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Le samedi 28 février 2009, le préfet Desforges adresse un courrier à Oui Oui Angèle :
Le serviteur de l’Etat met notre nouveau Pelage [1] en garde contre les conséquences de son refus de signer le protocole Jacques BINO...
Mais, sous couvert de "solutions" l’informe qu’il est à sa disposition pour convenir d’une riposte commune contre les travailleurs et le peuple Guadeloupéen.
No comment...
Le document est téléchargeable au bas de l’article.
| Sur le site : Oui Oui Angèle le lutin...
[1] Avant hier encensé, hier défendu, aujourd’hui soutenu comme la corde soutient le pendu par quelques faux libres, mais vrais aliénés, de couleur. Mais qui d’autre qu’un pwofitan peut soutenir un autre pwofitan ?
Application de l’accord
Jacques BINO
EN CE QUI ME CONCERNE COMME BEAUCOUP DE PERSONNES, JE NE VIENDRAIS JAMAIS PLUS DANS VOTRE ILE OU ON EST REÇU COMME DES CHIENS. J’IRAIS A L’ILE MAURICE.
ALORS QUE LE TOURISME DEVRAIT CRÉER LE PLEIN EMPLOI CHEZ VOUS, C’EST LE CONTRAIRE QUI SE PASSE ? PLUS AUCUNE CHAINE SOUHAITE RESTER EN GUADELOUPE. ALORS PRENEZ VOTRE INDEPENDANCE. ON EN A ASSEZ DE PAYER POUR DES FAINEANTS ET DES FONCTIONNAIRES
tu peux rester chez toi ou aller a l’ile maurice..le guadeloupe ni la martinique n’a besoin d’un esprit aussi étroit que le tien...un esprit qui a du se contenté que de quelques clichés pour se faire son opinion (si on peut appeler ça une opinion)..
typique des capitalistes, vous venez aux Antilles pour faire du profits,
mais quand il y a un Hic, vous criez, non, c’est pas comme ça, vous voulez venir quand c bien mais quand ça va pas faut rester et affronter aussi, lâche et profiteur que vous êtes, au lieu d’aller à l’Île Maurice, rester chez vous et fermez-là.
Avant de parler d’indépendance et toutes vos conneries, renseignez-vous et de apprenez ce que les Antilles apportent à la france et pourquoi elle préfère payer au lieu que de se séparer des nos iles.
Quand vous n’avez rien à dire, fermez la et aller compter vos euros ailleurs, couillon.
je suis métro et habitant petit bourg depuis cinq mois, je n’ai pas trouvé d’emploi et je vais devoir partir prochainement, mais je trouve et soutien que cette grève est nécessaire elle aurai du avoir lieu il y a bien longtemps, que ce soit ici ou en métropole, depuis toujours les même personnes en petit nombre exploite la majorité de la population, et toi tu te permet de râler parce que tes vacances n’ était pas satisfaisante...crois tu que le fait de ne pas avoir de carburants pour ton jet ski est plus important que l’alimentation de centaines de familles ???
cette réflexion nous permet de bien réaliser a quelle point certaines personnes ont pris l’habitude d’avoir des serviteurs sans se soucier du reste du monde.
Concernant l’article, rien de neuf quant à la connivence de l’état avec un certain patronat...mais c’est tout de même surprenant la vitesse à laquelle un préfet qui a pris ses fonctions trois mois à peine,ramasse déjà toutes les vieilles "mess" de ses prédécesseurs.
Quant à ce commentaire, il ne faut jamais dire jamais. D’ailleurs vous pourriez retourner chez nous plus vite que vous ne le pensez. Pourquoi vous enquérir de l’état de notre tourisme alors ?! Contrairement à ce que vous dites, mais cela se comprend de part votre ignorance effarante, quoiqu’il arrive chez nous, le tourisme s’en remet toujours parce que des gens comme vous sont avides de clichés du type plage, soleil,etc... mais surtout parce que les guadeloupéens sont des battants, des guerriers que rien ni personne arrivera à bout !
Alors retournez d’où vous venez et restez-y car en vérité, vous nous enviez, notre environnement, un pays où il fait bon vivre, eh oui, c’est dur à admettre n’est-ce pas, hein, vous qui bossez dans le froid et le stress, pauvre de vous ! Assez de payer ? non non non, vous n’avez pas fini de payer, d’ailleurs, compte tenu de la contribution de nos ancêtres, de leurs sacrifices et leurs valeurs bafouées, vous avez une dette à vie envers nous alors non, vous n’avez pas fini de payer, oui, payez, payez encore ! Payez toujours même si nous n’attendons pas sur l’argent de l’état pour marcher la tête haute !
P.S. avant d’aller à l’île Maurice, lisez un peu l’histoire des kanaks, cela vous évitera peut-être d’être reçu comme un chien ou une chienne ! Vous me faites déjà pitié .
En réponse à whelsiah note du 3 mars 2009 @ 19h13
Attention au écarts de langage. Des gueux, comme des exploiteurs, il en existe sous toutes les latitudes.
A l’île Maurice d’autres se soulèveront bientôt, partout où des mécréants se conduiront en mécréants, partout ils se feront traîter de chiens, car partout ils se comportent comme des chiens.
J’avais oublié un "détail" .. Au mois d’avril, semble t’il notre cher Président se rendra dans les colonies .. Ce sera peut être, pour lui, le moment de procéder au changement de préfet .. Il est si susceptible ...
Quand au discours (stéréotype) du quidam qui ne reviendra plus (c’est juré ...craché ??) il me fait penser a cette dame qui expédie ses enfant dans l’hexagone parce qu’il n’y a plus d’espoir en Guadeloupe ... Rires .. Et fou rire ... Et quand il y aura les grève en hexagone ?? Elle l’expédie ou sa fille ?? ..Ces gens sont des "jamais content" ..
Bon courage a vous tous !!!
A LA COSTE qui préfère aller à l’Ile Maurice exploiter les malheureux obligés de courber l’échine, je dis "casse toi pov’ con". Nous n’avons pas besoin de " touristes sac à dos " qui viennent polluer nos îles et n’y apportent rien. Tu dois certainement te ballader avec ta tente comme l’escargot. Nous nous occupons très bien de nos vrais touristes qui continueront à venir même si ça t’emm.....!
A bon entendeur......
A tous les détracteurs du LKP et du collectif du 5 février
et tous les consorts associés que j’aurai oublié par inadvertance veuillez m’excuser.
En quoi un peuple qui souffre ne devrait -il pas s’élever contre ceux qui l’oppriment ? Au nom de quel principe absolu devrait-on accepter l’inégalité ? Au nom de quoi l’exploitation des hommes doit-elle exister ? Pourquoi un système mondialisé profite de la force de travail des peuples qui créent les richesses , les exploite, plombent l’économie mondiale dans une crise qui ne fait qu’augmenter la précarité , le chômage , les inégalités. Ces même entreprises reçoivent t des milliard d’aides alors que le petit salarié n’à droit qu’au licenciement seulement comme dividende de sa solidarité pendant que les grandes entreprises font des milliards de bénéfice et que les actionnaires se goinfrent , et que malgré cela les licenciements sen font par milliers(total et autres) pourquoi rien n’est fait pour celui qui fait marcher le système, aucune considération , que des miettes pour lui boucher les yeux ? J’arrête là les pourquoi il y a trop à dire. Tous ceux qui estiment que ceux qui s’y opposent sont des assistés, des fainéants, des racistes et autres mépris pensent qu’il faut garder le peuple en état de mendiant pour mieux lui soutirer de l’argent. malheureusement pour vous et pour vos ancêtres qui ont voulu éradiquer ce système profiteurs en s’élevant en 1789 contre les privilèges, les dominations le servage par une lutte qui a révolutionné la société et élevé au rang les demandeurs d’égalité au rang d’homme digne. Vous avez messieurs les français qui tirez les premiers ouvert la brèche d’un système auquel vous nous avez invité , que dis-je forcé à adhérer. Ne vous en déplaise messieurs les français nous vous singeons et demandons l’égalité, la fraternité nous l’avons dans le sang par notre héritage , la liberté de jouir des avantages dont vous nous avez invité à partager nous la cherchons encore , mais vous n’êtes apparemment pas prêt de nous l’accorder. D’où le mouvement du LKP et du collectif du cinq février . Et pour ça vous ne pouvez pas accepter les leçons que nous vous donnons en regard de votre propre histoire. Vive le LKP Vive le mouvement du 5 février.
Komba zot cé komba nou tchimbé pa molli
SPecial LKP
MADIKERA
Nous les fils de nos aïeux avions été ennemis pour avoir oublié. Oublié qu’ils ont été séparés au marché aux esclaves. Oubliés nos cousins caraibéens qui ne nous connaissent pas ! Oubliés leurs aïeux qui furent aussi maltraités, vendus, battus, Oublié ?
Nous les fils de nos aïeux avions été ennemis pour avoir oublié. Oublié qu’ils ont été séparés au marché aux esclaves. Ils combattaient pour refuser d’être asservis. Nous ici, et nos frères là-bas dans ces îles qui nous ont vus naître. Le temps a fait de nous frères de sang, , frères de combat, frères de voyages, des frères ennemis en nous élevant dans une patrie qui nous a divisé et élevé dans l’oubli de notre fratrie. Oublié ?
Nous les fils de nos aïeux avions été ennemis pour avoir oublié. Oublié qu’ils ont été séparés au marché aux esclaves. A cause d’amour perdu et mal vécu Nous nous sommes souvent haïs L’un méprisant pour avoir trop assimilé l’image de ses maîtres éducateurs, L’autre se reprochant d’avoir été rebelle au conditionnement qui l’a fait flatteur. Tout deux coupables de s’être laissés désunir Par manquement au devoir de mémoire. Oublié ?
Nous les fils de nos aïeux avions été ennemis pour avoir oublié. Oublié qu’ils ont été séparés au marché aux esclaves. Nos frères qui vivent sur la terre de nos ancêtres ne reconnaissent pas leur parentèle, disséminée, disparue.
Nos aïeux ne désespéraient pas nous voir unis après le combat. Ils ont gagné notre liberté : Espoir qu’un jour les fils des frères séparés Se rencontreraient dans une belle unité. Oublié ?
Nous les fils de nos aïeux avions été ennemis pour avoir oublié. Oublié qu’ils ont été séparés au marché aux esclaves. Ils étaient certains dans leurs luttes qu’un jour Karukéra et Madinina mèneront ensemble un même combat. Dans une fraternité retrouvée.
<< Matinik gwadloup
Min’m konba , Min’m bitin , Min’m bagail ! >>
MAGLOIRE Christian Schoelcher le21/07/04
LA LUTTE PAYE TOUJOURS
La lutte paye toujours quand elle est juste , quand le peuple se mobilise pour s’élever contre tous ceux qui par leur procédés injustes l’oblige à se réveiller .
Nous en avons la preuve flagrante. La justice immanente qui est au dessus des
parti-pris, des considérations personnelles et des corporatisme se range inexorablement du côté de la vérité. Malgré les dénégations, les insultes, les mépris , les manipulations et les mensonges la lutte a payé . Clemenceau l’avait compris et exprimé bien avant nous je le cite :
<
Je vois venir de loin tous ceux qui par leur prédications et prédictions , les catastrophistes , les croque-mort, les profiteurs annoncer des malheurs dû à des flots de licenciement et à la chute de la guadeloupe et de la martinique .
A tous ceux là je réponds qu’on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs. le peuple guadeloupéen en est conscient et il se mettra au travail plus que jamais . Et pour tous ceux qui pensent que le travail de beaucoup est de se prélasser au soleil, hé bien il se mettront doublement au travail . tout le monde se remettra au travail pour démentir toutes les allégations mensongères infondées et malhonnêtes.
La guadeloupe cé ta nou cé pa ta yo .
Moralité :
la Guadeloupe appartient aux guadeloupéen d’abord et par permission et extension à tous ceux qui viennent en ami avec de bonnes intentions sans vouloir faire de la profitation, ni vouloir s’en accaparer .
VIVE LE LKP qui n’est ni plus ni moins le peuple guadeloupéen fier et digne.
LE REVEIL DE L HUMANITE
Quand les pontifes de la finance, inflexibles et despotiques
dictent leurs lois aux puissances étatiques,
quand la raison du plus fort érige la turpitude et la bêtise
à la tête du monde, modelant sur l’homme sa vanité et sa sottise.
Quand ils amassent leurs pouvoirs sur ceux qui, par leurs larmes, leurs chagrins,
meurtris par la peur d’un lendemain noirci de rêves éteint.
Ceux qui, brisés par la honte et les vicissitudes
se laissent happer Sans secours, ni recours par le bitume et sa décrépitude.
Quand les, nations requins boivent jusqu’a la lie la coupe pleine de sueur et de sang
des forcenés du travail, pour consommer la convoitise de leurs amis de même rang.
Quand vidant leurs frères humains d’eux mêmes, de leur dignité,
pour assurer à leur coreligionnaires et vassaux la prospérité.
C’est la raison de la négation de l’existence digne
qui enivre l’esprit des hommes à l’intelligence maligne.
Quand celui qui, par son désir d’anoblir les jours de ses pairs,
obtient par son charisme la faveur populaire
ne peut résister à la raison de la vanité et de ses brigues,
succombe aux tentations, aux appels d’offres d’affection vénale qu’on lui prodigue,
se déraisonne, oublie sa vertu, objecte sa mission
glorifie sa nouvelle raison de vivre, adopte de licencieuses passions.
Quand dans une imperturbable indifférence,
se débattent ceux qui dans de lointains pays en souffrance,
s’arrachent à leur terre délavée, spoliée de ses richesses ;
pour fuir vers des espaces usurpés pleins de promesses,
bravent les mers et ses dangers,
dans de frêles esquifs que des prévaricateurs ont arrangés
pour leur vendre le rêve d’une vie meilleure
souvent évanoui dans le désespoir et le malheur.
Quand pour assouvir leurs morbides pulsions,
des créatures que l’on honore encore en les nommant
sordides et immorales en libérant leur perverse pestilence
sur des petits d’hommes qui dans leur innocence,
par la faute d’un regard ingénu et angélique,
livrent malgré eux leurs corps à la concupiscence dégénérée de quelques monstres sadiques.
Quand ces mères, ces femmes subissant les assauts bestiaux et répétés
d’un forcené jaloux de l’ombre d’intention de désirs présumés,
s’écartèlent entre l’insupportable regard railleur des persifleurs amis,
et les crédules promesses d’amour vrai et infini,
se laissent encore, et d’autrefois encore, harceler, briser, gruger
par ces faibles aux poings agiles à marteler leurs dociles sujets,
qui n’ont pour réponse que l’amour amer, mais combien inconsidéré
qu’elles vouent à ces tortionnaires incapables de s’amender
pour finir entortillées dans des séquelles incurables
qu’elles jettent à la face de la société coupable.
Quand la famille en déroute sur les chemins du laisser aller
voit ses enfants éroder ses rêves de fraternité
sur l’écueil de l’incertitude d’un avenir perverti par de sordides blasphémateurs
aux verbiages prometteurs et trompeurs,
qui leur inculquent la velléité, le dynamisme chétif, l’effort difficile,
par les besoins trop vite assouvis pour avoir laissé naître l’esprit de l’argent facile.
Quand les sanctuaires de la connaissance sont livrés à l’éducation de la violence
professée par l’exemple de dignitaires dévoyés, dévolus aux détournement et à l’irrévérence
Envers une jeunesse orpheline de modèles patriciens
Qui jadis faisait la fierté des peuples anciens.
Quand les sauveurs du monde, les maîtres bellicistes de la démocratie
installent le chaos, la misère l’horreur et l’incurie
pour anéantir l’insoumission des peuples à leurs valeurs athées
relevant d’absurdes théories de liberté,
lèvent des légions mercenaires pour infliger le châtiment aux arrogants tyrans
exclus de leurs cercles d’amis et coupables de la bravade de ne plus leurs faire allégeance.
Quand les dévots du dogme de l’évangélisme punitif,
commandités par leurs dieux accapareurs et possessifs
profitent des richesses des peuples insoumis,
les délestent de leurs droits à disposer d’eux mêmes, les traitent en ennemis
et installent le népotisme, l’absolutisme, le nihilisme
au nom de la liberté démocratique.
Quand un jour par une ultime lueur de discernement les nations soumise
n’accepteront plus d’être victime de la doctrine délétère de l’argent roi aveugle et délitescente,
quand ce jour, les hommes refuseront, d’être dépités
de recevoir le mépris, l’indifférence pour dividende de leur solidarité,
les exactions, la corruption ne seront plus acceptées,
la colère des nations recherchant l’égalité grondera , l’humanité se réveillera ,
les peuples soumis aux états spoliateurs,
assassins menteurs et destructeurs,
exigeront que la gouvernance politique, ne serve qu’a l’émancipation des hommes
pour que la vie ne s’efface plus d’un coup de gomme.
Ce jour là l’esprit conquérant de la liberté armera les bras des peuples révoltés
par la condescendance des monarques dévots au culte du dieu de la pécune
pour que le monde entier comprenne les principes réels et indéfectibles
de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité,
pour que cesse enfin l’aporie des hommes et des peuples recherchant la dignité,
dans un monde de justice et de paix.
Christian MAGLOIRE