KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Tous les articles consacrés au mouvement des travailleurs et du peuple de Guadeloupe, qui prendra fin janvier 2009 le nom de Liyannaj Kont Pwofitasyon...
Notre propos est d’interroger les deux interventions du préfet sur le plateau de RFO Télé. Car après avoir revêtu l’uniforme colonial de représentant de l’ordre le dimanche soir, il choisit trois jours plus tard d’enfiler le costume de l’Homme blessé, révolté par les déclarations du porte-parole du LKP, Elie Domota. e dimanche soir, en réponse à la question du journaliste Jérome Boécasse, Jean FABRE déclare : La Guadeloupe a sa propre originalité. Il y a ce qui se passe dans l’Hexagone et ce qui se passe en Guadeloupe. On fera en sorte que tout ce qui n’est pas légal dans ces protestations soit sévèrement sanctionné...
Je suis en voiture à Jarry, lorsque j’arrive à un bouchon de circulation. Un automobiliste m’informe alors que des syndicalistes de l’UGTG ont pris Willy ANGELE en otage et demandent 1 million d’euros, sinon ils l’arrosent d’essence et ils jettent une allumette dessus... Et les gens donnent combien ? 5 à 10 litres... ça dépend
Dès la fuite de Jean-Claude Duvalier vers la France en 1986, des procédures judiciaires sont déclenchées. La France reçoit dès 1986 une demande d’entraide judiciaire pour récupérer 120 millions de dollars volés par les DUVALIER au peuple haitien. Une action en justice est donc engagée au nom de la République d’Haïti. Après un arrêt favorable de la Cour d’appel d’Aix en Provence, la famille Duvalier se pourvoit en cassation et obtient que l’arrêt soit cassé sans être renvoyé...
Curieusement, l’information judiciaire qu’a ouverte le Procureur de Pointe-à-Pitre, a été relayée très rapidement par la Préfecture, par les médias français, par Mme PARISOT du MEDEF-France, etc… dans le but explicite de discréditer le mouvement social, pacifiste et déterminé du LKP...
Accuser et poursuivre Elie DOMOTA pour ces mots-là, c’est dire que les békés n’existent pas, qu’il n’y a plus de néo-colonialisme dans cette région, et cela, c’est faire du négationnisme, et donc c’est violer les lois les plus fondamentales de notre République. Rien de ce qui a été dit là ne nous semble de nature à légitimer une telle répression.
Signez la pétition en ligne de soutien à Elie Domota & au LKP : "Tous ceux qui refuseront d’appliquer l’Accord devront quitter la Guadeloupe... Jamais nous n’accepterons qu’une bande de békés rétablisse l’esclavage en Guadeloupe..."
Votre comportement ne nous étonne pas. C’est la continuité du système colonialiste que les esclavagistes français et vous-même ont décidé d’appliquer sur tout territoire en tutelle. Donc, Monsieur le procureur Jean Michel PRETRE, si vous êtes concerné par un racisme qui a suffisamment duré, quittez la Guadeloupe, elle en sera soulagée. La France aussi...
Le Syndicat de la Dominique vous appelle vous et le gouvernement français a reconsidérer votre politique de répression contre les dirigeants des syndicats et a faire en sorte que la police ainsi que le système judiciaire y compris les tribunaux ne soient pas utilisés pour punir les travailleurs et leurs dirigeants pour des activités syndicales legitimes.
Ils ont la haine de classe, le mépris qui caractérise ceux qui sont au service des ogres de la finance, qui enfoncent chaque jour un peuple, les quartiers populaires dans les ghettos de la misère, un concentré de pauvreté et de misère endémique alors que dégoulinent la richesse et l’opulence. Quelques dizaines de milliers de familles mènent une vie dorée...
APRÈS LA LETTRE OUVERTE DU LKP AU PRÉFET A PROPOS DE L’OBLIGATION
VACCINALE ET LES MESURES ARBITRAIRES ET LIBERTICIDES, NOUS PUBLIONS CI-DESSOUS UN ARTICLE DU FIGARO.FR, PARU LE 01 AOÛT, RÉDIGÉ PAR UN COLLECTIF DE JURISTES
Depuis le 1er mars 2012, Carrefour Milénis, comme d’autres entreprises signataires de l’accord Bino qui suivent les recommandations du MEDEF Guadeloupe, refuse d’appliquer la clause de convertibilité et viole ainsi l’accord signé en prétextant de la prolongation par l’Etat du versement du RSTA et des exonérations de charges, affirmant que ce dispositif entraine automatiquement le report de la clause de convertibilité.
Peuple de Guadeloupe, ouvriers, paysans, artisans, retraités, chômeurs, entrepreneurs, jeunes, LIYANNAJ KONT PWOFITASYON est notre construction, notre idée, notre outil, notre conscience. Liyannaj kont pwofitasyon c’est nous !!! An nou bay lanmen pou ba’y sans é pouvwa…
An larèl a LKP, les Organisations Syndicales, CGTG, CGT/FO et UGTG ont travaillé ansanm ansanm a
lantou a on lidé, le LIYANNAJ SENDIKAL, pour permettre la négociation et la conclusion d’une convention
collective dans le secteur du Transport Routier de Marchandises et de Personnes en Guadeloupe.
Il est constitué, entre les organisations syndicales ouvrières et les associations de consommateurs agrées soussignés, une association déclarée, régie par la loi de 1901, et qui a pour objet de répondre aux besoins des organisations syndicales et des Associations de consommateurs dans le domaine des recherches statistiques, économiques et de défense des consommateurs...
Après trois séances de négociations avec les concessionnaires auto, un accord a été conclu le mardi 07 juillet 2009 à 23 heures. Cet accord porte sur plusieurs centaines de pièces. Il s’agit de pièces pour toutes les marques et tous les modèles (à l’exception des grosses cylindrées). Alain Plaisir, le camarade dirigeant qui conduit ces négociations au nom du LKP, s’est dit très satisfait de cet accord, car nous sommes tout proche de la revendication initiale qui était de - 20%.
S’agit-il d’une révolution, comme on l’a vu dans l’histoire économique, prise au sens d’une modification des rapports sociaux ? Révolution car, on constate que ce qui est demandé c’est une modification des rapports sociaux entre non seulement patrons et travailleurs mais entre les guadeloupéens et l’ancienne puissance coloniale française. Deuxièmement, révolution car celle-ci désigne aussi la prise en compte d’une société qui est déterminée par tout ce qu’elle a de culturel. Ce qui fait que son histoire, à un moment donné est un carcan tel qu’elle souhaite en sortir. Une révolution n’est donc pas forcément une révolution marxiste, c’est à dire une révolution où les rapports sociaux sont tels, où les contradictions sont telles ... que l’on va passer à un autre mode de production.
Les 44 jours de grève générale lancée par le LKP et la mobilisation du peuple Guadeloupéen, ont permis d’entamer et de réussir la négociation avec les supermarchés, la distribution et la Région Guadeloupe pour faire baisser le prix des marchandises de première nécessité (250 produits). Nous publions la liste des 60 produits pour lesquels le LKP a obtenu une baisse d’octroi de mer par la Région Guadeloupe
Selon l’arrêté d’extension paru vendredi au Journal officiel, le préambule de l’accord Jacques BINO n’est pas étendu car il serait dépourvu "de tout lien avec l’objet d’un accord collectif au sens du code du Travail". Plus grave, l’article 5 qui met à la charge des employeurs ces 200 euros à l’issue des trois ans d’aide de l’Etat n’a pas été étendu car il reviendrait à prévoir "une augmentation générale des salaires au terme des trois ans de l’accord", selon le communiqué.
Depuis la signature le 26 février 2009 de l’Accord BINO par les Organisations patronales UMPEG, UPA, UCEG, UNAPL, OPGSS, représentant près de 20.000 salariés, ce ne sont pas moins de 185 accords, représentant plus de 25.000 salariés et plus de 2000 entreprises qui sont venus renforcer ce dispositif.
Depuis la signature de l’Accord BINO}} par les Organisations patronales UMPEG, UPA, UCEG, UNAPL, OPGSS, représentant près de 20.000 salariés, ce ne sont pas moins de 80 accords, représentant plus de 20.000 salariés et près de 2000 entreprises qui sont venus renforcer ce dispositif. Ainsi, après avoir ‘’traîné les pieds’’, les grandes enseignes ou grands groupes, adhérents à l’UDE-MEDEF, s’engagent les uns après les autres dans l’application de l’Accord BINO...
Cachez ce préambule que je ne saurais voir… proclament toutes les forces de régression sociale depuis la signature, le 26 février dernier, de l’accord Jacques-Bino. Ce préambule est pourtant l’illustration du principe « c’est le fait qui fait le droit ».
Les Tracts & les Communiqués du LKP
Ce mardi 14 décembre 2010, les agents de Pôle Emploi - en particulier plusieurs dizaines de jeunes et nouveaux collègues ! - ont donc massivement répondu à l’appel à la grève lancée par le LKP, ainsi qu’à l’appel à la grève lancée par L’UGTG et la CGTG à Pôle Emploi Guadeloupe. Et comme en 2009, comme en 2001-2002, comme en 1995, c’est l’engagement et la détermination des agents autour de leurs organisations syndicales qui ké détotyé sitiasyon a travayè a Pôle Emploi !
Les personnels de l’Education, eux aussi victimes de la pwofitasyon, se sont déjà massivement mobilisés en différentes occasions, afin d’exiger le respect et l’application du protocole d’accords signé entre l’administration rectorale et l’intersyndicale de l’Education le 2 mars 2009. Mais comme dans les autres secteurs, l’administration rectorale fait la sourde oreille à certaines de nos revendications ou se déclare satisfaite d‘avoir honoré ses engagements. Certaines avancées déjà acquises à l’issue de notre longue lutte de 2009, sont maintenant reniées.
L’association KAP GWADLOUP a été créée le 20 janvier 2008, à l’initiative de l’UPG (Union des Producteurs Agricoles de la Guadeloupe). Cette association a pour but de relayer, le Projet d’Agriculture Paysanne défendu par l’UPG et plus généralement de défendre la production du terroir guadeloupéen. Un des axes forts du programme d’action est la sensibilisation des enfants à la consommation de produits du terroir, en particulier par le biais des restaurants scolaires.
L’intersyndicale de l’Éducation appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation à se mobiliser pour exiger l’arrêt des suppressions de postes d’enseignants et d’administratifs, l’ouverture de négociations pour la titularisation des contractuels et l’emploi de nos jeunes diplômés, le respect des accords signés le 4 mars avec le LKP, L’application de la grille indiciaire pour le suppléant du primaire dans l’enseignement privé.
Après avoir sanctionné Alexandra ZAIRE, Man Kolèt KOURY entend maintenant licencier Patricia CHATENAY-RIVAUDAY ! Entrave à la liberté d’expression, entrave à la liberté syndicale, intimidations, délations, répressions et sanctions... Jòdila sé kanmarad yo. Dèmen sé ké tou ki moun ? Sé fanm doubout ! Elles ont osé en toute liberté, lever et garder la tête vewtikal. Et cela, Kolèt KOURY et ses géreurs d’habitations, ses hommes de main, J. DRACON et F.BOUSARDO n’apprécient pas. Qu’il vous en déplaise bann malfétè, nous, organisations syndicales signataires, mettrons tout en œuvre pour baré van a zot. Appelons d’ores et déjà tous nos adhérents et militants à se préparer à la mobilisation générale en solidarité avec Alexandra et Patricia.
Nous sommes plus de 1600 agents de sécurité en fonction en Guadeloupe. Seuls 600 dossiers de demande de carte professionnelle dématérialisée ont été déposés en Préfecture, ce qui voudrait dire que si les choses restent en état au 31 décembre 2009, nous serons plus de 1000 salariés à être licenciés pour cause réelle et sérieuses dans notre secteur. Sur les 600 dossiers déposés en Préfecture, seuls 320 ont été instruits et seulement 20 cartes ont été délivrées.
Nombreux étaient les militant-e-s et guadeloupéens venus devant la CCI de Pointe à Pitre pour soutenir la camarade Patricia CHATENAY-RIVAUDAY, convoquée par Colette Koury et l’un de ses 7 Nains, Joseph DRACON.
Ses bouwo & bouwel ont préféré déserter lâchement et l’entretien n’a pu avoir lieu. Aussi, LKP et l’ensemble des organisations syndicales de la CCI exhortent les travailleurs et le peuple de Guadeloupe à la Mobilisation de soutien du MARDI 10 Novembre 2009 à 9H00 devant la CCI de PAP.
Pour soutenir notre camarade Patricia CHATENAY-RIVAUDAY - déléguée syndicale du SNAPCC/UNSA et représentante du personnel - victime de la répression anti-syndicale, comme l’a été avant notre camarade Alexandra ZAÏRE de L’ULTEA-UGTG.
Dans un secteur d’activité où la concurrence des prix se conjugue en entente illicite et où les salaires des travailleurs ‘’paka volé wo’’, nou travayè komès devons maintenir l’offensive pour arété pwofitasyon : Chantage aux dépôts de bilan ou à la liquidation, Licenciement économique hors la loi, Liquidation amiable, Chômage partiel et lock out, é onlo dòt tribilasyon travayè ka sipòté.
Lundi 7 Novembre 2011, s’est tenu un congrès des élus sur la violence et l’insécurité. C’est un sujet d’actualité important mais au regard des récents sondages publiés par les agences Qualistat et Ipsos, (sondage Ipsos commandé d’ailleurs par la Région), cette problématique n’est pas la préoccupation première des Guadeloupéens.
Les 24 pages du premier numéro d’"Études Ouvrières", sont le fruit du travail des bénévoles du BÉO qui ont arpenté les 7 supermarchés et hypermarchés de la région pointoise qui avaient négocié, avec les représentants du LKP, une baisse des prix de plus de 1 000 produits de première nécessité tout au long de l’année 2009. Il constitue un outil mis à la libre disposition du peuple de Guadeloupe. Deux ans après LKP les prix des produits de première nécessité ont gravement augmenté. Dans les grandes surface, à de rares exceptions les prix flambent. Les brigadistes du BEO ont établi des relevés précis, qui donnent une photographie exacte du coût de la vie en ce moment.
Malgré toutes les abominations déversées sur notre compte, malgré les mille et une choses dites à notre encontre, aujourd’hui, nous étions plus de 25 000 manifestants dans les rues ! Nous avons fait le choix de refuser l’affrontement car ils étaient venus pour livrer nous livrer bataille, faire en sorte que les choses dégénèrent et arrêter les dirigeants du LKP, afin de démanteler le Liyannaj Kont Pwofitasyon.
C’est vrai qu’il n’y a pas eu de grève générale totale. Mais qu’ils le veuillent ou non, il y a eu une grève générale en Guadeloupe ce mardi 24 novembre. Et nous pouvons être satisfaits de cette journée, malgré la pression qu’ils ont exercé sur certains, malgré la présence des manblos (forces de répression) : nous pouvons quand même être fiers de nous, fiers de notre mobilisation.
Tout le discours de Sarkozy était basé sur une seule chose : l’ancrage de la domination coloniale. A chaque fois qu’il parlait d’Etat d’Etat local il précisait aussitôt qu’il nommait dans le même temps un sous-préfet oun Commissaire… Il s’agissait à chaque fois de renforcer la position de l’Etat dans notre pays. Et quand il annonce confier au préfet le soin de gérer les budgets, c’est toujours pour mieux surveiller et contrôler ce qui se passe ici
En réalité, tout l’argent qui rentre en Guadeloupe, tout l’argent que nous produisons en Guadeloupe, rentre dans la poche de ces gens là. En somme c’est un système mis en place pour permettre aux békés importateurs de recycler l’argent public : cet argent rentre dans nos poches, mais ressort tout aussi rapidement car nous achetons à leurs mains.
Si les Penchard, Lurel, Noel et Angèle affirment avec tant de hargne que le RSA est mieux que le RSTA, c’est uniquement parce qu’ils veulent casser le SMIC à 1500€ obtenu par l’accord Bino ! Nous faire retomber dans l’assistanat, et pérenniser la pwofitasyon et le clientélisme électoral au moyen des allocations ! Voilà comment ils entendent continuer à faire tourner le système et nous maintenir dans l’assistanat ! Nous devons refuser ce schéma et continuer à marteler que nous avons négocié une augmentation de salaire pour une meilleure rémunération du travail et permettre aux travailleurs de gagner dignement leur vie dans ce pays ! Et ne plus avoir à toujours tendre la main dans l’attente a on tan pi souplé !
En lieu et place du Plan d’urgence pour l’emploi et la formation des jeunes, l’Etat a lancé courant septembre un Plan de répression de 100 Jours contre la jeunesse. Mais ce n’est pas par la répression que l’on réglera les problèmes : En Guadeloupe, 6 jeunes sur 10 sont au chômage... Parce que durant ces 44 jours, s’agissant des jeunes, il n’a jamais été fait état ni de meurtres ou de bagarres entre eux, ni d’actes de délinquance, ni d’accident.
Alors nous exigeons, nous leur disons bien que nous exigeons qu’ils nous répondent quant à l’application du protocole qu’ils ont signé ! Nous exigeons la vérité sur l’essence ! Nous exigeons aujourd’hui qu’ils prennent des décisions pour que les HAYOT et les DESPOINTES arrêtent de nous voler !!! Qu’ils prennent des décisions pour que les compagnies pétrolières, notamment TOTAL, cessent de nous voler !!! Qu’ils prennent les décisions nécessaires pour remettre l’accord BINO sur les salaires sur les bases qu’il avait été signé !!! Qu’ils prennent les décisions nécessaires pour que les 8000 jeunes pour lesquels L’Etat s’était engagé à trouver une formation ou un emploi, soient formés ou puissent se voir proposer un emploi.
Nous ne passerons pas notre vie à lutter kont pwofitasyon. Il nous faudra aussi lutter pour autre chose, pour une autre société. Il nous faudra lutter pour transformer notre société, pour transformer les rapports sociaux, pour transformer les rapports de production. Et nous avons tous notre place au sein de ce combat.
Syndicaliste et porte-parole du LKP, Élie Domota souligne les « similitudes » entre les mouvements sociaux en Guadeloupe en 2009 et à Mayotte aujourd’hui. Entretien.
Nicolas Sarkozy est incapable de régler les problèmes de la France, et croit qu’il va régler les nôtres. La politique menée en Guadeloupe par l’État français est la principale source de tous nos maux. Le développement économique institué ici entretient le chômage, l’individualisme, les déviances sociales, la magouille, la corruption et garantit aux rentiers économiques et politiques, la pérennité de leur pwofitasyon.
Mediapart publie un entretien d’Elie Domota réalisé par l’avocat Tiennot Grumbach en octobre. Ancienne figure militante du maoïsme, Grumbach a aussi été président du syndicat des avocats de France (SAF) et, en tant que spécialiste du droit du travail, se rend régulièrement en Guadeloupe pour dispenser des formations aux syndicalistes de l’Union générale des travailleurs guadeloupéens (UGTG), la principale organisation dont le secrétaire général est Elie Domota. Dans cet entretien, que Grumbach nous a fait parvenir, le leader antillais fait le point sur le non-respect des engagements signés au terme de la grève de 44 jours de février 2009 et, au-delà, de l’évolution de la contestation dans les Antilles.
Deux nouveaux fronts de lutte ont été ouverts par LKP. L’un s’attache à la place de la langue créole dans la vie de la société guadeloupéenne comme langue régionale et l’autre concerne le refus des syndicalistes interpellés par la Police ou condamnés à l’occasion d’actions syndicales de consentir au prélèvement ADN.
Un bilan positif, une démonstration de force de 20 000 personnes. Ça a été une démonstration de fierté, d’audace, de responsabilité, d’adhésion et d’appartenance de milliers d’Antillais. Cela, malgré l’intervention du préfet à la télévision et à la radio dans les jours qui ont précédé pour dire que tout allait bien et pour appeler à ne pas participer à la grève. La réponse a été cinglante ! Aujourd’hui, la balle est dans le camp de l’Etat et des collectivités locales.
Ils avalent quoi, comme potion magique ? On se demandait ça, à propos du LKP guadeloupéen. Nous, on fait une deux trois manifs,on met un deux trois millions de personnes dans les rues, et le lendemain on retourne au boulot comme avant. Comment ils ont fait, eux, alors ? 44 jours de grève générale, les rues bloquées, des manifs monstres tous les matins, et des victoires à l’arrivée. Pour un département qui compte moins d’habitants que la Somme ! Il fallait se renseigner. Qu’ils nous refilent leurs tuyaux. FAKIR a donc coordonné une tournée du LKP en métropole, avec Eddy Damas. A Grenoble, Lyon, Valence, Paris, Lille, Dieppe – et bien sûr Amiens. Pour comprendre les recettes du succès. Pour créer des Ligues alpines, parigotes, ch’tis, normandes, picardes, Kontre la Pwofitation.
Le samedi 3 octobre 2009, à l’initiative du Comité de Défense des Habitants de la vallée de l’Oyapock, plus de 150 personnes ont manifesté à St Georges pour dénoncer la répression policière aveugle dont sont victimes quotidiennement les habitants de cette région de Guyane. Alors que depuis des siècles, cette région des Guyanes est le creuset de l’intégration économique (agriculture, artisanat, chasse, pêche, commerce réciproque), culturelle (usage des mêmes langues sur les deux rives), et sociale (sociétés coutumières, liens de parenté, traditions) de ses différentes populations qui circulent librement dans la vallée de l’Oyapock,
Les services de police aux frontières (PAF), de gendarmerie et de douanes mènent une politique aveugle d’agression, de répression, d’intimidation, de harcèlement et de délit d’opinion inadmissible.
Le défilé de samedi était un avertissement. En faisant en sorte de ne pas nous donner la parole en tant que collectif, l’idée était de rendre caduc le protocole du 4 mars. La référence aurait été les états généraux et leurs conclusions. Or, cela ne constitue pas un engagement pris avec nous. Par notre mobilisation, on les gêne, car on les oblige à respecter le protocole d’accord.
Le capitalisme et les rapports de domination capitalistes conduisent inexorablement à la barbarie. Ce système protège les privilèges de ceux qui passent leur temps à marcher sur les plus faibles au nom de la compétitivité, de la toute-puissance du marché. En face, on nous demande d’être « raisonnables ». C’est-à-dire, en réalité, d’accepter sans broncher les bas salaires, les licenciements, la casse des acquis sociaux au nom d’une prétendue « responsabilité ».
L’Entente internationale des travailleurs et des peuples apporte son plein soutien au LKP et aux organisations qui le composent, qui face à cette attitude intransigeante et irresponsable du gouvernement français « appellent les Travailleurs et le Peuple de Guadeloupe à s’organiser et à se placer résolument dans la perspective d’un nouveau mouvement, beaucoup plus ample qu’en janvier 2009 et d’une portée décisive, mouvement renforcé par l’expérience acquise de nos deux années de lutte ».
Encore une fois, à la mobilisation des travailleurs et du peuple guadeloupéen, l’état colonialiste français répond par le mépris. Malgré plus de 20 000 manifestants dans les rues de Pointe à Pitre et devant la sous-préfecture, le Préfet de Guadeloupe prétend ne pas devoir recevoir le LKP. De nombreuses forces de répression ont été déployées en Guadeloupe pour tenter d’intimider voire freiner la mobilisation en cours. Les justes et légitimes revendications du peuple guadeloupéen portées par le LKP ne doivent pas rester sans réponse. Nous ne tolèrerons aucune forme de répression contre nos frères de Guadeloupe et mettons en garde solennellement l’état colonialiste français. Nous apportons notre soutien le plus total aux travailleurs et au peuple de Guadeloupe en lutte kont tout profitasyon
L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à la grève générale organisée par les organisations membres du LKP en Guadeloupe. Un an et demi après la grève reconductible victorieuse du début de l’année 2009, patrons, Etat français et collectivités locales n’ont pas tenu les engagements pris. Le peuple de Guadeloupe doit donc, une nouvelle fois, recourir à l’action collective, de masse et résolue, pour faire respecter sa dignité, pour imposer que les engagements pris en 2009 soient respectés. L’Union syndicale Solidaires salue l’ensemble des organisations du LKP et toutes celles et ceux qui luttent, et vont le montrer encore une fois aujourd’hui en Guadeloupe.
Que mon appel soit aussi une exhortation au respect du syndicalisme qui constitue un contre-pouvoir indispensable à toute démocratie.
En ce qui me concerne, le 14 décembre prochain je serai aux côtés de mes camarades des 44 jours pour réclamer une nouvelle fois la tenue du Comité de Suivi. Le refus du dialogue exprimé par le gouvernement et les Présidents de Collectivités majeures, au prétexte fallacieux que tout serait réglé, ne peut manquer d’interpeller chaque démocrate.
Colia Clark et Alan Benjamin, coordinateurs de la tournée militante du Guadeloupe-Haiti Tour USA dressent le bilan général et de chacune des étapes de la tournée des dirigeants du LKP et du secrétaire général de la CATH. En anglais.
Face à la répression judiciaire Le 14 mai 2009 L’UGTG lançait un appel à solidarité au mouvement ouvrier et démocratique international. Nous mettons en ligne les textes de messages de soutien et de solidarité d’organisations en réponse à l’Appel à la solidarité de l’UGTG au mouvement ouvrier et démocratique international.
Nous, les cinéastes venus de La Réunion, de Nouvelle Calédonie, de
Provence Alpes Côtes d’Azur, et de Guadeloupe pour réaliser des films
dans la collection ONE SHORT ONE MOVIE, tenons par ce communiqué, à
marquer notre soutien au mouvement populaire qui se tient actuellement en Guadeloupe depuis 10 jours, et dans toute la France ce 29 janvier.
Eric Jalton à l’adresse de Christian Vivies : " J’aurai aimé voir nos grands patrons réagir aussi promptement et publiquement aux propos racistes de Monsieur Alain HUYGHES DESPOINTES ou tout simplement s’exprimer médiatiquement sur cette crise sociale au lieu de garder ce mutisme surprenant et édifiant en se réfugiant derrière Willy ANGELE, envoyé au casse-pipe. J’aurai aussi aimé savoir ce que Monsieur Viviès pense des propos du chef de l’Etat qui, dans sa récente intervention médiatique sur la situation en Guadeloupe, évoque « des inégalités, des discriminations intolérables, des monopoles, des surprofits, des rentes de situation, des formes d’exploitation qui ne devraient plus avoir cours au 21ème siècle, des marges excessives, de plus juste partage de richesses, de moralisation du capitalisme ». Ces propos, et bien d’autres, de personnalités diverses ne suscitent pas l’émoi et la foudre vengeresse de l’ancien président du Medef. Pourquoi ?"
LIYANNAJ NORD GRANDE-TERRE appelle l’ensemble de la population du nord grande terre à le rejoindre, à se mobiliser, à soutenir et à participer en masse à toutes les initiatives pour la satisfaction des revendications présentées par le LKP. Ouvriers, paysans, enseignants, commerçants, artisans, retraités, chômeurs, jeunes, population du nord-grande terre rejoignez Liyannaj Nord Grande-terre.
Nous invitons TOUTE LA COMMUNAUTE UNIVERSITAIRE à participer au meeting d’information prévu ce jour jeudi 29 janvier au Palais de la Mutualité à 19H. Nous appelons également TOUTE LA COMMUNAUTE UNIVERSITAIRE à participer avec leurs proches dans le calme et la dignité à la manifestation du vendredi 30 janvier dont le départ est prévu à 9H30 au Palais de la Mutualité.
Les trois fédérations CLCV, CNL, CSF ont rejoint un collectif de plus quarante associations, organisations, syndicats, partis politiques de tous horizons qui ont décidés de s’unir, de se mettre ensemble, chacune avec ses revendications qui se recoupent, se rejoignent et démontrent que le pouvoir d’achat, les conditions de vie et de travail, de logement n’assurent plus le bien-être de la population.
Les centrales syndicales ainsi que les syndicats autonomes du Burkina Faso, dans l’unité d’action, suivent avec une attention soutenue, les luttes des travailleurs et des peuples qui se développent un peu partout dans le monde contre la cherté de la vie, contre le paiement des conséquences de la crise du système capitaliste par les seuls travailleurs et les peuples, pour l’emploi, la hausse des salaires, l’amélioration du pouvoir d’achat, la garantie effective des droits démocratiques et sociaux des travailleurs et des peuples.
Textes de solidarité et soutiens exprimés par des personnalités ou des anonymes...
Dans l’esprit de l’unité entre tous les peuples Africains, nous sommes heureux de nous joindre à votre tournée aux États-Unis, et nous invitons le mouvement Noir, les peuples et les ouvriers opprimés de toutes villes que vous visiterez à contribuer et assister à vos manifestations, à prendre en compte le message de vos victoires récentes et de vos batailles en cours, et à soutenir le travail courageux et vital que vous avez entrepris dans vos pays respectifs.
The Frente de Mexicanos en el Exterior (FME), condems in the strongest terms the threatening posture of the French government to the peoples of Guadaloupe and Martinique. We will not sit idly by and let the French government continue to treat our brothers and sisters as colonial subjects, or worse. We stand in full support of the just demands of the people’s movements of Guadaloupe and Martinique for economic,democratic, social,civil and cultural rights, human dignity, and self-determination,we are all brothers and sisters.
Le mouvement MXGM - Malcolm X Grassroots Movement - élève la plus vive protestation face aux menaces que le gouvernement français fait peser sur les peuples de la Guadeloupe et de la Martinique. Qu’on ne compte pas sur nous pour assister sans réagir à la manière dont le gouvernement français continue à traîter nos frères et soeurs en sujets d’une colonie. Si ce n’est pire.
Informés de la grève générale qui se déroule en Gwadloup depuis le 20 janvier, les participantes et les participants aux forum social mondial 2009 qui se déroule à Belem (Brésil), avec les organisations présentes dans l’Espace pour les droits collectifs des peuples, apportent leur soutien plein et entier à la lutte des travailleurs et du peuple de Guadeloupe, rassemblés au sein du mouvement « Doubout kont pwofitasyon » (contre l’exploitation outrancière, la profitation) dont le porte-parole est le secrétaire général de l’Union Générale de Travailleurs de Guadeloupe (UGTG), membre de la Plateforme des syndicats des nations sans Etat.
RÉUNION-DÉBAT sur la situation en Haïti.
Vingt mille personnes se sont mobilisées ce mardi 14 décembre à l’appel du LKP (Lyannaj kont pwofitasyon). Et ce, malgré la crise, les difficultés quotidiennes, le désespoir qu’entretiennent les fausses réponses et les vraies esquives. Il serait dommage qu’ils ne soient pas entendus et finissent par être convaincus que la mobilisation sociale classique n’est pas efficace. Ni les Etats généraux ni le CIOM (Comité Interministériel de l’Outre-mer) n’ont remis en question les causes profondes du Mouvement social de 2009 : une économie structurellement dépendante de l’importation ; des rentes d’importation scandaleuses sur les produits de première nécessité ; un chômage durable et des pratiques de recrutement par réseaux excluant de nombreux Guadeloupéens, très qualifiés ou peu qualifiés ; une stratification sociale rigide ; l’absence de perspectives et une gestion à la bonne franquette loin des nécessités de Formation, d’emploi, d’accès aux richesses du territoire.
Après le député Jean-Jacques Candelier , c’est la députée de Guyane Christiane Taubira qui à son tour interpelle l’Etat - en la personne du premier ministre François FILLON - pour qu’une suite soit donnée à la demande de réunion de la Commission de Suivi des Accords du 4 mars 2009 formulée par le LKP et maintes fois réitérée.
Face à cette critique situation existante dans ce qui est appelée la Caraïbe française, l’Organisation de Solidarité des Peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine (OSPAAAL) désire envoyer un fraternel message de solidarité aux frères et soeurs qui se lèvent aujourd’hui contre les politiques capitalistes de tendance néo-libérale, qui sont le bouillon de culture pour maintenir leurs faibles économies sous de fortes relations d’exploitation et de dépendance.
Malgré les inlassables appels du collectif Liyannaj Kont Pwofitasyon, LKP, le patronat, l’Etat français ont laissé pourrir la situation.
Au lieu de faciliter réellement les négociations les représentants de l’Etat sont allés de dérobades en dérobades (départ du préfet de la table de négociation le 28 janvier, fuite du secrétaire d’Etat à l’Outre Mer le 8 février suivi du reniement des engagements de l’Etat) tandis qu’ils faisaient venir en Guadeloupe plus de 2000 gendarmes mobiles.
Le Syndicat National des travailleurs de Sainte-Lucie est totalement solidaire des actions menées par les travailleurs de Guadeloupe et de Martinique à l’initiative des organisations des classes laborieuses. Nous soutenons sans aucune réserve la suite de vos actions et appelons le gouvernement français à continuer les négociations avec les organisations, en bonne foi afin de satisfaire les justes revendications du peuple.
Il y a aux Antilles des disparités sociales cruelles et qui viennent directement, historiquement, de l’esclavage. Le pouvoir économique des békés est né de la traite, il a été installé quand l’Etat a indemnisé les propriétaires d’esclaves, au moment de l’émancipation. Tout le monde a ça en tête. ça explique l’émotion provoquée par le documentaire de Canal+ mais la colère existait avant. Ne vous trompez pas : les leaders du collectif LKP ne sont pas des racistes anti-Blancs. Ils exposent une réalité sans prendre de précautions oratoires : une caste détient le pouvoir économique et en abuse. Cette puissance est encore plus importante en Guadeloupe qu’en Martinique, même si elle se voit moins. Là, on frôle l’apartheid social : j’ai vu, en Guadeloupe, un lotissement entouré d’immenses clôtures, uniquement peuplé de Blancs.
Le Conseil Municipal de la ville du François en Martinique salue la
détermination des organisations syndicales et du Kolektif « Lyannaj kont
pwofitasyon », et se déclare solidaire de leurs revendications...
Les organisations soussignées suivent avec beaucoup d’intérêt le mouvement de protestation des organisations syndicales, politiques, des organisations de jeunes et du peuple de Guadeloupe contre la cherté de la vie, contre les multiples souffrances et les intimidations dont est l’objet actuellement le peuple guadeloupéen.
Motion de solidarité approuvée samedi 11 décembre par les 403 délégués ouvriers de 62 départements, syndicalistes et militants ouvriers de toute appartenance. Ils appellent sur cette base tous les militants et organisations à faire connaître aux autorités françaises leur exigence d’arrêt des poursuites et de la répression contre les syndicalistes de Guadeloupe et de Martinique menacés par la justice coloniale française.
Il est important de rappeler que les combats de l’USTKE et du LKP sont des fusées à plusieurs "étages" ; il faut lutter contre l’exploitation capitaliste, mais encore, contre le néo-colonialisme et contre le racisme. Il faut lutter aussi pour le droit à l’auto-détermination des peuples, au cœur de notre engagement internationaliste depuis ses origines et faire en sorte que cette auto-détermination ne se résume pas à des mots sur le papier. De ce point de vue, la France a indéniablement régressé depuis des années.
Enfin, nous appelons les étudiants, enseignants et personnels BIATOSS en lutte, dans tout le pays, à manifester, eux aussi, leur solidarité avec les grévistes de Guadeloupe et de Martinique. Leur lutte est notre lutte ! Leur victoire sera notre victoire !
La CNSP appelle le mouvement syndical, démocratique et progressiste
Français à mesurer toute sa responsabilité face à la grave crise
actuelle du capital financier qui nous condamne à créer un rapport des
forces nécessaires pour que les patrons payent leur crise et éviter ainsi
que les travailleurs divisés par le poison du racisme de l’Etat
Français ne la payent à la place du CAC40.
A nos Camarades, nos frères de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion. Un mois de lutte, de courage, de détermination, de sacrifice et le chemin est encore long pour faire entendre raison à ceux qui murés dans leur autisme décisionnaire ne répondent que par le mépris et l’indifférence a vos revendications légitimes !
Le SNU Pôle Emploi (FSU) salue et soutient la formidable lutte des salariés et du peuple Guadeloupéen et Martiniquais. Après 1 mois de grève à la Guadeloupe et 9 jours à la Martinique la lutte est semble-t-il à un tournant. Les représentants du gouvernement veulent passer à une tactique de blocage. L’ensemble des agences et antennes de Pôle Emploi sont fermées dans les 2 îles et un accord a été signé à Pôle Emploi Guadeloupe. D’après nos informations, la Direction de PE Martinique fait tout pour que l’accord ne soit pas étendu à la Martinique.
Le POI réaffirme, comme il n’a cessé de le faire depuis le 20 janvier, son total soutien à cette plate-forme et à la grève générale, dans le respect du collectif LKP et de ses 49 organisations.
C’est la responsabilité du mouvement ouvrier d’apporter tout son soutien aux travailleurs en lutte et, avec toute la classe ouvrière de ce pays, de ne pas laisser isoler les travailleurs en grève générale en Guadeloupe et en Martinique !
Productions et écrits (analyses, poèmes, pamphlets...) d’auteurs extérieurs au LKP et diffusés (forums, mails...) ou publiés (sur des sites ou dans des média papier) ; à propos du mouvement de grève générale en Guadeloupe et plus largement des problèmes, questions et problématiques soulevés par la mobilisation ayant cours sous l’égide du LKP...
Nous savions déjà que ces états généraux décrétés par le chef de l’Etat français n’étaient que poudre aux yeux ne pouvant aboutir qu’à un renforcement du pouvoir colonial, mais M. SARKOZY est allé très loin dans cette démarche. Car le but véritable du Président de la République française est très clair : renforcer la présence française en Martinique et recentraliser la prise de décision. Désormais le gouverneur de la Martinique appelé Préfet voit ses pouvoirs de substitution renforcés en cas de carence des collectivités locales. On ne nous dit pas à partir de quel moment il y aura carence de nos élus. Alors Messieurs les maires qui êtes dans le collimateur de l’Etat français préparez vous à être à la merci des préfets.
Même si le bras de fer n’est pas terminé aux Antilles, le contraste est saisissant. Au début de l’année 2009, défilés massifs et conflits sociaux se succèdent en France métropolitaine ; dépourvue de dynamique, la mobilisation s’effiloche. Au même moment, à 6 700 kilomètres de distance, une grève générale contre la vie chère embrase la Guadeloupe. Peu sensibles aux chimères de l’activisme médiatique, les animateurs du Liyannaj kont pwofitasyon (LKP) vont récolter les fruits d’un travail militant opiniâtre, d’une volonté d’unité et de la conviction qu’un solide rapport de forces ne nuit jamais à la négociation...
Le scandale de la nomination de Jean SARKOZY a la tête de l’EPAD, car c’est un scandale, doit surtout nous interroger sur la problématique de l’intégration des jeunes guadeloupéens par le marché du travail et sur la question de la discrimination à l’embauche – qui en plus d’être raciale, vient se doubler d’une course au diplôme « smicardisée ». Mais pas seulement...
Ils disent ne pas vouloir s’immiscer dans les relations du travail entre patrons et salariés alors qu’à la demande de ceux-ci l’Etat français ampute l’Accord Bino et que lé zélu léjitim disent ne pouvoir rien faire, parce que c’est la loi. Leur loi, loi capitaliste pour pérenniser l’économie de plantation devant laquelle ils demandent aux travailleurs de s’agenouiller. Une démocratie qui consiste à ne pas respecter leurs engagements et à dépêcher en Guadeloupe des centaines de forces de répression supplémentaires pour réprimer la population chaque fois qu’elle se soulève contre leur mépris.
Le correspondant de l’AFP en Guadeloupe, habituellement le journaliste RFO Edyy Nedelkosky, a adressé au siège parisien, une dépêche reprise par toute la presse française, avec le chiffre de 5000 manifestants. Pourquoi ? car il est plus rassurant, pour le gouvernement français et ses médias aux ordres, de laisser croire que la manif LKP n’a rassemblé que 5000 personnes et que par conséquent, LKP est en perte de vitesse. Le gouvernement français, entend ainsi minimiser le succès réel de cette manifestation, car nous somes à la veille d’une visite de ML Penchard en Guadeloupe, et que le bide des Etats Généraux est encore dans tous les esprits. Et puis, une mauvaise polémique sur le nombre de manifestants, permet d’occulter d’un écran de fumée, les problèmes de fond qui demeurent posés.
Après les USA, la question de l’esclavage et des réparations agite la Grande Bretagne & la Caraïbe. Un récent article du Financial Times avait révélé les liens de Rotschild et de Freshfields avec l’esclavage. Aujourd’hui, c’est au gouvernement britannique d’allouer 600 000 £ pour une étude sur bénéficiaires de la traite négrière. Mais doit-on, s’interroge l’article du Jamaica-gleaner, pour autant s’en féliciter ? De la Jamaïque, des universitaires & politiques caribéens y répondent...
Je pense qu’en Martinique nous avons vécu le mouvement social le plus important qui soit. La classe ouvrière martiniquaise a derrière elle une forte tradition de luttes. Mais un mouvement de cette ampleur, aussi diversifié, et de cette force, est exceptionnel. C’est un mouvement anticapitaliste d’une grande ampleur. Né en 1925, auteur d’une Histoire de la Martinique en trois tomes et de plusieurs autres ouvrages sur les Antilles, l’historien martiniquais Armand Nicolas donne son analyse sur la grève générale en Martinique.
La Guadeloupe a connu en ce début d’année 2009 un mouvement social sans précédent. Comment en est-on arrivé là ? Et au-delà de l’augmentation salariale, ainsi qu’une avancée conséquente sur près de 150 points de revendications, quels sont les changements profonds que ce mouvement social a induits ?
Le mouvement "lyannaj kont pwofitasyon" est, selon moi, une leçon de
démocratie sans précédent. je pourrais être intarissable en éloges. je
vous écris car je suis enseignante du primaire en grève depuis le 20
janvier. je ne reprendrai mon poste que lorsque le mouvement sera terminé.
Le 11 Octobre 2012, une rencontre s’est tenue en mairie de Petit-Canal entre le Liyannaj Kont Pwofitasyon et le Syndicat Mixte du Nord Grande-Terre. Mi Sa ki signé épi sendika dlo nowgandtè...
Le LKP poursuit notre combat pour plus de connaissances, d’engagements et de responsabilités du Peuple Guadeloupéen sur toutes les questions qui l’intéresse et pou déchouké pwofitasyon...
LKP a grandi, s’est fortifié. Ces trois années de liyannaj d’expériences, de parcours de révolte, d’organisation collective, de réappropriation de notre culture, de nos mès é labitid, de NOU mêmes, nous ont permis de conforter, d’enrichir et de consolider notre conviction qu’il ne faut surtout pas bésé tèt ni konté si pyé a lézot pou maché.
La justice française poursuit une véritable vendetta contre le Mouvement Ouvrier Guadeloupéen et singulièrement contre les militants de l’UGTG. Ce sont plus de 30 dirigeants et militants de l’UGTG qui sont poursuivis ou condamnés par la justice coloniale française. Depuis plusieurs mois, l’appareil répressif de l’Etat français a décidé d’éliminer toutes contestations sociales en Guadeloupe : convocations et procès remettant en cause les libertés fondamentales et singulièrement le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications, se multiplient ; gardes à vue, amendes, peines de prison ferme, peines de prison avec sursis, … se succèdent. L’objectif est de terroriser les travailleurs, faire peur à ceux qui osent dire PWOFITASYON AWA, TÈS ADN AWA, SENDIKALIS PA KRIMINÈL, condamner tous ceux qui osent lever la tête, discréditer et criminaliser l’action syndicale et surtout refuser d’honorer les engagements contenus dans les accords du 26 février et 04 mars 2009 signés avec LKP.
Mardi 26 octobre 2010, plus de 20000 guadeloupéens manifestaient dans les rues Pointe à Pitre à l’appel du LKP (en Guadeloupe), du K5F en Martinique et de L’UTG en Guyane. Images de la manifestation en Guadeloupe...
Un an après les évènements qui ont paralysé la Guadeloupe au début de l’année 2009, où en est-on ? John Paul Lepers et son équipe sont partis à la rencontre des Guadeloupéens encore traumatisés par les 44 jours de grève. Ils constatent une situation bloquée, mais plus compliquée que prévu. Au delà du système économique de « profitation » et du clivage noirs-blancs dénoncé par Elie Domota, le leader du LKP, les reporters découvrent un malaise général.
Le 25 juin 2010, les militants syndicalistes et dirigeants de l’UGTG, José NAEJUS et Charly LENDO, sont appelés à comparaître douvan Tribinal Bastè a léta kolonyal fwansé.
Depuis des mois, les Guadeloupéens, rassemblés autour du LKP, n’ont cessé de dénoncer la pwofitasyon en cours dans notre pays et singulièrement autour de la question des prix des carburants...
Depuis des mois, les Guadeloupéens, rassemblés autour du LKP, n’ont cessé de dénoncer la pwofitasyon en cours dans notre pays et singulièrement autour de la question des prix des carburants...
Fin avril, au grand dam des agro-millionnaires et de leurs lobbies la France publiait la liste nominative des bénéficiaires des subventions agricoles de l’UE sur son territoire. Début juillet , le Sénat effaçait pourtant discrètement une ardoise de 32,5 millions au bénéfice du groupement des producteurs de bananes antillais.
À travers les méandres d’une combine immobilière, vous visiterez le petit monde merveilleux de la défiscalisation. Tout commence par des tractations fondères autour d’un terrain situé à Bas du Fort. Ce terrain, qui appartenait à la Commune suite à, l’expropriation des propriétaires de l’époque, a été vendu à la SODEG au franc symbolique.
Un mofwazé du LKP est né ! Dans une note confidentielle adressée aux administrateurs du MEDEF Guadeloupe, son Président, toujours au service des pwofitan et autres békés détaille la stratégie de déstabilisation et de prise du pouvoir par la frange la plus réactionnaire du patronat. Cette même frange des patrons de la Guadeloupe qui en plein conflit s’était regroupée au WTC dans ce qui se voulait être une démonstration de force ; et donc volontairement médiatisée
La directrice de la PAF, se singularise à nouveau. Cette fois, en demandant à un prestataire de service de la Police Nationale, « la tête » d’une de ses salariées parce que cette dernière a manifesté lors de la grève générale conduite par le LKP. Face au refus de ce chef d’entreprise respectueux de notre constitution et de la loi comme tout citoyen devrait l’être, ce chef de service a pourtant insisté en lui rétorquant qu’il devait absolument prendre toutes les dispositions pour que cette employée ne puisse plus travailler dans les locaux de son service.
Le ras-le-bol contre la vie chère a embrasé la Guadeloupe et la Martinique. Une situation due à un oligopole qui s’est constitué sur l’ensemble de la filière, sans que les pouvoirs publics n’interviennent. Il n’y a pas que les républiques qui soient bananières. Il y aussi certaines économies.
Nous aurons tous encore besoin les uns des autres à l’avenir. Organisons-nous et créons un commandement centralisé en prenant soin de ne pas nous réunir une fois de plus « entre nous, békés. Un « comité de crise » aux diverses missions pourrait voir le jour...
Nicolas VION, président du GHTG, parlant des Guadeloupéens : « Il y a toute une Guadeloupe qui est travailleuse, qui est silencieuse, qui a l’habitude de courber l’échine et de ne rien dire. » C’est cette Guadeloupe là qu’il entend continuer d’asservir.
Le serviteur de l’Etat met notre nouveau Pelage (soutenu comme la corde soutient le pendu par quelques faux libres, mais vrais aliénés, de couleur) en garde contre les conséquences de son refus de signer le protocole Jacques BINO... Et sous couvert de "solutions" l’informe qu’il est à sa disposition pour convenir d’une riposte commune contre les travailleurs et le peuple Guadeloupéen.
Résolutions prises à l’occasion des divers congrès du LKP