmonté d’une charpente traditionnelle bois ; ce qui se fait couramment chez nous. Il convient tout de même de tenir compte des risques propres à notre zone géographique.
Le projet de construction « AN NOU DÉMÉLÉ NOU » servira de support pour voir toutes les phases nécessaires pour comprendre et mener à bien une opération de construction. Pour cela tous les corps de métier nous apporteront leurs savoirs théoriques et techniques.
Analyses et réflexions sur "une éruption sociale ayant pour toile de fond l’exploitation outrancière, la pwofitasyon, dans le cadre d’une économie de comptoir, prolongement modernisé du système de l’habitation esclavagiste, une société d’inégalités, de laissés -pour-compte engendrant au-delà de la misère proprement matérielle, la souffrance, le désespoir, les violences de toutes sortes. En clair le système s’est complètement coupé de ses acteurs. Évidemment ce mouvement occupe une part importante de la présente livraison. Il fait l’objet d’un dossier dont l’entame est une chronologie commentée établie par Léon Danquin. Chacun pourra alors se remémorer le fil de ces 44 glorieuses. Le numéro 11 de la revue "Etudes guadeloupéennes". "De l’explosion aux interrogations" : Le mouvement social de 2009 passé au crible de l’analyse.
L’ambition du présent ouvrage est de donner les clés d’un mouvement original, qui plonge ses racines dans une tradition guadeloupéenne de résistance multiséculaire, de relater par le détail le conflit social qui a tenu la Guadeloupe et le monde (CNN et Al-Jazeera n’avaient-elles pas leurs envoyés spéciaux sur place ?) en haleine, de jeter un éclairage pointu sur ses enjeux, ses perspectives, ses conséquences.
Pour la première fois, LKP transmet en un seul ensemble sa propre vision sur le mouvement social initié par les Guadeloupéens en 2009. Cet ouvrage constitue pour l’essentiel les Actes du Colloque alors intitulé « Rencontre LKP/UAG - pou Libéré Konsyans a pèp la » et qui s’est tenu les 15 et 16 mai 2009 sur le campus de Fouillole en Guadeloupe.
En pleine lumière sont exposées d’horribles réalités : la barbarie du colonisateur et le malheur du colonisé, le fait même de la colonisation qui n’est qu’une machine exploiteuse d’hommes et déshumanisante, une machine à détruire des civilisations qui étaient belles, dignes et fraternelles.C’est la première fois qu’avec cette force est proclamée, face à l’Occident, la valeur des cultures nègres.
Les Créoles se définissent eux-mêmes comme les descendants des propriétaires esclavagistes et se situent un peu au-dessus des autres puisqu’ils ont été les maîtres. Selon eux le principal critère de différenciation sociale est la race qui sépare la société en deux : d’un côté, il y a les Blancs, de l’autre, les Mulâtres et les Noirs.
Depuis quelques années, une production foisonnante de travaux répète avec insistance que la traite négrière transatlantique eut lieu parce que les Africains pratiquant l’esclavage de longue date, avaient la fâcheuse habitude de se vendre les uns les autres. Ce postulat a la vie longue parce qu’il sert à renforcer le sentiment d’une supériorité morale des Européens dont le corollaire est l’infériorité morale des Africains.
Au gré des lectures passées ou présentes, des ouvrages, textes, documents, poèmes... dont la lecture est bénéfique ou salutaire ou la bienvenue. Rubrique ouverte...
Deux poèmes d’Henry Bernard
Des cris s’élèvent de toutes parts... Voici la peur, voici l’émoi et la riposte du silence : premiers vers de "Silences", poème de Gerty DAMBURY.
Promulgué en 1685 par Louis XIV, Le Code noir a été rédigé par Colbert au profit des colons esclavagistes. Aboli par la Convention en 1794, l’esclavage fut rétabli en 1802 par Bonaparte et les dispositions du Code noir furent intégrées au Code civil en 1803. "Texte le plus monstrueux de l’histoire des temps modernes", il dispose que la "chose" de race noire n’est qu’une marchandise, un bien meuble...
Goodÿ : "Il faut se construire chaque jour, en se demandant ce que nous faisons pour glorifier le combat qu’ont mené des hommes et des femmes pour nous offrir cette liberté que nous avons aujourd’hui.
Je ne pense pas que ce soit dans des commémorations ponctuelles que réside la réponse, même si elles sont très importantes pour le peuple et les individus que nous sommes. Mais bel et bien dans ce que nous faisons chaque jour, dans la famille, le travail, les loisirs et toute autre activité humaine. La plus grande victoire de la Liberté c’est l’émancipation, et cela passe par l’action. Non pas uniquement les grèves, mais aussi la construction de soi par soi pour soi dans la solidarité, l’unité et le respect des diversités."
Lorsqu’il apprend en 1976 qu’un volcan était sur le point d’exploser et qu’un homme avait refusé de fuir, Werner Herzog réunit une petite équipe et s’en va interviewer l’homme. Une fois sur l’île ils errent dans Basse-Terre, ville-fantôme aux rues vides, envahies par des ânes et des chiens affamés. Après une première frayeur provoquée par un panache de nuages toxiques, ils retournent vers les sommets de la ville de Saint-Claude et parviennent à localiser celui qu’il pense être l’unique habitant à avoir refuse de fuir.