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Réaction d’Elie DOMOTA au soulèvement des jeunes

Publié le 17 février 2009

Ce mardi, sur RFO Télé (Edition spéciale du soir), puis plus tard dans la soirée (sur la station de radio RCI), le secrétaire général de l’UGTG et porte parole du LKP, Elie DOMOTA, aura été interrogé (interpellé ?) sur les incidents du début de la soirée (commune Baie-Mahault, principalement).

A Baie-Mahault, ces émeutes survenaient moins de trois heures après l’intervention télévisée du maire de la commune, Harry CHALUS (NI), sur CANAL 10 : confiant, il y affirmait que "sa commune" était jusqu’à ce jour relativement calme et tranquille (en comparaison des autres villes de la conurbation formée avec Pointe-à-Pitre, les Abymes et le Gosier)...

Le résumé de ces interventions faites le mardi 17 février 2009 :

Partout en Guadeloupe, la jeunesse et le peuple se révoltent !

Interpellé sur cette révolté de la jeunesse guadeloupéenne, le porte-parole du LKP, Elie DOMOTA, a d’abord invité les guadeloupéens à « poursuivre, renforcer et amplifier la mobilisation, dans le calme et la discipline, sans céder aux provocations des forces de répression.
Car cela fait pratiquement un mois que ce conflit dure et d’aucuns ont fait comme s’il n’y avait aucun problème. Or, nous ne sommes pas un peuple à part, nous ne sommes pas des extra-terrestres. Les Guadeloupéens sont comme tous les peuples : dans tous les pays où il existe de telles conditions réunies, il y aurait eu depuis belle lurette des émeutes. Qu’on pense à ce qui s’est passé en Grèce, ou en France.
Les responsabilités sont clairement établies : l’incompétence de l’Etat et des élus, l’arrogance patronale ont provoqué une cristallisation depuis quatre semaines. Il y a pourtant bien un point de départ, des causes. Il faut s’attarder sur ces causes pour y remédier."
Si ils avaient respecté leurs engagements, il n’y aurait eu aucun problème ; les travailleurs auraient déjà repris leur travail depuis le 10 février. Mais visiblement, dans ce petit pays, tant que vous ne descendez pas dans la rue, si quelques ponts ne sont pas barrés, on ne vous prend pas au sérieux. Si donc les Guadeloupéens sont aujourd’hui dans la rue, c’est donc bien parce que depuis le 20 ils marchent !
Cela fait penser au viel adage :» “Quand les noirs auront fin, ils reprendront le travail.” « Et c’est ainsi que les békés du MEDEF raisonnent. Mais nous leur disons ainsi qu’à l’Etat français que nous ne sommes plus dans cette logique ! Plus rien ne sera en Guadeloupe comme avant. Nous ne reculerons pas. Nous appelons au calme, mais nous ne reculerons pas ! Nous appelons encore et toujous les Guadeloupéens à renforcer les piquets, à venir sur les piquets. Mais nous disons aussi au préfet d’arrêter d’envoyer des manblos (gardes mobiles) après les militants et sur les barrages : parce que c’est de la provocation ! S’il souhaite que les choses se passent bien, qu’il demande alors à ceux de Paris de répondre aux revendications et de faire en sorte de respecter leur engagement pris avec le LKP le 8 février dernier à la préfecture. Et là, j’ai le sentiment que l’on passe un peu vite sur cet épisode : il nous ont ivité à jouer le jeu, nous ont proposé de nous enfermer dans une salle avec M. VION, M. VIAL-COLLET, M. Christophe LOUIS, M. Willy ANGELE, avec trois autres chefs d’entreprise guadeloupéens, avec M. ARCONTE (directeur délégué du travail, M. LEMAIRE (directeur régional du travail), M. GILLOT (sénateur et président du Conseil Général de Guadeloupe), avec également le secrétaire d’Etat Yves JEGO, M. DESFORGES (préfet de Guadeloupe), ainsi que les six secrétaires généraux des syndicats inter professionnels. Nous avons négocié toute la nuit et à 07H30 du matin nous sommes arrivés à un accord... »

Il a aussi invité le préfet à ne pas jouer, comme au Gosier (passages à tabac des guadeloupéens mobilisés ou pas, insultes racistes "sales nègres, sales chiens", coups de pieds).

Il a également dénoncé le pourrissement du conflit orchestré en priorité par le patronat et l’Etat : « que chacun prenne et assume ses responsabilités dans cette situation. Nous appelons au calme. Mais si chacun avait fait ce qu’il devait faire, depuis une, deux trois, quatre semaines de mobilisation, on n’en serait pas là aujourd’hui. Nous n’assumons aucune responsabilité dans la dégradation de la situation et la révolté de la jeunesse. Bien évidemment, nous ne sommes pas d’accord avec les dégradations ; mais cela était inéluctable dans une telle situation. »

Pour conclure, il a lancé demandé aux « jeunes de ce pays de ne pas mettre leur vie en danger, et de ne pas mettre celle des autres en danger non plus. Fo ba yo travay, fo ba yo fowmasyon. »

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