Appel à la mobilisation des Agents de la Sécurité UGTG : Sékirité pwivé ki divini

Travayè, Kanmarad Ajan Sékirité, Pèp Gwadloup

Depuis de nombreux mois, la réglementation des activités privées de Sécurité s’est consolidée.

Afin de contrôler notre activité, s’accaparer de la profession et de dépouiller les petites entreprises, le gouvernement français s’est doté d’une institution répressive appelé CNAPS (moraliser et professionnaliser le secteur).

Le Conseil National des Activités Privées de Sécurité est étroitement lié avec la Commission Interrégionale d’Agrément et de Contrôle (CIAC), institution régionale basée en Martinique qui est en charge de délivrer et de retirer les agréments, les autorisations, les Cartes Professionnelles des Agents de Prévention et de Sécurité et de procéder aux sanctions disciplinaires. Sendika pa adan pou défann dwa a travayè !

KI PLAS AN NOU ADAN SA ?

TWAVAYE PA MEM ADAN…

Réprésyon si réprésyon, yo bizwen maché asi frisi an nou .

Les contrôles de Police, notamment du GIR seront fréquents durant nos vacations sur l’aspect réglementaire et technique de la profession.

Au moindre manquement, notre responsabilité pénale et civile sera engagée, qu’il soit lié à notre vie professionnelle, quotidienne ou familiale. Les employeurs ont la légitimité, en toute légalité, de suspendre notre contrat de travail et de réguler notre salaire sous couvert de léta fwansé. Ces mesures sont soutenues par le patronat, et les collaborateurs. CNAPS, CIAC n’ont rien de social . Elles ne sont que des machines répressives pour réprimander et sanctionner les travailleurs.

Ka nou ka vwÉ an SÈktè SÉkiritÉ

PATWON KA PLÉRÉ… ?!

Vous qui ne vous êtes nullement conformés à la règlementation, au Code du Travail, à la CCN essuyez vos larmes de crocodiles zòt ja byen mèt men an fon a poch an nou.

· Malgré vos escroqueries, vos malversations, vos abus de biens sociaux

· Malgré les prises illégales d’intérêts de certains clients,

· Malgré les multiples recommandations et Procès-Verbaux de la Direction du Travail,

· Malgré l’avenir incertain de vos établissements donc de nos emplois, vous continuez à gratter les quelques miettes restantes é tanpi pou nou, nou tout ka pwi an jé a makak a zòt

Nous Travailleurs ne sommes nullement responsables de cette soi-disant « crise » que vous avancez dès que l’occasion se présente. Zot paté janmé pou nou .

Nous Travailleurs n’acceptons pas d’être condamnés par vos manquements, vis-à-vis de la loi, de votre irresponsabilité et de votre manque d’implication dans l’émergence de la société Guadeloupéenne et du bien-être des travailleurs Guadeloupéens. Veillez… Nou péké pwan

é BINO… PA MENM SONJE WOTE-Y, TANSYON NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ AYEN PÉKÉ KON AVAN !!!

AN NOU PARÉ NOU !

Nous sommes tous concernés et nos revendications sont légitimes :

o La défense de nos acquis,

o La défense de nos emplois,

o La professionnalisation de notre activité,

o La formation professionnelle,

Et l’avenir de la sécurité privée en Péyi GWADLOUP dépendra de la qualité de notre mobilisation.

Pour arrêter et dire non :

 Aux licenciements opérés et à venir dans le secteur

(DESTRELAND, MILENIS, CRFP, HYPODROMME, PORT-AUTONOME, ECOMAX, GEANT CASINO, SUPER U, HOTEL DE REGION GUADELOUPE, LYCEE HOTELIER, CCI, etc..),

 Aux diminutions et arrêt des services de sécurité

(CHM, CHBT, REGION GUADELOUPE, ECOMAX, CAREFUR MILENIS ET DESTRELAND, GEANT CASINO, LYCEE, SUPER U, PORT AUTONOME, CCI, AEROPORT, WTC, etc…),

 A la remise en cause de nos acquis

(CSP, REGARDE, RE.GARD, GDSP, EGIS, RSP, VSPG, ALMAND LA, SCORPION, SOS MULTI SECURITE, etc..).

Plus que jamais, nous nous devons de passer à l’offensive par la mobilisation de masse !

Afin de préparer la riposte,

Tous à l’ASSEMBLEE GENERALE des Agents de Sécurité

Jeudi 22 Mars 2012 à 20 h 30 au local de l’UGTG

Participons aux meetings :

VENDREDI 23 Mars 2012 : Devant La Poste de BASSE-TERRE

LUNDI 26 Mars 2012  : Douvan BIK la Lapwent

TOUS EN GRÈVE

MARDI 27 MARS 2012

Sanblé 9vèd maten douvan Mityalité Lapwent{{}}

TOUT AJAN SÉKIRITÉ SANBLE DÈMEN PA SENTEN !!!

P-à-P, le 20/03/12 UGTG SÉCURITÉ